Statuts de la noblesse du Limousin et de la Marche

Voici un nouveau jet concernant le statut de la noblesse.

Citation :

Statuts de la Noblesse du Limousin et de la Marche

Dans le présent texte, l’on entend par Noblesse titrée, les détenteurs d’un fief accordé par un Comte du Limousin et de la Marche ; par Famille noble les membres d’une famille du Limousin et de la Marche vivant noblement, tels Brassac, Chenevières, Estaing, Ysengrin, etc. par Vassal, un seigneur ou une dame tenant un fief d’un Noble titré du Limousin et de la Marche. Le terme de noble englobe donc tous ces cas de figure.

La noblesse titrée doit hommage au comte du Limousin et de la Marche. Elle jure fidélité au comte et prête serment de défendre le Comté à l’occasion d’une cérémonie organisée par le nouveau Comte.

Quand Limoges sera ouverte, les nobles titrés pourront rendre hommage en personne, dans la capitale du Limousin. Les nobles titrés qui auront fait le déplacement toucheront une rente en fonction de l’importance de leur fief, et donc du nombre potentiel de vassaux à leur charge.

En contrepartie de ladite rente, le noble titré devra au Comte, des journées de service armé.
Ces journées de service armé devraient consister à répondre à la levée de l’Ost du Limousin et de la Marche, et en journées de patrouille, à la discrétion du Comte et de ses conseillers militaires.
Le noble titré peut assurer lui-même ces journées de service ;
Il peut se faire remplacer par un vassal ou un ami, noble de préférence ;
Il peut se faire accompagner d’un ou plusieurs vassaux, d’amis, de troupes à sa solde ;
Chaque homme, ou femme, en armes accompagnant le noble compte pour une journée de service.
Lorsqu’il arrive au terme du nombre de jours de service armé dû, le noble titré est libre de quitter l’Ost, mais son serment et son honneur l’invitent à mettre tous ses moyens au service du Limousin et de la Marche. Il est en droit d’attendre la bienveillance de son suzerain pour les services et les efforts consentis.
Le Noble titrée tiendra le compte de ses journées de service à l’hérauderie du Limousin et de la Marche, avec l’aide du héraut. On s’abstiendra de la gestion pesante de preuves. La relation entre un Comte et sa noblesse est fondée sur la confiance et l’honneur. Si quelconque forfaiture était avérée, cela entacherait l’honneur et la réputation des nobles incriminés.

Afin de remplir son devoir, la noblesse dispose des privilèges suivants :
Les nobles titrés et leurs vassaux portent librement l’épée ;
Les nobles titrés ont le droit de constituer des groupes armés, et n’ont de comptes à rendre en la matière qu’à leur suzerain. Un vassal peut prendre la tête d’un groupe armé, avec l’autorisation de son suzerain ;
Les nobles titrés sont bien évidemment exemptés d’impôt, taxes et levées extraordinaires.

Bendalf Ysengrin du Malpertuis
YCJ

Comme vous le voyez, de nombreuses questions restent en suspens:
- montant de la rente et nombre de journées de service dues;
- tout un chapitre à élaborer et une réflexion à mener sur l'Ost: à qui obéit-il directement? au comte? au connétable? au capitaine (qui aura a priori les moyens matériels de gérer l'armée comtale)?
- j'élude la question de l'interférence avec la Compagnie d'Ordonnance, il n'y a pas d'interférence, il ne doit pas y en avoir! L'Ost est là pour apporter une force militaire d'appoint. D'ailleurs, il faudra statuer sur le statut des nobles engagés dans la Compagnie: le plus simple étant qu'ils ne touchent pas de rente et ne sont donc pas astreints au service armé.

Notre noblesse est dèja peu prèsente et on va la payer? Je rappelle que dans certaines province , certain titres de seigneurs sont vendu (et donc rapporte, il ne coute pas..)

Puis je savoir ce qu'est exactement ce texte et d'où il est issus? (proposition ou non et de qui, chose voté, emanant de l'heralderie...)

Et voici, j'ai rajouté ma signature, comme cela il n'y a plus de confusion possible.
Il y a deux semaines environ, Krald a initié un débat sur le rôle de la noblesse. C'était l'occasion de proposer les idées que j'ai défendu au cours de la campagne pour les dernières élections comtales.
Ce texte est une tentative de synthèse de ce débat, j'y reprends les principes qui me paraissent intéressants. Le débat reste ouvert, et le texte a perfectionner. Prenez cela comme des revendications de la noblesse.
Je suis surpris que ce débat vous ait échappé, vous qui êtes partout et connaissez tout le monde.
Selon vous, il est important d'agir, même hors du Conseil. Eh bien voyez, j'en ai toujours fait ainsi; le texte actuel de la Compagnie d'Ordonnance, je l'avais élaboré, soumis au débat, puis il a été proposé au Conseil... et je n'étais à l'époque qu'officier.
De même Sytral, agent expérimenté du Guet, a proposé un texte concernant l'organisation des maréchaux au cours de la campagne. Je suis sûr que le Conseil se penchera dessus.

Deux petites remarques :

- pourquoi la rente que vous évoquez est fonction du nombre de vassaux ? M'est avis qu'elle devrait plutôt être fonction du rang de noblesse arborée
Les vassaux n'auraient d'utilité que de se substituer à leur seigneur lors des patrouilles ou mobilisation. Libre au suzerain d'accorder le dédomagement adéquat.

- qu'en est-il des concubins ? sont-ils également tenu à l'Ost et autres devoirs des nobles et donc de même légitimes pour toucher une rente ?

J'avais une autre idées en tête mais elle m'est sortie de l'esprit...

Alors je dissipe le malentendu, quand je parle de l'importance du fief, je veux parler du rang du noble titré: seigneurie, baronnie, vicomté ou comté. Le nombre de vassaux n'entre pas directement en compte: un vicomte aura potentiellement plus de vassaux qu'un baron, ou qu'un seigneur (qui lui n'a techniquement pas de vassal).

Pour ce qui est des époux et épouses, ils peuvent se substituer au noble titré, au même titre qu'un vassal, pour les patrouilles et convocation de l'Ost; j'imagine qu'ils ont les même privilèges, mais je ne pense pas qu'il faille les doter d'une rente. Sauf en cas de décès ou de disparition du conjoint (et en l'absence d'héritier).

Après réflexion, je pense que la rente devrait être calculée sur la base suivante:
chaque journée de service pourrait être indemnisée au minimum de 7 écus et au maximum d'une dizaine d'écus, pas plus. La rente permet donc au noble de se nourrir lorsqu'il est en campagne, et guère plus. Ainsi la levée de l'Ost ne serait point trop onéreuse.