[26/09/1458] TAOP Khipulnapalm/Limoges (lancé le 8/10)

Citation :

• Accusé : Khipulnapalm
  
• Victime :
  
• Témoins : Arnaut_de_Malemort, Gabin.
  
• Brigadier en charge de l'affaire :
  
• Chef d'inculpation : Trouble à l'ordre publique, tentative de révolte.
  
• Date : le 26 septembre 1458
  
• Lieu : Limoges
  
• Preuves :
  
  
  
  
• Missives échangées :
  
• Décret/loi bafoué :
  
  

  Citation :

  Article 5.4 : Troubles à l'ordre public
  a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
  b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Limousin-Marche commise par une personne n'étant pas sujette du Limousin-Marche.
  
  Peine de principe : minimum de 20 écus à laquelle s'ajoute la peine spécifique à chaque motif du trouble à l'ordre public : insulte, brigandage, révolte.

  
  
• Récidive :

Acte d'accusation


procureur : Seleina
juge : Zeinar
accusé : Khipulnapalm
victime : Limoges
lieu et la date de l'infraction : Limoges 26 septembre 1458 à l'aube.



En ce jour du 8 octobre de l'an de grâce 1458,

Moi, Seleina, Procureur du Limousin et de la Marche, intente une action, devant la justice limousine placée sous l'autorité du Juge Zeinar, à l'encontre de Sieur Khipulnapalm.


Appréciez les faits suivants : quelques minutes après que les cloches de la cathédrale de Saint Michel des lions aient sonné la quatrième heure du 26ème jour du mois de septembre de l'année en cours, les défenseurs de la ville ont du essuyer une révolte. Et dans la mêlée, l'un de nos défenseurs a reconnu cet homme précisément assis devant nous à la place de l'accusé.


En atteste sa déposition.

*La jeune femme lut à haute et intelligible voix :*


26-09-2010 04:12 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Khipulnapalm parmi les assaillants.

* Puis elle présenta le témoignage au juge *


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*La jeune femme qui ignorait délibérément l'accusé, se tourna enfin vers lui, le fixant de ses ambres claires.*

Vous êtes de facto accusé de trouble à l'ordre public pour avoir commis cet acte grave aux vues de notre coutumier...

*La brune entreprit la lecture des textes de loi concernés :*

Article 5.4 : Troubles à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Limousin-Marche commise par une personne n'étant pas sujette du Limousin-Marche.

Peine de principe : minimum de 20 écus à laquelle s'ajoute la peine spécifique à chaque motif du trouble à l'ordre public : insulte, brigandage, révolte.



*Relevant la tête, elle interrogea le prévenu :*

Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Nous vous écoutons, puis ferons venir à la barre Messire Gabin, témoin dans cette affaire.

Première plaidoirie de la défense

Bonjour à vous,
je demande l'annulation de ce procès.

1/aucun trouble ne résulte de cette tentative de révolte. Qui a été gêné dans la journée suivante?

2/ Votre pseudo témoin est irrecevable,
3/ pour reconnaitre il faut connaitre, or je n'ai jamais été présenté à ce personnage. Qui prétend donc m'avoir identifié? et par quel moyen?

4/ ces accusations ne tiennent pas, et aucune preuve ne les soutiens. Je pourrais très bien accuser n'importe qui de cette façon.

5/mais je le concède et même le revendique j'ai bien participé à plusieurs tentatives de révolte. Et ce à la demande de nos représentant, notre maire .
Il en va de même pour le sieur herisson, que j'ai croisé quelque fois en taverne et qui avait un argumentaire pour nous demander à nous, petite gens, de nous révolter.

6/ je me suis révolté au même titre que vous chère procureur, le juge lui même s'est révolté, n'aurais je pas dû les suivres?

7/ pourquoi moi suis je en procès et pas eux, alors que nous avons commis les mêmes actions?

En conclusion,
Je me suis révolté légitimement, et de toute façon personne n'aurait pu me reconnaitre.
Je demande donc tout simplement le non lieu!Entrez ici votre réquisitoire

ébauche du réquisitoire


Vous dites qu'aucun trouble ne résulte de cette tentative de révolte. Que personne n'a été gêné dans la journée suivante.

Mais c'est bien sûr... C'est bien connu, la révolte va devenir un sport national comme la soule si le commun des mortels vous écoutait. Heureusement que des garde fous existent comme les lois qui interdisent à quiconque de se révolter de manière intempestive.

Et j'vous répondrai d'aller dire ça à tous ceux qui ont défendu ce soir là, perdant une journée de salaire, j'pense qu'ils seront loin d'être d'accord avec vous...





Notre pseudo témoin est irrecevable ? Honte sur vous hééé...

Le capitaine du conseil ? Un témoin irrecevable ? Il est au dessus de tout soupçon oui ! Sa moralité n'est plus à prouver.

Et pour ce qui est de vous reconnaitre, me semble vous avoir croisé une ou deux fois en taverne, Et vous vous êtes présenté... Suffit qu'vous ayez fait ça plusieurs fois, c'qui est un acte civique en soi, pour qu'on mette un nom sur votre visage hein ? D'ici à c'que Gabin ait traîné dans le coin à c'moment là... Tout est possible, tout est réalisable.



Vous dites que ces accusations ne tiennent pas, et qu'aucune preuve ne les soutient. Que vous pourriez très bien accuser n'importe qui de cette façon.
Sauf que c'est bien contre vous qu'il s'est battu ce soir là... Gabin je le répète est un témoin à la morale irréprochable. Il a un oeil vif et aguerri, servant dans l'armée depuis un temps certain. Alors ma confiance lui est acquise. S'il vous a reconnu c'est que vous y étiez.


Vous dites avoir participé à plusieurs tentatives de révolte. Et ce à la demande de nos représentant, notre maire . Il en va de même pour le sieur Hérisson, que vous avez croisé quelque fois en taverne et qui avait un argumentaire pour vous demander à vous, petite gens, de vous révolter.


Ah ça oui nous nous sommes révoltés jusqu'aux environs du 21, afin de tenter de reprendre le château aux Lunes, juste avant que l'armée de Jakamer ne vienne prendre le pouvoir et reprenne le château. A partir de ce moment là, ordre a été donné à tous ceux qui le pouvaient de se mettre en lance et de défendre le pouvoir... Ce que tous ont fait, y compris Arestel, Bubu, Hérisson et j'en passe... J'en profite ici pour les remercier.


C'qui me chiffonne dans ce que vous dites c'est que nous n'avons essuyé aucune révolte pendant les jours qui ont suivi et paf, les 25 et 26 hop, deux révoltes d'affilée...

C'qui m'étonne encore plus c'est qu'vous vous êtes révoltés contre la mairie et non contre le château... D'ailleurs j'ai une théorie à c'propos, mais c'la n'interesse sans doute personne...

* marmonne dans sa barbe qu'elle n'a pas* j'suis sûre qu'c'était pour goupiller un truc contre l'armée de Raspoutine tiens... Qu'on referme la herse...

*reprend d'un air faussement aimable*


En conclusion,

Nous prendriez vous pour des idiots dépourvus de bon sens ?
Vous vous êtes révolté de votre propre chef et ce bien après que le conseil de Jakamer ne soit en place.
Vous l'avez fait sciemment, sans que personne ne vienne vous le signifier, d'autant que tous à cette époque défendaient le pouvoir huhu.

Alors un non lieu ? Puis quoi encore , deux pets de nonne et 100 deniers tant qu'on y est ?


Votre honneur je réclame une peine de 3 jours de prison ferme afin de permettre à cet homme de réfléchir plus avant aux lois qui régissent cette province.



Et dans la foulée je vais rappeler dame Bubu à la barre pour lui demander confirmation en lui posant la question suivante :

Se tournant vers Bubu elle reprit :

Le 26 septembre 1458, avez vous exhorté les populations à se révolter contre la mairie ou à défendre le pouvoir contre les éventuelles menaces que représentaient les brigands ?

La défense a appelé Herisson à la barre

La défense a appelé Bubu à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Bubu qui revenait juste d'un petit voyage de dernière minute fut étonnée de recevoir une missive pour se présenter au tribunal.
Elle sourit à tout le monde et s'avançat à la barre:

"Oui je confirme les dires de Khipulnapalm. Il a en effet participé aux révoltes et cela à nos côtés.
Pour notre liberté...Et à notre demande!"

Ne voyant rien à ajouter, Bubu se retira aprés avoir saluer son amie Seleina.

Citation :

L'accusation a appelé Gabin à la barre

Voici son témoignage :

*Appelé à la barre, bien pour la première fois. Ah non la seconde mais la première il l'avait déjà oublié, sûrement aussi une histoire de révolte*

Votre honneur, voilà de mon côté ce que je sais et ai vu.
J'avais vu quelques temps avant cet évènement, cet personne, khipulnapalm. Nous n'avions pas trop discuté mais j'ai bien retenu son visage.
Quelques jours plus tard, voilà qu'en pleine nuit des personnes tentent de passer les murs de la capitale, que l'on a repousser avec mes frères d'armes. C'est ainsi que j'ai pu apercevoir ce même visage déjà observé en taverne, celui de Khipulnapalm.

*Une légère pause pour hydrater sa gorge avec sa salive pour reprendre avec toujours cette voix audible et peut être un peu forte.*

Je suis soldat depuis assez longtemps maintenant, je suis même Capitaine. De ce fait, le casque ne m'a aucunement empêché de le reconnaître, ayant l'habitude de côtoyer des nombreux hommes en armure. C'est aussi grâce à cette fonction que j'ai retenu les trait de son visage, là encore, coutume est de visualiser et de retenir les personnes que je croise. Défaut ou qualité professionnel en quelque sorte.

Pour terminer mon témoignage je dirais seulement que l'armée, et donc moi même, défendions depuis quelques jours la capitale afin de sécuriser le château ayant été reprit aux brigands. Moi même m'étant révolté quand il le fallait mais ce jusqu'au 19 septembre seulement.

*Le blondinet hocha légèrement la tête puis se retira pour rejoindre sa place et écouter la suite du procès.*

L'accusation a appelé Bubu à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Bubu revient d'un pas las.
"Je connais ce messire pour lui avoir causer en taverne.
Je n'ai pu rien voir car à cette date je défendais le chateau.
Je me souviens cependant l'avoir croisé à la taverne des lunes pourpres et je ne sais pas pourquoi mais j'ai vu rouge et j'ai tout fracassé.
Surement une intuition...
Et il me semble après un creusage de cerveau que je l'ai accusé d'avoir tenté de prendre la mairie..Allez savoir pourquoi?
*regarde l'accusé et se souvient l'avoir agressé en taverne et détruit le comptoir de cette taverne de malheur*
"Oui oui je me souviens maintenant.
Quand j'ai fait éruption dans cette sale et pourrie de taverne, je l'ai entendu se vanter d'avoir voulu prendre la mairie...Oui oui cela explique ma réaction car Arestel, le maire de Limoges est une amie de longue date"

Bubu regarde le tribunal et sourit fière de s'être enfin souvenu de tous les évènements de cette mémorable matinée.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

je ne vais pas répondre à vos petites crises d'autorités, mais je vais tout de même revenir sur certains points.

Quel trouble a été généré le lendemain? qui s'en est trouvé lesé?
Pour reprendre vos termes, à partir de quand une révolte est elle intempestive? Celle du sieur gabin qui déclare s'être révolter de multiples fois est elle intempestive?
Pour ce qui est de la journée de salaire, c'est vrai que c'est honteux que vous ne payez pas vos sbires! vous frolez l'esclavagisme!
Sa moralité plus a prouver, donc vous admettez que votre parodie de justice est faite à la tête du client, nous ne sommes pas tous égaux et pas traités de la même façon face à vos lois.
J'attire aussi votre attention sur le fait qu'être membre d'un conseil n'est en rien un gage de qualité ni de probité, vous me l'accorderez!?!?

Je vous ai bien croisé en taverne oui mais votre mémoire vous fait défaut, car je ne me suis jamais présenté.
Peut être vos appétits vous ont ils amené à vous renseigner sur mon identité, qui n'est pas secrète d'ailleurs.
Mais je me présenterai lorsque nous nous retrouverons à nouveau pour trinquer.

Et hormis une accusation d'un garde qui veux justifier son emploi et gagner l'amour de ses supérieurs en étant un bon et brave petit soldat, je ne vois toujours pas de preuve matérielle.
Le témoignage de Dame bubu, est donc selon vous moins probant?
Elle serait d'une parole moins fiable et moins honorable que ce garde? Pourtant, selon vos critères, elle est une pieuse, membre d'un conseil qui plus est!
Vos arguments ne valent que dans un sens eux aussi?
Pour votre question sur le bon sens,avouez qu'il y a de quoi se poser des questions? Surtout si on regarde le cour des évenements de cette période là...
Vos accusations me révoltent...

Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

Citation :

*Toc, toc, toc.

Les trois coups retentirent avant que le brun ne repose son instrument, s'adressant à l'assemblée.*

Le procès pour trouble à l'ordre public touche à sa fin. Moi, Zeinar, Juge du Limousin et de la Marche vais donc rendre mon verdict.

*Mains jointes et soigneusement posées au milieu des différents dossiers sur son plan de travail, de ses yeux clairs il considéra le témoin un bref instant avant de se lancer:*

Accusé, levez vous.

Comme les différents témoignages nous l'ont indiqué, vous vous êtes révolté contre la mairie de Limoges le 26 Septembre 1458 à l'aube. Ce jour là l'un des défenseurs vous a reconnu. Nous n'avons pas de raison de douter la véracité des faits qui nous ont été rapportés. Le témoignage de messire Gabin est limpide.

Sachez aussi que vous ne vous êtes pas révolté légitimement comme vous le laissez entendre. Dois-je vous rappeler que la maire de l'époque, ELLE, était légitime car élue par ses concitoyens.
Dès lors je ne vois pas comment vous pouviez qualifier votre tentative de révolte de la sorte.

Il est également absurde de comparer vos assauts à ceux qui ont eu lieu contre le château, qui, je le précise à nouveau a été pillé et se trouvait occupé par une horde de brigands au moment des faits.
L'analogie entre les deux est tout bonnement déplacée.

En regard de ce qui vient d'être dit, messire Khipulnapalm, je vous condamne à trois jours d'emprisonnement. J'ose espérer ne plus vous revoir en ces murs.

Jugement rendu par Zeinar, le 13 Octobre de l'an de grâce 1458.

La séance est levée.

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours