[RP] Une grande Archiviste, une.

Il mènerait la jeune femme dans l'antre d'une autre brune qui, très affairée à d'autres charges avait pris un peu de son temps pour s'occuper de la question et la recevrait avec diligence en ces quelques mots :

Bienvenue à vous.
Je crois savoir ce qui vous amène...
Nous avions commencé à discuter de la question avec Bezuto, mais entre temps il a été nommé intendant royal, ce qui fait que cette dernière est restée en suspens. Je suppose que vous êtes ici afin que l'on vous donne accès aux archives des procès ? Tant que ça n'est pas le neveu du Poilu, et que cette personne ne représente aucune menace pour notre sol, je n'y vois aucun inconvénient.



La brune, très méfiante de nature, voulait éviter que le Poilu se perde dans les dédales des archives pour aller fureter dans les coins qui ne le regardaient en rien.

Hop, un bon moment à attendre certe mais quand on souhaitait voir un régnant, c'était souvent ainsi, les affaires ducales toussa, enfin cela dépendait des régnants, certains n'en glandant pas une, ça avait le don de la mettre en rogne mais bon... Qui pouvait elle au final? Même en conseillère comtale elle n'avait pu de plus, ce n'était plus ses oignons, donc...
Hochement du chef à l'attention du garde qui l'avait mené jusque dans la salle pour le remercier puis elle s'inclina devant la comtesse, il serait dommage après tout cet apprentissage en l'hérauderie même, que tout capote pour une révérence oubliée, surtout quand elle avait embêté nombreux nobles pour qu'ils respectent l'étiquette.

Le bonjour à vous votre grandeur et merci de me recevoir aussi vite, ben oui, elle avait aussi maintes et une choses à faire la Valten aussi, cela lui plu que la comtesse passe directement au vif du sujet.

Oui le sieur Bezuto mon bras droit n'a plus autant de temps qu'avant, d'où entre autre l'objet de ma venue en personne. Je ne viens pas demander un quelconque accès, du moins pas au sens premier, je souhaiterais que mon archiviste fasse son travail, n'ayant pas forcément le temps moi même de tout recopier le judiciaire du Limousin et de la Marche m'occupant déjà du politique de trois provinces et le judiciaire d'une entre autre, la zone centre dont le Limousin et Marche fait partie a un chef de région qui malheureusement n'a que peu de temps en ce moment.
Pardonnez mes propos mais je ne comprend pas pourquoi les archives des procès du LM sont ainsi fermées au public tandis qu'elles sont affichées au grand jour aux Archives de France?
S'ils étaient seulement visibles sans pour autant que mon archiviste ait des clefs pour les modifier, cela ne serait il pas mieux? Comme de toute manière ils les verraient si elles étaient ajoutées par quelqu'un d'autre aux Archives Judiciaire du LM aux Archives.
Et, là encore je ne cherche pas à le défendre car je ne suis pas venue pour cela mais en quoi serait il une menace pour votre comté en archivant des procès?

Puis elle se tue, attendant une réponse de la comtesse.

De répondre avec précision :

Oh ce ne sont pas tant les archives que l'idée que le neveu du Poilu puisse fureter à droite à gauche dans nos couloirs, sait-on jamais... La prévoté n'est pas loin, les conversations, l'organisation de nos défenses...
Il a déjà accès à la hérauderie.

Ce qui m'inquiète c'est bien plutôt la manière insidieuse avec laquelle il s'immisce dans nos institutions. Je vous rappelle tout de même qu'il a des liens forts avec le Berry. Berry qui n'a eu de cesse de nous chercher des noises.

Il en va ainsi de mes craintes le concernant. Ceci étant explicité, il est vrai que, les archives n'ont pas à être tenues secrètes. Je n'en vois pas non plus l'intérêt. Je vais donc donner des ordres afin que ces archives soient relayées dans une salle ouverte au public, qui pourra dès lors les compulser. Cela règlera le souci. Mais je réitère mon inquiétude au sujet de cet homme et n'aime pas le savoir exercer des responsabilités grandissantes. Aujourd'hui aux archives royales, demain au conseil comtal ?


Un soupir conclut la tirade.

Line écouta donc ce que répondait la comtesse, là elle comprenait effectivement mieux ce qui inquiétait cette dernière.
Je comprend vos inquiétudes, même s'il m'a assuré n'avoir de contact avec le Poilu depuis des lustres et que je ne suis pas pro-suspicion et pour le Berry, étant tourangelle et ancienne Auvergnate, je ne peux que comprendre votre position, un sourire chaleureux.

Je vous remercie pour la possible lecture des archives judiciaires de votre comté, je préviendrais le sieur Jehan de ce fait, concernant son post, sachez que nous avons déjà refusé à plusieurs reprises, en tant qu'Institution royale, le chef du parti politique du Poilu qui a montré lors d'un procès combien il exécrait les Institutions Royales et ce, même s'il tenta de montrer patte blanche.
Le sieur Jehan ne montera quoiqu'il en soit pas dans les échelons des Archives, pour ce qui concerne le conseil comtal, vous comprendrez que je ne puisse me prononcer comme cela n'est pas de mon ressort.
Par contre, je serai ravie d'être tenue au courant s'il advenait que le sieur Jehan soit mit en procès pour trahison ou haute trahison ou qu'il s'en prenne aux institutions comtales voir royales dont je n'aurais pas connaissance, même si je me tiens au courant de ce qu'il se passe, je ne peux être partout, vous vous doutez.

Line marqua une courte pause puis reprit, je vous remercie pour votre compréhension et ne vais pas prendre plus de votre temps précieux pour votre comté. Au plaisir de vour revoir dans un lieu ou un autre.

De lui rendre son sourire.

S'il devait en arriver là, je vous prie de croire que le tout nouveau bourreau que je viens d'engager se ferait la main sur lui... Il va de soi que vous seriez l'une des première personnes mises au fait de la chose.

Quant à vous revoir, le plaisir sera partagé, je n'ai entendu que le plus grand bien vous concernant, de la bouche même de votre charmante Duchesse. Transmettez lui mes sincères salutations je vous prie.
Je sais votre temps tout aussi précieux que le mien, vous souhaite bon retour, que le Très Haut vous garde.

Dans la journée, le petit personnel s'affairerait à changer les archives d'endroit, permettant ainsi au plus grand nombre de les compulser et à l'archiviste maudit de faire son travail.