Demande de seigneuries - Vicomté des Cars

Citation :

A Ingeburge von Aldenfeldt-Oldenbourg, dite Phylogène, Héraut plénipotentiaire en charge de la marche du Limousin et de la Marche, Duchesse d'Auxerre, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

La présente a pour objet mon souhait, après due lecture et acceptation de l'addendum relatif aux seigneuries dites issues de mérite, d'attribuer deux fiefs relevant de la Vicomté des Cars à deux personnes qui me semblent particulièrement méritantes.

La première, bien que de mon sang, a su me prouver sa valeur dans son engagement aussi bien au service de la Couronne de France, au sein de l'Ordre royal de la Licorne, dont elle est Ecuyère, qu'au service du Comté du Limousin et de la Marche. A Aldraien Sybell Carsenac, je souhaite donc octroyer les terres de Saint-Julien-le-Vendonais.

Le second est également Ecuyer de l'Ordre royal de la Licorne, et s'est distingué à mes yeux par la droiture et la pureté de son âme. Refusant de répondre à une levée de ban poitevine qui avait pour objectif avoué d'aller guerroyer contre la Touraine, préférant son engagement au service de la Couronne de France à un titre qui lui avait été attribué voici des années, il s'est vu renvoyé à la roture pour un acte qui ne faisait que prouver sa noblesse. Je souhaite donc octroyer à Phil1 de Valois les terres de Maisonnais-sur-Tardoire.

Je me tiens à votre disposition pour répondre à toute question ou vous fournir tout renseignement dont vous pourriez avoir besoin. Par ailleurs, conscients que vos responsabilités et charges sont lourdes et multiples, nous nous conformerons à la date qui vous arrangera ainsi qu'au lieu qui vous semblera le plus adéquat pour la cérémonie d'échange des serments vassaliques.

Puisse le Très-Haut veiller sur vous et les vôtres.

Fait à Chinon, le dix-neuvième jour d'août mil quatre cent cinquante-neuf.

Citation :

Citation :

A Sindanarie Carsenac, vicomtesse des Cars, dame du Freyssinet et de Viam,
Salut.


Ma dame,

Bonne note a été prise de vos demandes d'anoblissements et vous recevrez une réponse à ce propos quand les vérifications d'usage tenant tant aux impétrants qu'aux fiefs concernés auront été effectuées. Période estivale oblige les délais usuels seront de fait allongés.

En attendant, recevez, ci-joint à cette lettre, le dessin de votre nouveau blasé réalisé selon vos indications quant à la partition.


Que le Très-Haut vous garde.

Phylogène.

Citation :

Profitant de quelques jours d'inaction forcée, une Carsenac se mit en devoir de rattraper le retard de courrier qui s'amoncelait dans son esprit. Après un envoi au Duc de Touraine, avant un à l'Evêque de Limoges et d'autres plus personnels, la jeune femme se fendit donc de deux lettres, à destination des Maréchales d'Armes ayant officié ou officiant en Limousin.

Citation :

A Ingeburge von Aldenfeldt-Oldenbourg, dite Phylogène, Duchesse d'Auxerre, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

Ma Dame,

Je vous remercie pour votre réponse ainsi que pour le dessin que vous m'avez transmis.

Puisse le Très Haut vous protéger également.

Fait à Chinon, le vingt-troisième jour de septembre mil quatre cent cinquante-neuf.

Citation :

A Ninaève de Gaudemar, dite Dauphiné, Vicomtesse de Clermont-en-Trièves, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

Ma Dame,

Je me permets de vous contacter au sujet d'une demande d'octroi de seigneuries dépendant du fief des Cars faite auprès de Phylogène. Connaissez-vous l'état d'avancement de cette demande ? Avez-vous eu les pièces et renseignements nécessaires ?

S'il vous manque quoi que ce soit, je me ferai un devoir de vous le faire parvenir dans le plus bref délai.

Puisse le Très Haut vous garder en ces temps de troubles.

Fait à Chinon, le vingt-troisième jour de septembre mil quatre cent cinquante-neuf.

Citation :

De Nynaève de Gaudemar
Maréchale d’arme Royale, dict Dauphiné
Vicomtesse de Clermont en Trièves

A
Sindanarie Carsenac,
Vicomtesse des Cars,

Par la présente, j’accuse réception de votre demande d’anoblissement. Que je dépose aujourd’hui même en salle des caducées à Saint-Antoine. Je reviens vers vous rapidement, sous moins d’une semaine j’espère, afin que puisse s’organiser la cérémonie en date et lieu à votre convenance.
Pouvez-vous me certifier par retour du courrier, qu’aucun de vos futurs vassaux n’ont eu prise avec la justice qui puisse nuire au vivre noblement imposé par le codex.
Comptez sur ma diligeance,
Qu’Aristote vous ait en sa sainte garde, très respectueusement,
Nynaève de Gaudemar, dict dauphiné

A Limoges, le vingt-cinquième jour du mois de septembre de l’an de grasce MCDLIX.

Citation :

A Nynaève de Gaudemar, Maréchale d’armes Royale, dite Dauphiné, Vicomtesse de Clermont en Trièves, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

Je vous remercie d'avoir si rapidement répondu. Pour ce qui est de la date et du lieu de la cérémonie, je m'arrangerai pour me rendre disponible quand cela vous arrangera. Pour le lieu, je vous suggère Les Cars, où vous serez naturellement la bienvenue en amont et en aval de la cérémonie.

Pour autant que je sache, ni Phil de Valois ni Aldraien Carsenac n'ont eu affaire à la justice. Etant témoin de leur engagement au sein de l'Ordre royal de la Licorne, dont ils sont respectivement Ecuyer et Errante, j'ai toutes raisons de les croire probes et droits, fondamentalement honnêtes et conscients de leurs devoirs. Cependant, il vous faut savoir que Phil a été destitué d'une seigneurie de mérite en Poitou : ayant suivi la Licorne plutôt que répondu à une levée de ban, laquelle avait pour but avoué de défendre le Ponant, refusant de céder au chantage qui s'ensuivit, il s'est vu privé de la jouissance de ses terres quelques jours avant que le régnant poitevin soit déclaré félon. Néanmoins, ni lui ni Aldraien n'ont été, à ma connaissance, accusés ou condamnés pour trouble à l'ordre public, brigandage, trahison ou haute trahison.

Puisse le Très-Haut vous garder. En vous remerciant, avec tout mon respect,

A Chinon, le vingt-cinquième jour de septembre mil quatre cent cinquante-neuf.

Citation :

A Arnaut de Malemort, dit Marche, Comte de Turenne, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

Par la présente, nous entendons vous faire savoir comment nous souhaitons user des terres de Saint-Julien-le-Vendonais, dépendant de la Vicomté des Cars.

Liée par une affection profonde à la fille adoptive de notre cousine Aldraien de Malemort-Carsenac, Marie-Amelya, plus connue sous le nom de Mahelya au sein de notre Comté, nous souhaitons la doter de terres lui permettant de conclure mariage noble. Notre cousine, actuellement notre vassale par le fief évoqué précédemment, nous a fait savoir par missive qu’elle donnait son accord pour que Saint-Julien-le-Vendonais soit confié à Mahelya.

Nous souhaitons donc que cérémonie ait lieu au plus tôt afin d’acter ce renoncement de notre cousine et de recevoir le serment vassalique de la jeune Marie-Amelya. Etant le Héraut de notre beau Comté, vous êtes le témoin héraldique idéal pour entériner cet échange et valider la nouvelle attribution de Saint-Julien-le-Vendonais.

Puisse le Très-Haut vous garder, vous ainsi que les vôtres.

Rédigé et scellé le deuxième jour du mois de juillet de l’an de grâce mil quatre cent soixante.

S.C.

Citation :

Je, Arnaut de Malemort, héraut d'armes royales dit Marche,
A vous, Sindanarie Carsenac, vicomtesse des Cars,

Salut.

Même après moult relecture demeure encore une zone d'ombre : est-ce vous qui souhaitez reprendre le fief de Saint-Julien-le-Vendonais ? Ou est Aldraien Carsenac qui y a renoncé ? Afin de pouvoir acter la disponibilité du fief, il me faut une lettre de renoncement émanant d'Aldraien Carsenac, soit une lettre de vous-même, attestant votre volonté de reprendre votre seigneurie. C'est indispensable. Afin de faciliter le futur octroie, et de ne pas retarder le mariage, je débute immédiatement les préparatifs. Il me faudra donc savoir si la jeune Marie-Amelya est pleinement majeur.

Je reste dans l'attente de votre réponse,

Marche

Citation :

A Arnaut de Malemort, dit Marche, Comte de Turenne, etc.,
De Sindanarie Carsenac, Vicomtesse des Cars, etc.,

Respectueuses salutations.

Veuillez me pardonner le délai de réponse, les affaires du Comté nous ayant fort occupée dernièrement.

Nous souhaitons reprendre le fief de Saint-Julien-le-Vendonais et en avons fait part à notre encore vassale Aldraien. Elle a entendu notre choix et s'est rangé à notre avis. De fait, j'atteste par la présente vouloir reprendre ladite seigneurie, afin de l'octroyer à la jeune Marie-Amelya, plus connue sous le nom de Mahelya.

Pouvez-vous nous faire savoir quand une cérémonie pourrait avoir lieu afin de lui confier officiellement ces terres ?

Puisse le Très-Haut veiller sur vous ainsi que les vôtres.

Rédigé et scellé le neuvième jour de juillet mil quatre cent soixante.

S.C.