[Vicomté] Ayen

Citation :

Ayen - Aiént

[Vicomté] Ayen Ariadn10

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Héraldisme
Fief vicomtal
Description du Blason : tiercé en fasce, au premier d'or aux deux macles de sable, au deuxième écartelé de sable et d'or à la croix écartelée de l'un dans l'autre, au troisième de sable aux deux macle d'or
Ancien nom :
Étymologie : gaulois ”aginn ” qui signifie : hauteur.
Devise :
Actuel Seigneur : Ariadne
Ancien Seigneur :
Nom des habitants : Ayennois(es)

Seigneuries historiques :

Seigneuries RR octroyées :

Généralités historiques

Il semble que ce soit, vers 850, sous le règne de Charles le Chauve, au cours de l’époque troublée qui suivit la mort de Charlemagne que les vicomtes de Limoges décidèrent de faire bâtir une forteresse sur cette butte prédestinée pour la surveillance des alentours et surtout pour la défense. Ayen devint d’ailleurs presque immédiatement le fief de la famille Bernard, originaire de Bré. Vers l’an mille, les Bernard, féaux du vicomte de Limoges, abandonnèrent d’ailleurs leur nom patronymique pour adopter celui d’Ayen. A cette même époque, Ayen était également le siège d’une prévôté religieuse placée sous le patronage de St Laurent et dépendant de l’Abbaye de Solignac.

C’est précisément au sujet de l’église, qui n’était peut-être alors que la chapelle du château, mais dont la propriété était revendiquée à la fois par l’Abbé de Solignac, par l’évêque de Limoges et par le doyen de St Yrieix que le village connut ses premières graves tribulations. Il y eut violences, invasion de l’église, enlèvement d’offrandes, capture et mort d’hommes. En 1137, Ayen, comme toute l’Aquitaine, est réuni au royaume de France par le mariage d’Aliénor et de Louis VII, mais dès 1152, après répudiation d’Aliénor, l’Angleterre en devint propriétaire par son remariage avec Henri II Plantagenêt. La guerre durera trois siècles.

Olivier de Lastours périt au siège du château d’Ayen en 1181. Ce château fut notamment occupé par le fameux Richard coeur de Lion. A ces épreuves s’ajoutent bien entendu celles qui résultent des guerres privées auxquelles se livrent sans cesse les barons limousins qui profitent de cette période d’anarchie pour défendre leurs intérêts particuliers. Le vicomte Gui de Limoges, propriétaire de la Châtellenie d’Ayen est particulièrement agité et agressif et son fils Olivier trouvera la mort sur les remparts d'Ayen. Ces ravages avaient considérablement fait diminuer la population vers 1277 la châtellenie ne comptait plus que 700 feux, c’est à dire 3 à 4 fois plus qu’aujourd’hui. En 1380 les anglais réoccupent Malemort et Ayen. En 1415, les brivistes soutenus par le roi Charles VI abattent le château de Malemort. Les survivants anglais qui l’occupaient se réfugient alors à Ayen et recommencent à ravager la région : ” les anglais, maîtres du château d’Ayen descendaient dans la plaine comme des oiseaux de proie. ” En 1416 les paysans et les artisans du village, sous la conduite d’un certain Jean Dupont de Limoges, rejoints peu après par des guerriers français, mettent le siège au château. Après 17 jours de blocus, vaincus par la famine et la soif, les anglais se rendent. Afin d’éviter que la forteresse ne retombe aux mains de l’ennemi, Jean Ier de Comborn, seigneur de Treignac et futur chambellan de Charles VII recevra mission de raser la château d’Ayen. Les plaies d’Ayen sont longues à guérir car en 1456, lorsque Alain d’Albret, devenu par mariage vicomte de Limoges, cède la paroisse d’Ayen à Gillet d’Aubusson, il précise : ” les gens y sont merveilleusement pauvres “. Vinrent les pestes de 1547, 1549 et 1563, et à partir de 1569 durant les guerres de religion, les pilleries se renouvellent. C’est à cette époque qu’est détruit le ” Temple d’Ayen “, jadis puissante commanderie Templière dépendant du grand prieuré d’Auvergne. Enfin voici la paix civile de 1598 avec l’édit de Nantes, l’ordre, la prospérité et la poule au pot.

Vestiges préhistoriques et antiques

Architecture civile

Ayen est un pays d’eau, ainsi des fontaines ont surgi dans le village, comme ci-dessus cette enigmatique fontaine de "L’Homme qui crache" située dans le Bas Ayen.
Château d'Ayen

Architecture sacrée

L’église d’Ayen-Bas fût construite au XIIème siècle par la puissante famille des Bernard qui fît bâtir ou rebâtir la plupart des églises de la région. Elle était unanimement considérée comme un joyau architectural. Si, comme toutes les églises de cette époque, elle constituait un refuge pour les pauvres et les malades, elle fût aussi le théâtre de nombreuses violences tout au long de son histoire. (A la suite de rivalités entre Ayen-Bas et Ayen-Haut, sa démolition fût décidée le 6 mai 1894. Une nouvelle église fût construite à Ayen-Haut au début du siècle suivant, intégrant quelques éléments de l’ancienne église qui témoignent de sa beauté : les modillons, les pentures de la porte principale et les enfeus sont très bien conservés. Des photos de l’ancienne église et de la vie à Ayen vers 1900 sont collectées par l’association des Amis d’Ayen et visibles à l’Office du Tourisme.)
L’Eglise Sainte-Madeleine : Célèbre pour ses enfeus classés du XIIème siècle (date à laquelle elle a d’abord été édifiée, puis détruite au XIXème siècle et reconstruite) et ses pentures du XIV°siècle, l’Eglise d’Ayenoffre également une belle collection de modillons .

Sources :
http://www.ayen.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ayen
http://www.france-voyage.com/communes/ayen-3860.htm

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, Nous, Thomas de Clérel, Duc de Dun-le-Roy, Roy d'Armes & Pair de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de dame Antoinette Diane, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité vicomtale pour elle-même comme les lois héraldiques l'y autorisent sis au fief nommé Ayen en Limousin et Marche.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Ayen est bien fief du comté de Limousin et de la Marche.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est tiercé en fasce, au premier d'or aux deux macles de sable, au deuxième écartelé de sable et d'or à la croix écartelée de l'un dans l'autre, au troisième de sable aux deux macle d'or.

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques.

Fait le vingt et unième jour du mois de Janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

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