[10/01/60] Nevgerel - Tentative de révolte TAOP

Capitaine Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 18/05/2011

Acte d'accusation énoncé par Icarasht, alors Procureur :

Citation :: Mon cher, mon cher... Franchement, lancer cette accusation de révolte à Limoges à votre encontre ne me passionne guère. Vous étiez avec moi le soir même, en taverne et je courtisais activement la princesse Coline avec plus de succès que vous. Certes, nous avons bu plus que de raison et donc pour l'instant je vais mettre tout ceci sur le dos de l'alcool.
Visiblement, vous ne supportez plus ma bâtarde, Angeline, comme Bourgmestre et vous l'avez fait savoir à tout le monde. Un choix comme un autre. Mais expliquez-moi donc l'intérêt de le faire deux jours avant les élections. Pour tendiez le bâton pour vous faire battre. Allez, expliquez à tout le monde ce qui vous a pris et peut-être appellerais-je à la clémence

Première plaidoirie de la défense :

Citation :: Cher Messire de la Procure, Comte Icarasht, Monsieur le Père de l'inculpée,

Quoique les brumes éthyleuses aient conservé dans leurs épaisseurs la plus grande partie de mes souvenirs concernant cette soirée, je me rappelle encore assez bien la petite Princesse et les filets que vous lui tendiez, lesquels je le concède bien volontiers, étaient pourvus d'un meilleur maillage que les miens. Toutefois, pour juste mémoire et bonne compréhension, je préciserai d'une part que ma plus grande passion avec les femmes, c'est de tout rater, ce que je m'efforce d'accomplir le mieux possible aussi bien que le plus souvent. D'autre part **levant la main droite** j'ai tout de même chipé le privilège du "chambellan", et cela ne fut pas un maigre fait d'arme, je connais des tables rondes où l'on ne se lasserait pas du récit **regardant dans la salle si Coline est visible et si elle tourne pivoine**.

Pour l'intelligence du jury, je poursuivrais un instant ce préambule en signalant que je connais l'Accusée, prénommée Angeline des Yris depuis fort longtemps puisqu'à notre première rencontre elle portait ses guenilles de vagabonde et promenait partout l'ombrage boudeur de son caractère impossible ainsi que sa vilaine frimousse à moustache. Il fallut bien peu de temps avant qu'elle ne goutât la fraicheur d'une cellule en retour de tous les dérèglements de sa conduite dont elle harassait les bons villageois. J'en peux témoigner d'autant mieux que je travaillais alors pour la maréchaussée.

Comme vous l'avez finement déduit, j'estime que la Prévenue mérite les pires châtiments et les plus nombreux, dressés pour elle selon des suites inédites et dans des assortiments étudiés pour faire date dans l'Histoire. Dans ce noble dessein, j'ajoute que je propose très généreusement ma candidature pour assumer cette difficile fonction.
Je m'en suis pris à elle quelques jours avant la fin de sa mission à la mairie pour la raison exacte que ça ne lui laissait pas assez de temps pour se venger tout en jetant sur ses mandats cette tache superbe du gâchis, cette délicieuse éclaboussure de l'imperfection, la délicate infamie de l'ombre au tableau, enfin et pour tout dire cette petit signature nevgerelienne qu'elle gardera pour jamais dans son coeur à ma plus grande joie.

Permettez que j'observe une minute de silence pour jubiler pleinement.
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Merci.

Je vais à présent me retirer en cédant la place à Antoine, qui ne connaît pas la Coupable et dont le témoignage par conséquent ne peut être que de la plus grande justice.

Réquisitoire de l'accusation :

Citation :: C'est à coucher dehors vos histoires quand même... Que jugeons-nous dans cette affaire, un homme accusé de s'être rebellé, ou une histoire de clocher sans intérêt ? J'ai de plus en plus l'impression que tout ceci est parti d'un cadre privé et devrait rester dans le cadre privé.
Vos querelles personnelles n'intéressent pas la Comtesse et il est dommageable que la Justice de sa Grâce se retrouve à officier pour pareille futilité. Nevgerel, que vous trouviez ma fille à votre goût et que cela ne soit pas réciproque, je le conçois aisément. Que cela ait dégénéré en guérilla, je le conçois également. Mais ne vous leurrez pas, je ne consentirais à vous donner sa main que lorsque vous pourrez aligner un titre correct.
Je vous suggère donc, à l'avenir, de ne plus boire avant de venir faire l'imbécile en place publique. Certains sont morts pour moins que ça.
Comprenez-vous que vos histoires personnelles n'ont pas ainsi à déranger la tranquillité du Comté ? Saisissez-vous qu'appeler à la révolte pour de telles futilités n'est guère malin et potentiellement très dangereux pour votre personne ?

Dernière plaidoirie de la défense :

Citation :: Aucunement Messire de la Procure !

Je ne veux pas la main de votre fille, mais seulement sa perte. Que la raison en soit privée ou publique, cela est parfaitement indécidable, puisqu'il est évident qu'Angeline en ignore la différence et ne peut à ce propos qu'entremêler tous les mots compliqués qu'elle connait pour semer la confusion.
Je voudrais faire deux remarques concernant la prévenue pour faire toute la révélation sur sa crépusculaire personnalité.

Tout d'abord, elle dit nous attendre sur le parvis pour une réconciliation, mais tout porte à croire qu'elle a quitté le pays précipitamment, ce qui ressemble fort à une attitude coupable.

Ensuite, vous la nommez vous même votre bâtarde, ce qui signifie que même vous ignorez qui en est le père.

Il n'y a donc plus aucun doute ni sur les suspicions à porter concernant ses intentions, ni sur les méfiances à conserver au sujet de sa vraie nature.

J'ajoute enfin à propos de la Comtesse, que d'une part entre vous et moi, qui se soucie que cela l'intéresse ? Hein, franchement, vous avez vu sa coiffure ? Ne me faites pas croire que vous prêtiez la moindre écoute sérieuse à cette personne extravagante, sûrement affligée de toutes sortes d'hallucinations, frappée de toquades plus férocement que ne peut de trous sur l'arbre un pic-vert, évaporée jusqu'à l'exaltation comme en font profession tous les troubadours et autres menus menestrions, et par ailleurs, j'aurais fort à vous raconter sur la Comtesse d'une nuit passé dans l'arb...hum ahem

En conclusion de quoi je demande que la Coupable soit confiée à ma garde pour la protection du Limousin pour une période d'au moins trois jours.

Je vous remercie de votre attention

La défense a appelé Frater à la barre :

Citation :: ***Va à la barre en adressant un clin d'oeil à Nev***

Mes amis. Je ne puis vous dire qu'une chose!
Mon camarade Nevgerel est bel et bien la victime d'un complot visant à le faire passer pour une femme à barbe. Une femme à barbe oui mes amis! Mais une femme est barbe vendant son corp au premier venu.

***Ponctue son discour pour de nombreux gestes***

Mais qui est à l'origine de ce vil complot? Qui est à l'origine de la dénégration que subit mon camarade Nevgerel? Qui telle Satan a répandu l'oprobre sur cet homme?

***Un temps calculé***

Il ne s'agit de personne d'autre qu'Angeline de Yris qui telle le serpent du Jardin d'Eden crache son venin sur mon pauvre ami

***Soudain énergique***

Je peux vous dire que ceci est inadmissible! Il est tout à fait scadaleux que Nevgerel subisse des outrages sur sa virilité à cause du plaisir cruel de cette vil personne.

***se calme***

C'est tout ce que j'ai à dire pour le moment

La défense a appelé Angeline_des_yris à la barre :

Citation :: Courrier en main, convocation surprenante qui l'amène ce jour au tribunal.

Odeur acre de souffle "enviné", relent d'élucubration et acolyte nouvellement arrivé mais séduit apparemment par les belles paroles hypnotiques du faune décalé.

Elle écoute avec attention les inepties des deux larrons et se déplace à la barre lorsqu'on l'y invite.

Mon Sieur le procureur, Père.

Vous assistez là à un aperçu des affres de mon passé.
Persécutée, entrainée dans des coups fourrés, des coups et des fourrés tout court.

De geôles en fossés, « le » Nevgerel n'a eut de cesse d'essayer de me séduire par maints vils desseins et me mettre dans des situations inextricables, me plongeant souvent dans des histoires rocambolesques, loin d'être dignes d'hommes sains d'esprits et de raison.

Imaginez donc lorsqu'il s'adonne à la boisson ?
Non n'imaginez pas vous avez là l'exemple parfait de cette hypothèse.

*Arbalète le gnome du regard, un signe discret de pouce passant sous sa gorge blanche et délicate, toussote, se redresse et poursuit.*

Je tiens à dire simplement que mes obligations et ma vie m'accaparant bien trop, je n'ai sut lui porter l'attention qu'il demandait à son arrivée en nostre belle ville.
De fait et surement aura-t-il voulu noyer cette indifférence dans la chope?
Trouvant pilier de bar condescendant, à son écoute et désoeuvré en la personne de Sieur Frater, qui ne me connait pas mais qui va surement apprendre à me connaitre.

*Regard vif et meurtrier à l'encontre du dit Frater qui semble t-il n'a aucune idée de ce en quoi il s'est fourvoyé.*

Revient à son père reprenant une humeur de victime fragile et étonnée.

Je demande donc vostre grande clémence pour ce pauvre ère et son compère, sus nommés basiquement « Benêt » et « Panurgien ». Les brumes liquoreuses du spiritueux n'auront pas réussit à combattre les démons de l'accusé.

La joie de me revoir et mon silence trop prononcé ont eu raison de sa patience et c'est là que dans un élan d'exaltation désespérée, il aura voulu me rendre visite dans mon bureau.

J'ai tout vu de la scène et de la manière dont nos soldats, et je les en remercie vivement, on sut d'un « souffle » mettre fin à la rébellion physique de nostre jeune « demeuré ».
Je suis moi-même intervenue alors qu'il berçait d'une mélopée laborieuse le voisinage à grand force de mots enjôleurs. J'aurais succombée surement si l'heure tardive et la raison ne m'auraient poussé à aller me coucher afin de garder mon teint frais légendaire, intacte, et être disponible pour ma dernière journée de mandat.

Je n'aurais qu'une dernière chose à dire.

*Se tourne vers les deux hommes.*

Je vous pardonne pour vostre inconscience et vous attend pour une "réconciliation" chaleureuse sur le parvis du tribunal, en toute intimité...

*Esquisse d'un sourire qui en dit long et s'assied dans l'attente de la sentence.*

Capitaine Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 18/05/2011

Verdict :

Citation :: La juge écouta et ne comprenait presque rien à tout se que disait les uns des autres, cela lui faisait l'effet d'être dans un tourbillon, tu mélanges tout et ta fait ta soupe, elle avait beau écouter, les victimes et l'accusé que rien n'était clair, par contre elle faillit partir dans un fou rire à un moment du procès, c'était une pièce digne des saltimbanques de rue.

Elle se leva et tapa fort du marteau, si fort que le bout s'envola et faillit blesser le pauvre garde derrière elle, lui resta dans la main le manche qu'elle jeta par dépit, petit signe vers l'accusé, elle le regarda bien dans les yeux.

Bon comme malheureusement tout n'est pas très clair d'un côté comme de l'autre, et qu'il m'est difficile de rassembler avec cohérence tout vos mots aux uns et aux autres, je vais trancher et être juste.

Messire Nevgerel, pour la peine et les mots que vous avez dit, et pour vos fautes, je vous met 10 écus d'amende que vous payerez par don au comté, et un jours de géôle qui j'espère vous feront réfléchir à vos futur actes.

Val essaya à nouveau de taper avec son marteau mais se oups! Elle ne l'avait plus, fit un sourire gêné, remit sa main dans sa poche et demanda à l'assemblée de quitter les lieux, fallait réparer le marteau maintenant, pour la prochaine affaire.

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