[RP] Allégeance à Seleina Romans - Missive

[HRP]RP réservé aux seuls personnages de Seleina et d'Arnaut_de_malemort. Merci de ne pas y poster.[/HRP]

La cérémonie était maintenant close, et il convenait au héraut de transmettre à la Comtesse les missives en sa possession. Les épistoles avaient été soigneusement empilés, de sorte qu'aucune berge ne dépasse, et n'en ruine la perfection. Seul défaut, qui rendait inconsolable le Malemort, les sceaux, dont les volumes imprimaient un déséquilibre. Si lui-même ne supportait pas ce désordre, comment pouvait-il l'imposer à la Comtesse ? Tant pis. Brisant l'ordre établie, il les cèderait à Seleina une par une, ou deux par deux, bref, selon un jeu de nombre issu du hasard.

- Votre Grandeur, voici les lettres. En voici un de Sa Grandeur Ellesya de la Louveterie, qui prête allégeance pour le petit Comte de Meymac, Gaïlen d'Arduilet.

Citation :

A Sa Grandeur Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche,
De Sa Grasce Ellesya de la Louveterie Arduilet, Chef de la Maison de la Louveterie, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon, Baronne de Vouvray, Chanoinesse du St Chrême,
Sincères salutations.


Au nom de notre neveu et filleul encore mineur, Gaïlen d'Arduilet, Comte de Meymac, Vicomte de Roubaix, Baron d'Albussac, nous vous reconnaissons comme la légitime suzeraine du Comté de Meymac et de la Baronnie d'Albussac sis en terres limousines et, de fait, de sa personne.
Nous vous promettons conseil, aide et fidélité tant que vous serez l'incarnation du Limousin et de la Marche et en porterez la Couronne.

Etant dans l'impossibilité de venir en personne, accompagnée du Comte de Meymac, nos prières seront dédiées à votre personne et aux limousins pour que votre mandat soit placé sous le signe de la prospérité et que, secondé de votre conseil comtal, vous apportiez le bonheur au peuple limousin.

Puissent l'Archange Miguaël et le Bienheureux Gatien de Tours vous guider et vous préserver durant votre règne.


Rédigé et scellé de notre main à Amboise, en Touraine, à la veille du jour dédié à Sainte Illinda de l'an MCDLX

Lui déposa une autre lettre.

- Voici celle de sa Seigneurie Marie Alice Jagellon. Remarquez que Sa Seigneurie n'a pas utilisé d'encre violette pour rédiger cette lettre. On raconte qu'il lui faut tuer deux phoenix, un bleu, et un rouge, pour lui permettre de réaliser une encre violet avec leur sang. Mais tout ça n'est pas encore sûr sûr...

Dit-il d'un air hautement sérieux.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Marie Alice Jagellon,
à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche,
salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine vous Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.
Que nous lui devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Nebisa de Malemort, Reine de France, nous jurons que nous prendrions cause pour elle.
Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Marie Alice Jagellon, avons écrit et ratifié,

Rédigée en Alençon, le quinzième jour du mois de janvier 1460.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Et encore une lettre. Le héraut espérait ne rien avoir oublié.

- Voici l'allégeance de Bess Saincte Merveil. Elle est grand maître de l'ordre de la Licorne maintenant. C'est une dame importante. Et je lui ai trouvé un surnom amusant : Grand Pair. Avec Pair, P-A-I-R. C'est cocasse n'est-il pas ?

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Bess Saincte Merveil Rouben, et Shiska Rouben, Barons de St Angel, Seigneurs de Vignols et de Bellechassagne,

à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Salut et Respect.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Nostre Souveraine, nous jurons que nous prendrions cause pour Elle.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Bess Saincte Merveil Rouben, et Shiska Roube, Barons de St Angel, Seigneurs de Vignols et de Bellechassagne, avons écrit et ratifié,

Daté en l'enceinte de Limoges, le Vème jour de mois de janvier de l'an de grace MCDLX

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Et une autre. Cela commençait à s'entasser sur le bureau, et le Héraut n'avait même pas fait le compte. Quel bonheur... C'était pas le moment de manquer de rigueur ! Redresse toi Arnaut !

- Voici la lettre de votre conseillère : Dhéa d'Ysengrin.

Citation :

De Nous, Dhéa d'Ysengrin Saincte Merveille, Vicomtesse de Droux et de LAstours
à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche,
Salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine vous Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes pour la durée de votre mandat.
Que Nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Nebisa de Malemort, Reine de France, nous jurons que nous prendrions cause pour elle.
Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Rédigé et scellé à Droux le quinzième jour du premier mois de l'année 1460

Bon. La Comtesse ne semblait nullement offusqué par le débit du jeune homme. Si on ne l'arrête pas, c'est qu'on aime ça.

- Votre grandeur, voici le courrier suivant, celui de Ginger1. Vous vous souvenez de l'histoire de cet étrange personnage, et de sa destitution ? Oui vous vous souvenez. Vous vous souvenez de tout. J'ai entendu dire par une domestique, que Ginger ferait accoler à son nom un chiffre, déterminant le nombre de relation qu'il aurait eu avec les femmes. Ou le nombre d'enfant qu'il aurait laissé en Catalogne. Ou le nombre de repas qu'il fait par jour. Bref, ce chiffre aurait un sens. Vous rendez-vous compte ? Un sens !

Citation :

Votre Grandeur,

Par la présente vous trouverez mon allégeance à notre Suzerain.

Avec mon plus grand respect.

Bergerac le 29 janvier 1460.

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Ginger, Seigneur de Lubersac

à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Salut et Respect.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Nostre Souveraine, nous jurons que nous prendrions cause pour Elle.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


Daté en l'enceinte de Bergerac, le XVème jour de mois de janvier de l'an de grace MCDLX

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

- Comme je vous sens très intéressé par mes histoires, j'enchaîne.

Sortant de son tabard une autre lettre, il la déposa sur le bureau de la comtesse, avant de s'assoir à son tour. Après s'être délesté de toutes ces allégeances épistolaires, son corps s'était considérablement allégé, lui permettant de plier quelque muscle.

- C'est l'allégeance du seigneur Breccan. J'ai eu peur qu'il ne l'envois pas. Cela fait quelque temps que je n'ai pas eu de ses nouvelles, ni l'occasion de le croiser en Limousin. Enfin bref, il paraitrait que Breccan aurait fait construire des douves tout autour de son donjon, et que suite aux froids intenses qui règne sur vos terres - non pas que je critique votre travail, et que je dis que le froid est une punition du Très-Haut parce que la mine de fer n'est pas assez rempli, non non ! - mais du coup, Breccan serait enfermé dans son château. Le givre ayant coincé les chaînes du pont levis, et les douves, mortellement glaçante à cause de la glace.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Brec'hellean Ddeallgar, Seigneur de Sarran, des Rosiers d'Egletons et de Saint Martial d'Entreygue
à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Salut et Respect.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Nostre Souveraine, nous jurons que nous prendrions cause pour Elle.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Brec'hellean Ddeallgar, Seigneur de Sarran, des Rosiers d'Egletons et de Saint Martial d'Entreygue, avons écrit et ratifié
En Alençon, le 15eme jour du mois de janvier 1460

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

- Oh ! Et voici la missive de Floryan Alterac.

Dit-il alors qu'il ota la missive de sa manche droite pour la poser sur le bureau de la comtesse. Décidément, des missives, il en avait partout. Jusque dans ses manches. Il espérait évidemment que la comtesse apprécierait ce jeu de manche.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Floryan Alterac, dict Flaiche, humble Baron de Saint Julien-le-Châtell en Limousin-Marche,

A Sa Grandeur Seleina Romans , Comtesse du Limousin et de la Marche ,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin-Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Nebisa de Malemort, Reine de France, nous jurons que nous prendrions cause pour elle.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin-Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Floryan Alterac, humble Baron de Saint Julien-le-Châtell en Limousin-Marche, a écrit et ratifié,
.
Le 15ième jour du mois de janvier 1460

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Floryan Alterac

Etonné. En réflexion. Avant d'affirmer :

- Non. Rien de particulier. Mais je vous tiens au courant !

Il lui aurait bien fait un clin d'oeil pour clôturer ces propos, mais cela eut été inconvenant. De son autre manche, il fit jaillir ce qui semblait être l'une des dernières lettre :

- Voici enfin l'allégeance d'Ursin de Lasteyrie.

Citation :

de nous, Ursin de Lasteyrie, comte de Comborn, vicomte du Labourd baron de Saint Léonard de Noblat et d'Aubazines

à vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,
Honneur et Salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.
Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Que si un conflit venait vous opposer vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Nostre Souveraine, nous jurons que nous prendrions cause pour Elle.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


Donné dans notre monastère durant notre retraite le 15 eme de Janvier de l'an de Paques 1460

- Le scel de Sa Grandeur Ursin est très plaisant. Remarquez la finance ! En avez-vous un votre Grandeur ? Souhaitez-vous qu'en demande un pour vous ? Tenez sinon, voici une autre lettre, celle de Gabin de Rien. Il me reste encore celle d'Aldaarégonde de Rien. Mais où donc l'ais-je caché ?

Dit-il tout en farfouillant dans ses multiples orifices...

Citation :

De Nous, Gabin de Rien, Seigneur de Segonzac
A vous, Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche,
Salut.

Etant sur les chemins pour l'armée, je ne pouvais regarder mes frères d'armes partir en mission. C'est donc, comme à mon habitude, que je fais compter avant toutes choses, l'Armée pour sécuriser notre comté. Il n'empêche en Rien que je suis des plus désolé, car c'est bien la première fois que je ne peux assister à une cérémonie d'allégeance depuis que je suis arrivé en Limousin. Oui, même avant d'être noble j'y étais.
Croyant cependant au large potentiel de votre équipe et de vous même, ce que j'eus toujours pensé, je vous adresse mon allégeance des plus traditionnelle par écrit. Ainsi, le papier tel ma présence et l'écriture ma voix - et, pourquoi pas, l'encre ma salive -:

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzeraine vous Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes pour la durée de votre mandat.
Que Nous vous devons désormais fidélité, aide et conseil.

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Nebisa de Malemort, Reine de France, nous jurons que nous prendrions cause pour elle.
Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Rédigé et scellé quelque part sur les routes limousines le quinzième jour du premier mois de l'année de grâce 1460

Gabin de Rien

- Oh mais ! Encore une lettre ? Décidemment...

Entre deux de ses habits, il y avait encore une lettre; qui indisposaient la bonne tenue du Malemort.

Citation :

Par la grâce d'Aristote, nous, Namaycush Salmo Salar, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne, agissant en procure de notre épouse Alcyone Salmo Salar.
A Vous, Votre Grandeur Seleina Romans, Comtesse du Limousin comme de la Marche par le biais des urnes,

Adishatz !

Nous trouvant en campagne, nous sommes dans l'incapacité de venir vous prêter allégeance de vive voix . Aussi, nous vous faisons parvenir ce pli par le biais de Arnaut de Malemort, dict Marche.
Par la présente, nous vous reconnaissons comme notre suzeraine légitime.

Nous vous promettons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour autant que n'éclate de conflit opposant directement le Limousin et la Marche à Sa Majesté la Reine de France.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Que la paix et la prospérité vous accompagnent durant votre mandat,

En ce XVème jour de janvier 1460, sur les chemins de notre destin.

- Ah et voici la lettre d'Alda Arégonde :

Dit-il en lui sortant la dernière lettre.

- Je suis confus. C'est la première lettre que j'ai reçu, et la dernière que je vous présente. Honte à moi Remarquez que la Vicomtesse sort des sentiers battus, ce qui n'est pas pour déplaire. Je jouit de voir enfin quelqu'un oser rompre la monotonie des lettres recopier à l'infinie.

Citation :

Nous, Alda Arégonde d'Ysengrin née de Rien, Vicomtesse d'Excideuil, Vicomtesse douairière de Saint Pardoux et Baronne douairière de la Roche-Canilhac
Vous reconnaissons Vous Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche, comme notre Suzerain légitime et Nous vous promettons auxilimum, consilimum et obsequium.
Si par malheur Nous devions choisir entre Vous et La Reyne c'est à elle qu'irait notre loyauté.
Qu'Aristote veille sur Vous et sur notre Comté!

Fait le 15 janvier 1460,

Alda Arégonde d'Ysengrin

La brune sourit, amusée.

Aucune remontrance pour aucun d'eux. Ils ont tout deux tant fait pour la province et le royaume, que même une remontrance serait des plus malvenues.

Je vais donc maintenant répondre à chacun. Merci Marche pour votre aide.

Prenant sa plume, Seleina répondit à chacun, leur assurant que leur allégeance était acceptée, et que la province leur accordait en retour protection, justice et subsistance.