GUE[23/07/61] TAOP Tent.Révolte / Zarayac / RQ

Date et lieu où l'acte a été commis : Nuit du 22 au 23 juillet 1461 à Guéret

Sujet : TAOP Tentative de révolte contre la mairie de Guéret

Citation :

Extrait du Livre Second de la Justice de notre Coutumier

Crimes :
...
On parle de trouble à l'ordre public lorsqu'un vilain agit d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales.

...

Prévenu : Zarayac












Témoin : Sanche



Témoignage

Citation :

Expéditeur : Sanche
Date d'envoi : 23/07/1461 - 14:31:57
Titre : Re: Re: Rapport de milice

Cet homme était reconnaissable parmi milles, avec son casque vert ! Il n'était pas en tête de file pour la révolte, mais pas loin, disons qu'il semblait s'engager dans cette rébellion. Mon deuxième jour en tant que milicienne, et déjà un incident ... Bref, non seulement son casque mais aussi son pantalon étaient verts, le reste était plutôt sobre, des bottes, un chemisier gris ...

Lui était armé ! Lui aurait pu me tuer ! Moi je n'avais que ce qu'il y avait à disposition près de la mairie pour me défendre ! Heureusement que je n'étais pas seule, sinon avec son épée, je n'ose imaginer jusqu'où sa colère l'aurait mené ! J'ai essayé de le contenir, du mieux que je pus, avec une vulgaire fourche, mais jamais pointe ne fut tournée vers l'agresseur, sauf pour dissuader. Il a vite englouti la distance qui nous séparait lui et moi pour mener un assaut vers l'élément qui semblait, probablement, le plus faible du groupe, donc moi.

D'autres miliciens m'aidèrent dans la tâche ardue de le bouter hors du parvis de la mairie, et alors qu'il s'apprêtait à repartir à l'assaut, j'ai entendu un groupe de personnes, à l'arrière du petit rassemblement. Deux femmes et un homme, plutôt mal vêtus, qui criaient "Sieur Zarayac ! Sieur Zarayac !" avec un air inquiet. Suite à ça, j'ai pu lire dans son regard l'hésitation, entre le retour au combat ou le retour à la maison.


Et heureusement pour moi, il a choisi la maison.
C'est à peu près ce que je puis vous dire de plus détaillé, au sujet de cette altercation.

Sanche.

Citation :

*Dès l'aube une pluie diluvienne de courrier c'était abattu sur le pigeonnier du blond Procureur. Le Tyran ne l'avait semble t-il pas oublié... infernale. Le premier dossier sous le bras, suivi par une demi douzaine de valets comtaux portant chacun des piles de vélins, notre ami Criquet rejoingnais le tribunal pour une première plaidoirie*

En ce vingt-troisième jour de Juillet mille quatre cent soixante et un, nous, Adrien de Noldor, Procureur du Limousin et de la Marche, déclarons ouvert le procès du sieur Zarayac, pour Trouble à l'ordre public suite à sa tentative de prise de la mairie de Guéret.
L'audience sera présidée par le Juge Lemardine Le Garrec.
Pour commencer je rappelle que la loy bafouée est la suivante : « On parle de trouble à l'ordre public lorsqu'un vilain agit d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales. ».

*Désigne le sieur de l'index*

Dans la nuit du vingt-deux au vingt-trois Juillet, vous avez tenté de prendre de force le contrôle de la mairie de Guéret en fomentant une révolte contre celle-ci. Une fois de plus cette révolte a échoué...

Une personne vous a reconnu. Voici son témoignage

*Prend la missive que Propère, le valet, lui tend*

Expéditeur : Sanche
Date d'envoi : 23/07/1461 - 14:31:57
Titre : Re: Re: Rapport de milice

Cet homme était reconnaissable parmi milles, avec son casque vert ! Il n'était pas en tête de file pour la révolte, mais pas loin, disons qu'il semblait s'engager dans cette rébellion. Mon deuxième jour en tant que milicienne, et déjà un incident ... Bref, non seulement son casque mais aussi son pantalon étaient verts, le reste était plutôt sobre, des bottes, un chemisier gris ...

Lui était armé ! Lui aurait pu me tuer ! Moi je n'avais que ce qu'il y avait à disposition près de la mairie pour me défendre ! Heureusement que je n'étais pas seule, sinon avec son épée, je n'ose imaginer jusqu'où sa colère l'aurait mené ! J'ai essayé de le contenir, du mieux que je pus, avec une vulgaire fourche, mais jamais pointe ne fut tournée vers l'agresseur, sauf pour dissuader. Il a vite englouti la distance qui nous séparait lui et moi pour mener un assaut vers l'élément qui semblait, probablement, le plus faible du groupe, donc moi.

D'autres miliciens m'aidèrent dans la tâche ardue de le bouter hors du parvis de la mairie, et alors qu'il s'apprêtait à repartir à l'assaut, j'ai entendu un groupe de personnes, à l'arrière du petit rassemblement. Deux femmes et un homme, plutôt mal vêtus, qui criaient "Sieur Zarayac ! Sieur Zarayac !" avec un air inquiet. Suite à ça, j'ai pu lire dans son regard l'hésitation, entre le retour au combat ou le retour à la maison.


Et heureusement pour moi, il a choisi la maison.
C'est à peu près ce que je puis vous dire de plus détaillé, au sujet de cette altercation.

Sanche.


*Lève la tête*

Alors Messire, qu'avez vous à dire pour votre défense ?

Citation :

A Vous Sanche, milicienne de Guéret.
De Nous Adrien de Noldor, Procureur du Limousin et de la Marche.

Salut et Paix.

Dame, permettez d'abord que je vous remercie pour votre courage.

Nostre Prévôt m'a transmis vostre témoignage qui m'a permit d'ouvrir le procès du vilain qui a tenté de prendre la mairie de la bonne ville de Guéret. Si vous l'acceptez je souhaite vous appeler à témoigner lors de ce procès, ceci afin d'assurer la condamnation du suspect.

Vous remerciant par avance.

Adrien de Noldor

Citation :

Expéditeur : Sanche
Date d'envoi : 23/07/1461 - 20:39:45
Titre : Re: Procès opposant Zarayac au Comté du Limousin
Salut et Paix à vous également.

Sieur, je me vois ravi de voir que ses actes ne resteront pas impunis. Ce serait un honneur de témoigner lors de ce procès. N'étant pas femme à me laisser faire, je compte bien aller au bout de cet acte citoyen que fut la défense de la mairie, et à en assurer les conséquences.

C'est moi qui vous remercie.
Sanche, milicienne et citoyenne de Guéret.

J'ai demandé au temoin de se présenter au plus vite si pas de réponse d'ici demian je lance le réquisitoire

Citation :

A vous Sanche, défenseur de Guéret.

Le Bonsoir

Vous pouvez vous présenter au tribunal. Une fois votre témoignage déposé je lancerai le réquisitoire.

Bien à vous

Adrien de Noldor, Procureur du Limousin et de la Marche

Citation :

*Le blond reprit finalement la parole*

Vostre Honneur, l'accusé ne semble pas souhaiter se défendre et accepte donc les accusations du Comté.

Je demande à ce qu'il soit reconnu coupable de Trouble à l'ordre public et condamné à 5 jours de prison.

*Que dire de plus... rien. Le Procureur referma le dossier et regagna sa place dans l'attente du verdict*

[vous perdez votre temps, Sanche quitte le jeu pour des raisons qu'elle n'a pas voulu me dire]

Premier verdict à rendre, Votre Grandeur !

Pardonnez-moi, j'y veillerai. Mais au tribunal je me dois de continuer.

[Le problème c'est qu'on m'a récemment appris que « Votre Honneur » est anachronique au XVe siècle, et ma Hilde a une vision glorifiante de la fonction de juge... Donc au tribunal il n'y a « que » les titres de noblesse finalement.]

Je comprends tout à fait Dame Hildegarde, mais tant qu'il est en armée, je ne peux rendre mon verdict malheureusement.


(HRP : je ne savais pas que votre honneur n'était pas usité au XV ème, mais ma Vic n'a pas encore été anoblie, bien que la cérémonie soit commencée depuis le 19 août, donc difficile de l'appeler Votre Grandeur, enfin, je crois tant qu'elle n'a pas de contreseing en main.)

https://limousin-marche.forumactif.com/t16301-hrp-lexique-utilitaire-pour-eviter-les-anachronismes#266238

(merci ^^)

Citation :

Zarayac était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

*La blondine, nommée juge suite à changement de Conseil, vint discrètement prendre place. Ayant pris soin d'étudier toutes les pièces, elle prît la parole.*

En ce neuvième jour du mois de septembre de l'an de grasce 1461, nous Victoire des Charmilles, Juge du Comté du Limousin et de la Marche, au nom de notre Comtesse régnante Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard, allons rendre notre verdict dans l'affaire présentée devant nous. Cette affaire concerne Messire Zarayac qui a tenté de prendre la Mairie de Guéret la nuit du 22 au 23 Juillet 1461.

Durant les audiences :
-La Défense ne s’est pas présentée
-L'accusation à été représentée par nôtre Procureur Messire Adrien de Noldor qui a fourni le témoignage écrit de Damoiselle Sanche qui défendait la ville de Guéret le soir de la tentative de révolte.


La mise en accusation pour trouble à l'ordre public a été effectuée le 23 ème jour du mois de Juillet de l'an de grasce 1461. Ainsi ont été présentés devant nous les faits suivants : le dénommé Messire Zarayac a tenté de prendre la Mairie de Guéret la nuit du 22 au 23 Juillet 1461 et a été reconnu par Damoiselle Sanche qui défendait ce soir là.


Nôtre Procureur Messire Adrien de Noldor nous a fourni le témoignages écrit du principal témoin de cette tentative, Damoiselle Sanche.

Le Parquet a requis une peine de 5 jours de prison.


Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Sieur Zarayac n'ayant pas souhaité se défendre et ne niant pas les faits qui lui sont reprochés, considérant que nous avons un témoignage écrit clair, je déclare coupable Sieur Zarayac de trouble à l’ordre public.


Par ces motifs :


Nous, Victoire des Charmilles, Juge du Limousin et de La Marche prononçons la condamnation de Messire Zarayac, le déclarant coupable de Trouble à l'ordre public pour avoir tenté de prendre la Mairie de Guéret la nuit du 22 au 23 Juillet 1461.



Le condamnons à:

- 3 jours de prison.
- 50 écus d'amende.


Lui indiquons qu'il dispose du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d'appel du Royaume de France s'il l'estime légitime.


Justice est rendue. L'audience est levée.

* Satisfaite qu'enfin le révolté puisse être condamné, la blondine se leva pour marquer la fin du procès.*

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et �ne amende de 50 écus.

Archivé 9/9/61
HvB