[rp] Comte De Varenne Salmo Salar. Débat sur la royauté.

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Débattre en politique, voilà qui présageait quelques fines heures.
Ainsi tout fut installé pour que, ceux qui le désirent, puissent assister à l'exposé du Comte Vonafred de Varenne Salmo Salar, qui prétendait à la couronne de France.

Messagers seraient envoyés à la noblesse, aux membres du conseil, à la diplomatie, aux bourgmestres, faisant demande de leur présence avisée.

La comtesse devisait tranquillement en sa compagnie, attendant que les festivités commencent.

(edit pour correction)

Tout à sa conversation il n'en oublia pas moins l'objet des discussions à venir
-Avec vostre permission Comtesse.
Et de déplier en évidence, sa proposition pour la France.

Spoiler:

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[rp] Comte De Varenne Salmo Salar. Débat sur la royauté. 240px-11

Prétendant à la Couronne de France par la grâce du tout Puissant et des hommes, j'ai fait mien le songe d'une France unie dans sa diversité.
Un Royaume où se conjuguent passions, honneur et compétences, pour la plus grande gloire de ses sujets.
Une terre de paix et d'harmonie pour l'honnête homme, un cauchemar pour le malfaisant.
Il nous appartient de faire aujourd'hui que ce rêve éclatant devienne vostre réalité.
Le souverain n'est point la France, le Royaume...c'est vous.

Mon ambition est de redonner goût de France à ses enfants perdus, compétences et intérêt aux oubliés, confiance et reconnaissance à ceux qui ont œuvrent à la grandeur de nostre patrie.
Ouvrons nos coeurs, surpassons nos limites, sans ambages bâtissons un avenir juste dans la paix et l'harmonie, l'addition des compétences et le respect de nos différences.
Si demain j'ai l'honneur d'estre porté à la charge suprême, soyez assurés que j'appliquerai avec méthode, consensus et fermeté une gouvernance ouverte et participative, devant le Tout Puissant et les hommes, j'en fais serment.

Il n'est point dans mon intention d'emphaser ou d'enluminer de mots pompeux cette feuillede route que je souhaite vous présenter en ce jour.

Parce que régner c'est avant tout connaitre les aspirations de ses sujets et soutenir les plus affaiblis.

Je réunirai dans les premières semaines de mon règne, les états généraux du Royaume.
Chaque province mandera son Feudataire, un porte parole de son conseil et de sa noblesse de mérite.
De cette assemblée extraordinaire, j'entends comprendre, mesurer et agir en connaissance de cause.
J'entends ouvrir discussions sur la question de l'aide aux provinces dictes déficitaires.
Seront débattues librement, idées et propositions d'aides pour sortir les provinces déficitaires de leurs difficultés financières.

Des pilliers essentiels à toute construction.

De la pairie.
Toutes les provinces de France ont droit légitime à siéger en la Pairie du Royaume.
Personne n'est plus à meme que les provinces pour déterminer qui aura compétences et honorabilité à les représenter.
Les pairs de France en leur âme et conscience valideront ou invalideront les postulants des provinces.
Le Souverain se réserve le droit de passer outre s'il le juge opportun.
La Chambre des pairs aura désormais pouvoir de proposer législations et amendements dans tous les domaines relevant de l'autorité Royale et ce sans restriction.

Des Feudataires.
La Chambre des feudataires aura désormais devoir de proposer législations et amendements dans tous les domaines relevant de l'autorité Royale et ce sans restriction.

Des Grands Offices et charges.
Loyauté, compétence et assiduité sont indissociables qu'il en manque un et l'édifice se délabre.
Je n'ai point pour pratique de préjuger.
J'ai grande ardeur à l'ouvrage, passion de la tâche bien menée, aucune exigence que je ne m'applique point en premier. Il n'y aura point d'évincés par caprice ou fantaisie, de cela aussi je fais serment.

De la noblesse et des usages.
Seront réhabilités certaines coutumes de nos pères.
Nous instaurerons le droit au combat judiciaire pour nostre noblesse de mérite.
Tout noble François pourra réclamer duel à mort contre son pair pour régler litige de sang.
Le vainqueur prouvera par ce jugement définitif le bien-fondé de sa cause.
La cour de France sera ouverte sans réstriction à nostre noblesse de mérite et le souverain recevra hommages ou doléances sans intermédiaire.
Joutes et Chasses Royales seront mises à l'honneur et données tous les deux mois aux frais de la couronne.

Des Maires de France.
Dans trois mois seront invités au Louvre, les Bourgmestres du Royaume.
Un banquet suivi d'une libre cession de questions réponse au Souverain et Grands officiers sera offert par la couronne en le Louvre.

De la paix essence de tout épanouissement.

Des Provinces de France membres de l'Alliance du Ponant .
Il est temps de clore définitivement ce sombre chapitre ensanglanté de nostre histoire commune.
De la discussion entre hommes de bonne volonté il ne peut sortir mauvaiseté.
Je suis prêt à concessions raisonnées sans nulle compromission au chapitre de l'unité de nostre indivisible Royaume.
Je prendrai langue aux premiers jours et en personne avec l'ensemble des protagonistes dans le but de sceller pacte éternel, dans l'honneur et la raison.

Des provinces de France dictes indépendantistes.
Si l'unité du Royaume n'est point chose négociable, il en va de même de certains particularismes provinciaux.
Conscient, je viendrai à vous, trouver compromis et définir nouvelles relations.
La guerre ne résout rien, elle n'est pas plus utile que le choléra à l'homme de raison mais s'impose aux hommes de mauvaise volonté.

Du Grand Duché de Bretagne.
Nous reconnaissons la Bretagne Etat souverain à part entière.
Fort de nostre intérêt commun à voir régner paix et harmonie, nous nous rendrons en Bretagne aux premier jours.
En hommes de bonnes volonté sous le regard du Tout Puissant, d'égal à égal nous bâtirons nouvelle donne.

De nostre indéféctible Foy.

Du Temporel et du Spirituel.
Le souverain est garant de l’unité du Royaume, légitimé par le peuple de France et la grâce du Tout Puissant.
Nous reconnaissons à nostre Sainte Mère l'Église le pouvoir spirituel exercé pour le salut des âmes.
Nous souhaitons que se réunisse en Concile en Paris les Evêques de France sous l'autorité spirituelle du Primat et redéfinir dans la Foy et la vertu nécessaire, la relation souvent équivoque entre temporel et spirituel.
Nous souhaitons en cette occasion, ouvrir débat serein et construit sur l'avenir spirituel de nos sujets réformés.

D'aucun jugeront mes propositions incomplètes et ce programme réduit à sa plus simple expression.
Conformément à ce que je prétend estre, je n'exposerai point en un programme d'élection, mesures et propositions de circonstances rédigées par les appareils de campagne au gré des opportunités électorales.

Gouvernance d'ouverture, mûrement pesée, de dialogue, de négociation, de consensus.
Tel est mon Crédo, tel est mon engagement devant vous.

Hardis François et haut les coeurs, ensemble avec audace et passion.

Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar,
Prétendant à la Couronne de France

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-Comtesse si je puis...Un sujet me tracasse...Dragonnet de Castelcerf est bien d'origine Limousine n'est il pas ?

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Et la brune de répondre, intriguée :

Si fait mais il a migré vers la Guyenne, pourquoi cette question ?

La mine se fait plus sévere.
-Simple curiosité comtesse, simple curiosité.
Et de reprendre visage de circonstance.
-Boirez vous une coupe de ce que vous voudrez avec moi ?
Large sourire...

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Que diriez-vous d'un vin de... Bourgogne ?

Un brin provocatrice, la brune aux prunelles pétillantes de malice, reprend, sérieuse :

Qu'en est-il du Castelcerf ? J'insiste, pardonnez... Votre question n'est pas anodine.

Du Bourgogne bein voyons...
Et de lui sourire façon Salar
-Le Bourgogne ne se boit que s'il est mature, fort bien conservé et chaleureux.
Moult piquette et tromperie sur la marchandise, le Bourgogne de qualité se fait rare quoi que, à ce qu'on m'a rapporté il y a peu, de tres bon crus souvent cachés des profanes sont au palai breuvages de Roy...
Bon il semblerait que sa Grandeur insiste...
-L'homme m'intrigue dans ses prises de position, m'envoie messages subliminaux sans doute trop élaborés pour le rustre que je suis.Bref, j'ai beaucoup de mal à le cerner...Eclairez ma lanterne...

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Rustre ? Allons donc... Votre connaissance en matière de bon vin dément vos propos...

Se tournant vers le majordome : Que l'on fasse apporter vin de Castillon.

Reprenant, elle précisa finement : Ainsi nous serons sûrs de ne point être déçus.

Pour en revenir au Castelcerf... Hum... Et bien... Ici en Limousie, l'homme a su asseoir une certaine mainmise sur les institutions, gardant le pouvoir afin d'installer les siens aux postes-clés.
Contré par nombre d'entre nous, il a, par dépit, vendu le Limousin aux Lunes pourpres. ... Opportuniste, à tendance ponantiste dirais-je, il a été destitué de sa Vicomté. J'étais alors en charge du dossier à la procure...

Elle ajouta, curieuse :

Quel genre de message avez-vous reçu de lui ?

Sérennisse Nombre de messages : 255 Date d'inscription : 29/12/2011

Asarine, Bailli de son état, avait bien évidement reçu l'invitation de la Comtesse, delaissant pour un temps piles de parchemins et bouliers, elle passa chez elle pour se préparer, après tout, elle était belle et n'avait pas pour habitude de se rendre à des invitations officielles en haillons... Une fois correctement vétue et apreté, de manière élégante, mais somme toute simple, elle se rendit en salle de réception. Un débat politique avec un candidat à la royauté ne se refusait pas et pourrait sans doute être interressant.

Elle se présenta donc aux gardes, qui la laissèrent passer sans mal. Surprise en arrivant de ne voir que Seleina et probablement l'invité de celle-ci, Asa s'attendait à trouver la salle pleine de monde, où tout du moins, à faire une arrivée qui aurait pu être plus discrète...

Ayant gagné en confiance en elle depuis quelques mois, elle se se démonta pourtant pas en s'approchant sourire aux lèvres, c'etait toujours un plaisir de partager une conversation avec la Comtesse...

Elle attendit néamoins qu'ils remarquent sa présence avant de s'incliner poliment et de les saluer.
Bonjour Comtesse, Votre Grandeur...

Alexandre Noble du Limousin, entre autre, se rendit à l'invitation de la Comtesse comme il se devait mais avec un certain plaisir néanmoins. L'occasion était trop belle de rencontrer le Comte du Périgord.

Comtesse, Comte, mes hommages. Un page est venu mander ma présence en cette salle. Enfin à l'evidence pas que la mienne fort hereusement

Sérennisse Nombre de messages : 647 Date d'inscription : 02/04/2006

De Castelcerf ! De Castelcerf ! De Castelcerf !!! La porte s'ouvrit sur la silhouette désormais lourdaude du Comte Déchu du Limousin. Même quelqu'un privé d'odorat aurait aisément senti les relents d'alcool émanent de l'homme. La rougeur de ses joues et la démarche peu assurée, ne laissaient elles aucun doute sur son état d'ébriété avancé.

Ce nom sonne à mes yeux comme celui de ma déchéance, celui de ma chute. Certes, je l'ai trahi, certes je me suis moqué de lui, pour devenir Comte du Limousin. Mais il m'a DÉCHU !!! LUI ET SES FOUTUS COLISTIERS DE RENAISSANCE ! Ils ont préféré noyer ce Comté dans la bureaucratie et la médiocrité pour me jeter à bas plutôt de me laisser une chance de gouverner !

Il cracha violemment au sol, puis tituba de quelques pas vers le majordome qui entrait avec le vin. Il lui prit la bouteille, tout juste le goulot à l'air et porta ce dernier à sa bouche laissant le liquide rouge tomber directement dans son estomac, sans déglutir. Désaltéré, il reprit enfin son discours, secouant la bouteille lors de chacun de ses gestes mal assurés, déversant parfois le vin au sol, sans n'y prêter aucune attention. Il s'approcha du Comte Vonafred et en plus de lui présenter son nom, lui présenta aussi son haleine fétide.

Mais excusez-moi Comte, je manque à tous mes devoirs. Je suis Icarasht, des maisons Ysengrin et Louvelle, Conseiller de la Comtesse. En quoi je la conseille ? Bonne question... De Castelcerf n'a pas le monopole d'écarter ses ennemis politiques. Le rire se fit soufflant et chuchoté, gratifiant Vonafred de sordides effluves d'alcool. Enfin il s'écarta, reprenant un peu de constance, parlant d'une voix plus posée. Dragonet est une pourriture sans nom, pire que moi, un Louvelle, ce n'est donc pas peu dire. Quoi que ma cousine Téthys fut fort en Touraine... Jamais je n'aurais pillé le Limousin. Jamais je ne pensais que Dragonet l'aurait fait. Dommage pour son Vicomté, ayant été marié à sa fille, j'aurais naturellement tenté de me l'approprier. Mais là n'est pas la question.

Vous êtes donc Prétendant au trône mon cher et vous cherchez le soutien du Limousin. Cela tombe bien, nous sommes alliés de très longue date. Nous l'étions déjà lorsque Maximilien de Louvelle était à votre place, il y a de cela quelques années maintenant. Grande époque, fastueuse... Dommage que quelques tensions autour de cette mine pourraient mettre en péril ce soutien si cher, que nous vous apporterions.

Il lança un regard à la Comtesse, guettant sa réaction. Le Déchu, depuis le temps qu'il l'affirmait au Conseil, voulait montrer ce qu'il appelait "négociation" et "diplomatie". Il reprit.

Enfin, tout cela n'est que broutilles. Qu'avez-vous donc à proposer au Limousin, si vous devenez Roi ?

Il allait répondre quand...multiples arrivées tombant fort à propos.
Une damoiselle le salua, il fit de même avec courtoise.
Alexandre le bien nommé fit arrivée.
-Comte c'est plaisir non feint que de vous voir céans, plus au sud de...Paris.
Une entrée bruyante, préstance avinée d'un homme visiblement meurtri.
Ton acerbe et vocabulaire choisi.

Impassible aux relents alcoolisé,le périgourdin fit écoute des plus attentives.
Le Dragonet fut étalé dans toute sa splendeur, un historique des plus complet, nulle surprise pour le Salmo Salar dont les aimable corréspondants terme qu'il afféctionait pour désigner ses agents lui avaient relaté la periode dans ses moindres détails.
Voila qu'il aborde la carriere d'Angoulesme...Centre névralgique de la guerre contre le Ponant, prise et reprise au Poitou un nombre incalculable de fois.
Il faudrait enfin songer à purger cette affaire de salaires et provoquer débat constructif...

-Messire, Castelcerf n'est point de nos amis.Sombre fut cette periode qui a entâché l'honneur de vostre Province.
Tout était dit.
-Je ne propose rien au limousin en particulier Messire, je porte projet pour le Royaume, tout le Royaume sans la moindre exception.
Mes propositions sont précises, je vous invite à les lire pour vous faire idée de ce que je puis estre ou mestre en avant.
Sachez Messire que j'ai réputation de faire toujours ce que je dis. Ma vie est au service de mes valeurs, mes actes parlent d'eux même. J'execre les beaux parleurs.
Si je suis porté à la charge suprème, je veux et nous aurons paix, unité, implication, surpassement, force et honneur pour la plus grande gloire de nostre Royaume et la prospérité de toutes nos Provinces...

Sérennisse Nombre de messages : 647 Date d'inscription : 02/04/2006

Le prétendant avait éludé la question de la mine, aborder un sujet de discorde en ce lieu n'était pas judicieux. Malheureusement, le discours qui suivit fut aussi plat que ce que l'on sert habituellement aux pécores ignorants.

J'entends bien, j'entends bien. Qui ne voudrait pas tout cela pour toutes les provinces de son royaume ? Quoi que je pense que vous vous avancez un peu trop pour le Rouergue... Le Déchu eut un léger sourire. Mais pourquoi devrions-nous vous choisir vous plutôt qu'un autre ? Tous les prétendants veulent la paix, l'unité, etc. Et si vous venez en nos terres, j'ose espérer que c'est pour davantage d'arguments que ceux que nous pouvons dors et déjà lire. Qu'avez-vous, à part cela, pour faire pencher la balance en votre faveur ? Un Comte choisit avant tout son Roi pour le bien de son Comté avant celui du Royaume. Les affaires locales sont souvent bien plus préoccupantes, à cette échelle j'entends, que les affaires royales, qui souvent paraissent lointaines et sans intérêts. C'est malheureux, mais c'est la triste réalité. La famine locale est un sujet bien plus présent et préoccupant qu'une énième guerre entre la France et la Bretagne. Qu'aura la couronne à nous apporter si nous ployons le genoux devant elle ? Que ferez-vous pour nous ? Protection ? Aide économique en cas de besoin ? Certains Limousins nommés à des postes hauts placés de votre future cour ?

Alcool et lecture faisant souvent ménage mal assorti...

-En vous penchant d'un peu plus prês sur les conséquences de cette guerre, vous n'auriez aucun mal à établir un lien de cause à effet entre vos difficultés locales et le coût exorbitant de ce conflict sanglant...Messire.
Mes arguments sont pourtants fort novateurs...navré que vous ne l'ayez point relevé.
La lecture est fastidieuse, je vous en livre donc un condensé.

Je vais enfin convoquer les etats Généraux du Royaume, chaque Province va pouvoir exprimer ses particularismes et ses idées de gouvernance.
Avec elles nous allons discuter puis proposer un plan de solidarité financiere entre les Provinces, nul ne peut réster seul et isolé dans la france que je veux demain.
Je vais redonner pouvoir, envie et suciter grande implication des Feudataires et de nos Pairs.
J'ai trop souvent baillé à force d'user le cuir des fauteuils armoriés du Conseil.
Là est la clé...L'implication...Laissez moi vous comter fabliau qui ilustrera mon propos.
Prenez une belle omelette au lard...
La poule est...concernée, elle fournit les oeufs.
Le Goret lui est...impliqué...c'est son lard que l'on va cuisiner.
Ne vous demandez point ce que la Couronne peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour oeuvrer à la grandeur de tous !
Il est temps d'agir en nation, de réaliser qu'ensemble nous sommes puissance que rien ni personne ne pourra entraver.
La France n'est point une addition de petits interêts, de cajoleries, de favoritisme...
Je souhaite une FRANCE de Compétences, ou Régnants et Grands officiers, pairs et sujets oeuvrent en un esprit commun, ou l'interêt géneral se décline à l'infini et fait de chaque Province une composante moteur d'un ensemble incarné par la Couronne.

Plus clair Messire ?

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Laissant les uns et les autres s'installer, saluant d'un regard les arrivants, appréciant leur présence, la brune écoutait le dialogue entamé entre l'Ysengrin et le Varenne. Et puisque le débat s'était lancé de lui même, elle enchaîna :

Qu'en est il des armées Franches ? Elles sont force de frappe efficace. Des institutions actuelles ? Souhaitez-vous les réformer ? Car même si les provinces seront consultées, il va de soi que vous avez sans doute votre propre idée de la chose.

-Comtesse, mon avis sur la question est fort tranché.
Il n'y a point d'armées dictes Franches mais armées Royales ou Armées battant pavillon d'une Province de France ou estrangere.
Les bailleurs d'agréments ont et auront pleine résponsabilité des actes des Commandeurs d'armées que je considere comme aux ordres de leurs mandants.
En Périgord pendant la guerre on servi moult volontaires d'origines diverses...
Béarnais, Gascons, Bretons, Berrichon, Toulousains tous ont intégré les armées du Périgord et juré fidélité à son Comte...

Capitaine Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 18/05/2011

Et la Malemort dans tout ça ? Et bien elle arrivait, doucement mais sûrement, il fallait dire qu'enceinte jusqu'aux yeux, elle devait se déplacer précautionneusement. Il aurait été dommage de se retrouver à accoucher dans les couloirs du Castel de Limoges.
Fatalement, elle avait fini par trouver la salle de réception - fatalement, oui, car le Castel n'était pas si étendu que ça - et avait salué d'un signe de tête les présents.
La Baronne, arrivant non-loin du Comte du Périgord, dont elle avait bon souvenir de leurs échanges bien que ceux-ci furent brefs, inclina légèrement le buste. Légèrement, car s'inclinant trop, elle tomberait forcément. Se redressant, vêtue d'un violet bien sombre, signe du deuil maternel, elle prit la parole, osant poser les quelques questions qui lui brulaient les lèvres.

- Votre Grandeur. Je ne sais guère si vous vous souvenez de moi ; mais puisque nous sommes ici pour débattre, débattons. Je ne vous demanderai pas ce que vous pouvez offrir au Comté ; c'est le Royaume dans son entierté qui m'importe et de celui-ci découlera la bonne santé - ou non - de notre Province.

Elle n'avait pas pour habitude de macher ses mots, ni même de passer par des phrases détournées pour arriver au sujet principal. Si Vonafred se souvenait de leur discussion, alors que Gueldnard était Comte du Limousin & de la Marche, il se rappelerait aussi son franc parler, et sa volonté de voir briller le Royaume de France. Les sinoples posées calmement sur le candidat au trône, elle poursuivit.

- Voici donc les quelques interrogations qui sont les miennes. Dans un premier temps, qu'appelez vous "concessions raisonnées" ? Je sais que nombre des Provinces appartenant à l'Alliance du Ponant souhaiteraient obtenir leurs indépendances. Pourtant, vous le dites vous-même, vous n'irez pas à l'encontre de l'unité de notre beau Royaume. Comment comptez-vous y prendre, alors ?
Enfin, j'aimerai connaître votre position vis-à-vis des Ordres Royaux - dont je fais partie - ; leur accorderez vous toujours cette reconnaissance ? Changerez-vous quelque chose à leur mission actuelle - à savoir protéger le Royaume de France dans son ensemble & la Couronne, bien entendu - ?

Elle était venue en espérant que ce serait la dernière fois que ça serait court ... enfin pas cette fois mais la suivante, heu non c'est pas ça ... elle espérait que c'était la dernière fois qu'elle faisait un saut, et que la prochaine fois serait la bonne (de rentrer ... faut suivre un peu), et normalement ça ne devrait plus tarder si tant est qu'elle trouve une solution pour le voyage de retour, mais ça c'est une autre histoire qui n'intéresse personne.

Bref, donc c'est un couple de St Angel qui était arrivé tôt le matin en Limousie, et qui repartirait au plus vite tout là haut là haut pour régler les derniers détails...heu je m'égare, donc les Rouben firent leur entrée, saluant en silence les présents et restant à l'écoute.

Inclinant le chef respectueusement.

-Je me souviens d'un capitaine qui eu à coeur l'honneur de défendre l'honneur de son Comté et qui a su aplanir une certaine animosité entre deux régnants.

Ce que je nomme concessions raisonnées c'est tout ce qui ne touche ni à l'unité du Royaume, ni à son autorité légitime incarnée par nos institutions.
Ce que je propose...l'implication réelle de toutes les Provinces dans la gouvernance du Royaume...Tous on devoir de participer activement au grand oeuvre...Il est trop aisé de se plaindre de loin tout en refusant débat collégial ouvert et pragmatique.
Des aménagements sont possibles tels que plus de souplesse sur des traités commerciaux avec des nations estrangeres par exemple...si contre partie financiere ou militaire il y a...
Si le Ponant veut la paix, nous la ferons, mais si sa paix est à l'exemple de sa derniere proposition de traité...Il ne peut y avoir de paix bradée, concessions n'est pas compromission, à l'instar de certains je ne compte pas signer une paix au rabais.
La France n'est point auberge ou l'on mange à la carte...C'est tout le menu ou rien !

Quand à ma position sur les Ordres Royaux...
Sacez que je susi moi même Haut dignitaire de l'Ordre Teutonique, même si ce dernier n'est point reconnu en France.
J'ai haute opinion des Odres Royaux et forte estime pour leur implication récente aux cotés de la France loyale et combattante.
Leur mission ne saurait estre remise en question bien au contraire !

Alexandre écouta le candidat parler de son programme pour le Royaume, puis provocateur comme il savait l'etre. Non il ne parlerait pas du Rouergue, que pas plus de la Guyenne, que pas plus du Limousin que d'un autre...Mais du Royaume de France

Comte le Ponant n'a pas voulu la paix proposée par feue notre Reyne. Quel seront vos arguments pour les amener à la signer puisque si je comprends bien vous serez proche de Sa Majesté Nebisa sur ce point ?

S'agissant des institutions Royales, je vous ai entendu dire que chacune des provinces devraient participer a l'avenir du Royaume. Qu'est ce que cela sous entend pour vous ?

Comptez vous réformer les institutions Royales dans leur fonctionnement ? Si oui comment? lesquelles ? Placerez vous vos amis au détriment du fonctionnement général ?

Officier Royal, il était et aurait eu beaucoup de choses à dire...

Je ne suis point d'accord avec vous sur les armées. Celles ci ne sont pas que Royales ou Comtales ou Ducales. Les armées privées existent

-Comte...Je ne suis point magicien, j'ai fait contre proposition d'ouverture au Ponant.
Je ne puis aller au dela...Comme je l'ai dit il y a quelques instants, je en braderai rien.
Le Ponant est quasiment ruiné, la Bretagne sous peu risque d'avoir une autre guerre à mener, le bloc se fissure...
Je ne doute point que par la force des choses les points de vue se fassent beaucoup plus mesurés.

J'attends des provinces implication et participation accrues...
Aux Etats Généraux que je me propose de convoquer, aux Conseils des Feudataires et de la Pairie. Les représentants de nos institutions seront à mes cotés pour annimer ce nouvel élan et juger de la pertinence de l'ensemble, comme ce fut toujours et sera.

Comment puis je vouloir réformer des institutions qui pour moi sont plus qu'à la hauteur même si des imperféctions demeurent...Nous discuterons sereinement avec les interressés. Rassurez vous, je ne suis point adepte ni de chasses aux sorcieres ni de chaises musicales. Les deux mamelles de toute institution royale sont fidélité et compétences...Quil en manque une et c'est tout l'édifice qui s'écroule.
Voyez mes cinq mandats Comtaux en Périgord, ils sont plus parlants que tout ce que je pourrai vous dire céans.

Les armées privées relèvent d'une Province qui leur baille agrément Comte...
Toute province baillant agrément en assume les conséquences...Armée privée, Franche ou portant le nom que vous voudrez. Il n'y a point de capitaines anonymes mais capitaine d'armées battant un pavillon...

Zutttt Alexandre était déçu....Il n'etait meme pas magicien le candidat devant eux réunis....

La Bretagne aurait une nouvelle guerre bientôt ? Contre qui ?

Il se sentit bête mais comme il était plongé dans la merdasse du Rouergue , il ne pouvait être partout.

Toutes les armées n'ont pas un agrément non plus.

Et de sourire au Comte.
-Je ne puis en parler à ce stade vous le comprendrez...
Et de reprendre sur les armées.
-Il est vrai qu'elles n'ont pas toutes agrément mais toutes ont reçu autorisation de se consituer quelque part...Ce qui revient au même en terme de qui en est responsable à mes yeux.

Sérennisse Nombre de messages : 361 Age : 37 Date d'inscription : 24/05/2008

Dans son coin, la Vicomtesse écouta attentivement les échanges. Et si le besoin se faisait ressentir, elle poserait des questions aussi.

Sérennisse Nombre de messages : 1147 Date d'inscription : 04/09/2010

Après avoir débattu, le temps avait filé.Les résultats du premier tour étaient désormais connus :

Vonafred versus Eusaias. La semaine promettait d'être haletante.

(je verrouille. Un grand merci pour vos participations. Wink

)