[RP] Allégeances à Gueldnard – la cérémonie

Elle venait juste de sortir des portes de la mort quand elle recue une missive lui enjoignant de se rendre à la cérémonie d'allégeance de Gulednard sous peine d eperdre son titre . Celui ci lui importait peu au vu de sa recente approche de ce qu'elle risquait de perdre .Mais elle aimait beaucoup le nouveau comte et comme elle pouvait de nouveau tenir une plume .Elle envoya cette missive qui elle esperait volerait vers son destinataire

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Arthaud de Mont Vermeille dame d'Allassac

A Vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche
Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

qu'aristote bénisse votre mandat et vous apporte éclairage et soutien dans ces heures bien sombres que nous vivons

Au couvent de guéret le 22ième jour du mois de juillet 1459.

Arthaud de Mont Vermeille

Si le Comte avait été autre, nul doute que la blondinette aurait procédé par missive au vu du tournant qu'avaient pris les trois dernières allégeances auxquelles elle avait participé. Pour rappel, il y a six mois elle avait été giflée par un vicomte dont elle ne pleurait nullement la disparition, un comble lorsque l'on est soi-même la Comtesse régnante. Elle regrettait encore d'ailleurs de ne pas lui avoir fait payer son geste, mais il fallait croire qu'Aristote l'avait fait pour elle. Il y a quatre mois, elle avait reçu des mains du Comte un robe en viande en guise de cadeau allant avec son Comté de retraite et de remboursement d'une robe dans lequel Arnaut, le Comte en question, s'était mouché il y avait déjà quelques temps en taverne. Merveilleux cadeau malodorant s'il en est. Et les dernières où la Comtesse qui n'avait pas dû tout suivre lui avait encore reproché le cénacle, leitmotiv pour certains qui ne comprenaient vraiment rien à rien ou qui n'avaient trouvé que cela à lui reprocher. Toujours est-il que l'heure tardive ne lui avait pas permis de répondre. Mais tant pis, la blondinette avait appris à s'en moquer éperdument, elle avait sa conscience pour elle et c'était bien le principal. Ainsi que la petite fierté d'avoir fortement contribué à la destitution de ce félon de Dragonet. Qu'importe si certains ne comprenaient jamais cela, grand bien leur fasse, les siens savaient ce qu'il en était, certains n'avaient même jamais douté d'elle. Et ceux-là garderont toujours son amitié, profonde et sincère.

Et le Comte faisait justement parti de ces personnes qui savaient. Certes peut-être avait-il douté un petit moment, mais depuis longtemps le doute n'était plus. Ce n'était pas seulement à un régnant qu'elle savait capable de mener à bien le Limousin, ni à un suzerain ou à un co-listier qu'elle venait prêter allégeance. Non, c'était avant tout à un ami de longue date. Et il méritait bien qu'elle vienne dans cette salle du trône une nouvelle fois.

Cependant, Antonia restait Antonia et c'est, évidemment, excessivement en retard qu'elle fit son entrée. Adressa un sourire à Gueldnard, il y avait quelque chose d'amusant à le voir dans pareil cérémonie. Elle savait bien que lui et le protocole, ça faisait deux. Elle se rappelait encore sa réaction quand elle lui avait annoncé qu'elle allait l'anoblir ou quand il lui avait demander au moment de sa reconnaissance de le prendre par la main dans Paris, avec ses phrases bien à lui, franc jusqu'au bout des ongles. Autant on peut apprendre et se faire au protocole, autant la franchise on l'a ou on ne l'a pas. Lui avait cette qualité et c'était bien là le plus important pour le Comté.
Le héraut se tenait à ses côtés, c'était donc elle Ingeburge. Antonia en avait tellement entendu parler par Namay qu'elle avait l'impression de déjà la connaître un peu.

Vostre Altesse, Vostre Grandeur.

Salua de la tête et se rendit près d'Ariadne afin d'attendre qu'on l'appelle. Elle avait envie de rire, la première fois qu'elle l'avait appelé "vostre grandeur" il avait failli la jeter. Il s'y ferait.

Sérennisse Nombre de messages : 151 Age : 52 Date d'inscription : 27/12/2006

Si sa compagne n'avait pas été grosse et si près du terme, Vlad' aurait vonlontiers fait le chemin jusqu'en Limousin d'autant qu'ils avaient pris la décision de revenir s'installer à proximité immédiate de son comté de coeur mais l'état de Lubna l'inquiétait et les routes n'étaient pas bien sûre depuis un moment ; il n'était pas temps de prendre des risques inconsidérés . Vladilir se résolut à prendre la plume

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Vladilir, humble seigneur de Naves,
à vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin-Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

nous Vladilir, humble seigneur de Naves en Limousin-Marche, a écrit et ratifié,

Sur les routes de Bearn, le vingt deuxième jour de juillet l'an de grâce MCDLIX.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Ginger attendait son tour depuis qu'un instant d'inattention lui fît perdre le sien, alors qu'il s'était appliqué d'être le premier. Il en profitta pour saluer son vieil ami Ursin ainsi que Auxanne qu'il avait retrouvé avec plaisir en Guyenne.

Ménestrel Nombre de messages : 132 Date d'inscription : 30/04/2010

Place libérée. Appel de son titre. Arégonde s'avance, révérence d'usage et une fois n'est pas coutume allégeance d'usage.

Nous, Alda Arégonde d'Ysengrin née de Rien, Vicomtesse d'Excideuil, Vicomtesse douairière de Saint Pardoux et Baronne douairière de la Roche-Canilhac Vous reconnaissons Vous Gueldnard de Saint Viance comme notre Suzerain légitime et Nous vous promettons auxilimum, consilimum et obsequium.
Nous jurons que Nous nous rangerons à votre cause tant que vos intérêts seront ceux de notre Comté et de sa population ou à celle de la Reyne si par malheur Vous deviez aller contre son bon vouloir.
Qu'Aristote veille sur Vous et Vous guide.

Ménestrel Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 10/07/2011

Et les portes se refermèrent. C'était un moment que la duchesse d'Auxerre appréciait, et doublement. Tout d'abord, parce qu'il signifiait que la fin de la journée était proche et ensuite parce que cela lui permettait de quitter son poste pour aller demander la fermeture des fameuses portes, grand moment de délassement s'il en était. La satisfaction de la Prinzessin fut néanmoins douchée quand elle vit le nombre de personnes devant encore prêter serment et elle jeta un coup d’œil à Gueldnard alors qu'elle se rasseyait derrière son pupitre.

Seule consolation, les portes ainsi closes, les éventuels retardataires ne pourraient plus entrer et ainsi contribuer à l'allongement de la liste des vassaux à appeler et écouter...

Voyant Alda s'avancer il resta de marbre. Leurs rapports avaient changés et il en été ainsi. Le protocole resterait le protocole ainsi, d'une voix monocorde ne laissant transpirer aucune émotion il lâcha les mots d'usage.

Nous, Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche à vous Alda Arégonde d'Ysengrin née de Rien, Vicomtesse d'Excideuil, Vicomtesse douairière de Saint Pardoux et Baronne douairière de la Roche-Canilhac, vous accordons justice, protection et subsistance.

Ainsi fini, il lui adressa une brève accolade avant de regagner son trône prêt à alléger un autre noble.

Ménestrel Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 10/07/2011

Et Phylogène, tranquille, raturant, écrivant et faisant tout un tas de trucs passionnants de héraut, indiqua :
— Le seigneur de Segonzac est invité à s'avancer pour prêter serment.

Ménestrel Nombre de messages : 114 Date d'inscription : 03/06/2010

- Euh bah c'est moi le Seigneur de Ségonzac? Ah oui! C'est assez classe tout de même.

Le blond sait parler seul, c'est une de ses caractéristiques. Il ne pousse pas ses discussions à des débats d'opinions. Par contre, par défaut professionnel, il arrive à se donner des ordres pour faire quelques corvées ou autres contraintes. Bref, là il était question de prêter serment devant le comte.

- Ta Grandeur! Je reconnais, moi Gabin de Rien, Seigneur de Ségonzac, j'adore, Gueldnard comme comte légitime. Je promets ainsi, comme pour les prédécesseurs, mes conseils, qu'ils soient demandés ou non, mon aide, militaire bien sûr, et obsequium. Trois mots en latin c'est trop à retenir pour lui. Il est certain que je ferais tout pour servir mon comté sauf si cela viendrait à aller à l'encontre de notre Reyne et d'Aristote.

Sans tenir compte de la forme et las de rester aussi longtemps en salle du trône, il fit au plus bref.

Nous, Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche à vous Gabin de Rien, Seigneur de Ségonzac, vous accordons justice, protection et subsistance.

Légère accolade qui scellait la cérémonie et l'allégeance, il retourna s'asseoir et lança un regard vers le héraut afin de savoir s'il restait encore beaucoup de monde.

Ménestrel Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 10/07/2011

Si la position d'un régnant est bien inconfortable lors d'une cérémonie d'allégeances, celle du héraut ne vaut guère mieux, surtout quand il n'est pas du coin et que certaines allusions, de fait, sont perdues pour lui. Alors non, Ingeburge ne s'ennuyait pas, c'était plus la perspective de remettre ça, dans deux jours, qui avait le don de l'ennuyer par avance mais elle était comme tout un chacun, la journée touchait à son terme, elle avait faim, soif et elle savait qu'elle n'en avait pourtant pas terminé.

Alors, attentive, elle l'était plutôt deux fois qu'une et quand le seigneur de Segonzac manifestement ravi d'être le tenant de ce fief se fut retiré, elle déclara tout de suite :
— La comtesse de Chamberet est conviée à s'avancer et à faire connaître son serment à son suzerain.

La blondinette dans la lune, sursauta en entendant qu'on l'appelait. Elle s'avança et sourit au Comte:

Nous Antonia de Rocheclaire-Tartasse, Comtesse de Chambéret, Dame de Sannat et de Saint Solve, vous reconnaissons vous, Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et la Marche, comme suzerain légitime.
Même si nous vous l'avons déjà promis, nous vous promettons de nouveau Consilium, nous pensons que vous savez que vous pourrez toujours compter sur nous.
Nous vous promettons également Auxilium, notre épée est et restera toujours au service du Limousin et la Marche quoiqu'il en coûte.
Nous vous promettons pour finir Obsequium, même s'il vous est acquis depuis longtemps.

Que si un conflit vous opposait à un tiers, prendrions cause et effet pour vous sans la moindre hésitation.
Que si un conflit vous opposait à la couronne de France, prendrions cause et effet pour elle. Même si nous doutons fortement que cela arrive tant nous vous savons royaliste.

Nous nous permettons, afin de sceller ce serment, de vous offrir un présent ainsi qu'un conseil.

A ces mots, la blondinette sortit un ciseau qu'elle avait tenu caché jusque là et le tendit au blond, tentant de garder son sérieux:

Nous vous offrons cette paire de ciseau, symbole de notre premier conseil: faites-vous couper les cheveux Vostre Grandeur, vos mèches folles nous manquent.

C'est avec plaisir que Gueldnard vit Antonia arriver. Un des plus fidèles à n'en pas douter. Elle avait tant donner pour le Comté et continuait à lui donner. En plus de ça c'était une amie sur laquelle il pourrait se reposer. Elle disposait de beaucoup d'expériences et ça lui serait sans doute indispensable. Amusé, il ne pu réprimer un sourire devant la paire de ciseaux.

Nous, Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche à vous Antonia de Rocheclaire-Tartasse, Comtesse de Chambéret, Dame de Sannat et de Saint Solve, vous accordons justice, protection et subsistance.
Puissions nous avoir le bonheur de vous compter encore longtemps parmi nous sur ces terres.

Nous garderons nos cheveux en l'état pour le moment mais pouvons remédier aux vôtres afin de vous offrir ces mèches folles qui vous manquent tant. Des mèches folles réapparaîtront peut être si je m'arrache les cheveux durant ces prochaines semaines

Amusé et le sourire aux lèvres, Gueldnard s'approcha d'Antonia et lui dit une franche accolade.

Ménestrel Nombre de messages : 105 Date d'inscription : 10/07/2011

La cérémonie débuterait que le héraut plénipotentiaire du Limousin et de la Marche se serait jeté sur la paire de ciseaux pour se tuer avec car là, tout de suite, maintenant, il n'en pouvait plus et il n'en pouvait d'autant moins plus, gné, qu'il savait que ce n'était pas fini, loin là. Mais comme la comtesse Antonia était l'avant-dernier noble à passer, l'officier royal décida in petto qu'il pourrait attendre pour se faire hara-kiri. Pourl'heure, il s'agissait d'en finir non pas avec la vie mais avec les allégeances de vive voix :
— Que s'avance Ginger afin de prêter sa prime allégeance pour le fief de Lubersac.

Hop, hop, hop, on ne refait pas le plan de début de cérémonie.

Voila, on l'appelait à nouveau, Ginger se redressa et présenta son serment.

nous Ginger reconnaissons comme suzerain vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, le Roy ou la Reyne de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Gueldnard de Saint-Viance, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Gueldnard sourit et accueillit l'ancien futur noble

Nous, Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche à vous Ginger, vous accordons justice, protection et subsistance pour les terres qui vous sont ce jour attribués à savoir Lubersac.
Puissiez vous conduire au rayonnement de votre Comté sur vos terres et à sa prospérité.

Gueldnard fit l'accolade réglementaire afin de sceller ce qui semblait être la dernière allégeance.

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