[20/08/1461] TAOP Miya

Type d'infraction: TAOP, non respect du décret concernant les berrichons.

Date et lieu de l'infraction: le 20 août 1461 à Guéret

Accusé: Miya

Preuve de son arrivée:

Douane du 20 août 1461:

Citation :

Miya Royaume de France Duché du Berry Saint-Aignan actif 0 39 165.97 tisserand a

Toujours là au 23 août 1461:
Se trouve à l'heure actuelle en taverne municipal de Guéret, y va tous les jours et y reste longuement.

Texte de loi enfreint:

Citation :

De nous, Gueldnard, Comte du Limosuin et de la Marche,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Salutations,
En ce jour, 22 juillet de l’an de grâce 1461, déclarons l’état d’urgence dans notre Comté suite à l’attaque perpétrée par une armée de brigands sous agrément Berrichon le 21 juillet.
Qu’il soit su que tout ressortissant Berrichon est interdit en notre Comté , et que tout Berrichon déjà en nos terres ce jour, est prié instamment de quitter notre Comté dans les 24 heures sous peine de poursuites , voire de listage par nos armées.


Rédigé et Scellé le 22éme jour de Juillet de l'an 1461 à Bourganeuf

Diantre, on ne chôme pas ici !

Citation :

**Le procureur pénétra dans le tribunal munie de quelques parchemins. Arrivée à son office, elle prit la parole.**

En ce vingt-troisième jour d'août de l'an d'Horace 1461, moi, Hildegarde von Brunswick, procureur du Limousin et de la Marche, au nom de Mahelya d'Elicahre-Kierkegaard, régente des terres susmentionnées, ouvre l'audience qui verra comparaître dame Miya pour faits de trouble à l'ordre public.

**La veuve se tourna vers l'accusé.**

Accusé, levez-vous ! Vous comparaissez devant Victoire des Charmilles, ancienne comtesse du Limousin et de la Marche, ci-devant juge des terres susmentionnées. Dans son infinie mansuétude, la cour vous donne le droit de vous défendre à deux reprises. Remerciez Dieu de vous confier aux soins d'une cour par tant débonnaire, et exprimez-vous avec le respect dû au rang de notre juge.

**Elle reprit alors sa posture habituelle, droite devant le magistrat assis.**

Dame Miya est accusé d'avoir bravé l'interdiction faite à tout Berrichon de résider en Limousin-Marche. La simple convocation de l'accusée dans ce tribunal est la preuve de sa présence en Limousin-Marche, or le 22 juillet le comte Gueldnard a ordonné à tous les Berrichons de quitter le comté sous 24h. Ce décret a été affiché en gargote, à la vue de tous. Je joins le décret concerné.

Citation :

De nous, Gueldnard, Comte du Limosuin et de la Marche,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Salutations,
En ce jour, 22 juillet de l’an de grâce 1461, déclarons l’état d’urgence dans notre Comté suite à l’attaque perpétrée par une armée de brigands sous agrément Berrichon le 21 juillet.
Qu’il soit su que tout ressortissant Berrichon est interdit en notre Comté , et que tout Berrichon déjà en nos terres ce jour, est prié instamment de quitter notre Comté dans les 24 heures sous peine de poursuites , voire de listage par nos armées.


Rédigé et Scellé le 22éme jour de Juillet de l'an 1461 à Bourganeuf

Accusé, vous trouverez un exemplaire des lois comtales en gargote. Le Limousin-Marche ne dispose actuellement d'aucun barreau mais cette cour vous autorise à faire appel à un avocat extérieur (avocat du Dragon ou autre). Vous pouvez appeler un ou deux témoins pour vous défendre. Vous êtes sommé de rester en territoire limousin durant toute la durée de votre procès : toute fuite serait une circonstance aggravante.

Tu n'avais rien besoin d'autre avant de le lancer?

Ce genre de cas est le plus simple : on ne peut pas accuser une personne ne se trouvant pas dans le comté, donc sa convocation au tribunal est la preuve irréfutable de sa présence.

HRP : LJD Kiboki, tu te sens capable de prouver la « nationalité » berrichonne de l'accusée de manière RP ? Car en fait la fiche n'est pas très RP... Si tu t'en sens capable je t'appelle à témoigner.

Citation :

Première plaidoirie de la défense

* Ecoute le procureur jusqu'à la fin pis s'gratte la joue perplexe *

Euh... Je ne suis pas Berrichonne mais Germanique, une simple voyageuse voyez... Je me demande ce qui vous fait dire que je suis du Berry! Peut-être parce que pour entrer dans vot' duché j'ai du y passer... Votre logique est impeccable!! Mais permettez moi de vous dire que c'est carrément ridicule.

*soupire*

Je suis en route pour le sud, je ne reste pas chez vous, je ne fais qu'y passer et vous serez gentille de ne pas m'inventer de nouvelles origines...

* Les zieute lasse *

[Kiboki n'a jamais discuté avec cette personne en taverne donc je ne vois pas trop comment elle pourrait témoigner ]

[Un truc comme un rapport de douanes ? Mais à tourner RP. Personnellement je trouve le lavabo/dufric pas très RP...]

(N'y a t'il pas d'autres persos qui ont discuté avec ce perso en taverne ? Kazel par exemple ? )

J'ai un souci concernant cette affaire, et oui, encore un. La blondine commençait à en avoir assez d'être témoin, mais elle ne pouvait laisser la justice du Limousin se faire ainsi bafouer.

J'ai rencontré Miya en taverne hier soir, mon frère Clealan était présent, il lui a demandé d'où elle venait, ce à quoi elle a répondu venir d'Armagnac.

Il suffit donc d'appeler Clealan à la barre et pour le verdict de faire comme les autres.
Le point positif, c'est que tout arrive en même temps donc un seul changement.

C'est ce qui arrive quand on n'a un juge trop mondain  

Je vais expliquer à Clealan pourquoi il va être appelé à la barre, et je resterai à lire encore un jugement que je n'aurai pas écrit.  


Je suis mondaine, moi ?

Et d'exploser de rire aux propos de Kiboki.

Clealan appelé à témoigner, merci Victoire de vous être proposée pour lui expliquer. Et désolée de vous voir quitter le tribunal une troisième fois... Puis-je vous demander d'expliquer la situation au conseil ?

Je lui ai envoyé un message pour lui expliquer, ce qui est tout à fait normal.
Vous n'êtes en rien dans le fait que je sois à nouveau obligée de quitter le tribunal, c'est faute à ... ma "mondanité" . Et de sourire amusée.
Je vais faire part de ce nouveau problème au conseil de ce pas.

L'accusation a appelé Clealan à la barre

Voici son témoignage :
Arrive à la barre une convocation à la main,

Bonjour Vostre Honneur,

Je suis Clealan des Charmilles et j'ai rencontré Dame Miya en taverne, pendant la conversation que nous avons eue elle m'a confié qu'elle venait d'Armagnac, qu'elle voyageait. J'avoue que j'ai cru reconnaitre un léger accent berrichon mais elle n m'a pas dit où elle résidait exactement.

Voilà tout ce que je sais de cette Dame.

Monsieur le juge, il s'agit visiblement d'une erreur. Je demande la relaxe de l'accusée et lui présente les excuses du parquet.

Verdict

Citation :

*Son sourcil droit vers le haut, Anantee portait grande attention à chaque étape du procès. Quand fut venu le réquisitoire du procureur, elle inspira puis rendit son verdict.*

Merci pour vos témoignages et réquisitoires.

Victoire des Charmilles, ancienne comtesse du Limousin et de la Marche, actuel Juge du Limousin et de la Marche est impliquée dans cette affaire. Chacun sait que nul ne peut être juge et parti. C'est ainsi qu'en ce jour du trois septembre de l'an de grasce 1461, nous, Anantee d'Alenvry, Juge extraordinaire du Limousin et de la Marche pour cette affaire, au nom de notre Comtesse régente Mahelya, allons rendre notre jugement dans l'affaire de trouble à l'ordre public concernant Dame Miya.

Attendu que l'accusation n'a aucune preuve, si ce n'est que l'accusé a, je cite,"un léger accent Berrichon", nous ne pouvons rendre différent verdict que la relaxe totale et complète du prévenu.

Justice est faite, l'audience est levée!

Archivé 6/9/61
HvB