Allégeances à Arnaut de Malemort - V.02

Ménestrel Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2011

Citation :: Nous, Eugénie de Varenne dite Estampe, Maréchal d’Armes Royal en charge de la Marche du Limousin et de la Marche, faisons savoir ce qui suit,

Un nouveau Comte légitimement élu par la grâce des urnes a été reconnu en la personne d’Arnaut de Malemort, à présent Régnant en exercice du Comté du Limousin et de la Marche.

Son allégeance ayant été acceptée par sa Majesté Nebisa de Malemort d’Armantia, vous êtes, Nobles du Limousin, conviés à porter hommage à sa Grandeur Arnaut de Malemort, en date du 5 Décembre 1459.

Vous rappelons que votre serment devra faire mention des promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- et d'obsequium -fidélité- dues au Comte du Limousin et de la Marche en la personne d’Arnaut de Malemort, qui en retour, vous devra justice, protection et subsistance.

Idem, rappelons que défaut d'hommage vaut, et selon la volonté du Comte Régnant, destitution des titres et terres sis en le Comté du Limousin et de la Marche.

Si d’aventure vous ne pouviez être présent à date fixée, nous vous invitons à nous faire parvenir missive d’allégeance dument signée et scellée de votre main. Cette dernière sera présentée à sa Grandeur Arnaut de Malemort au soir de la cérémonie et votre allégeance sera de fait actée et validée

Limoges le 4 Décembre 1459.

Dite Estampe, Maréchal d'Armes Royal.

HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle d'apparat. La journée RP correspond à un mois HRP.
les LJD des nobles du Limousin auront un mois pour prêter serment d'allégeance -de vive voix ou par missive- à partir du 5 Décembre 2011 jusqu’au 5 Janvier 2011.
La cérémonie se situe dans le temps au 5 Décembre 1459. Bon jeu les gens. Have Feune.
Lieu du RP : forum du castel comtal => salle du trône => https://limousin-marche.forumactif.com/t14541-allegeances-a-arnaut-de-malemort-v02#235517

Citation :: Gailen d'Arduilet (IG = Gailen_d_arduilet)
Ursin et Marie Antoinette de Lasteyries (IG = Ursin ou marie.antoinette)
Ewaele de la Boesniéres (IG = Ewaele)
Antonia de Rocheclaire (IG = Antonia)
Gilles de Carpadant (IG = Gilles)
Dhéa et Raspoutine d'Ysengrin Sainct Merveille (IG = Dhéa et Raspoutine)
Adriane Fauconnier (IG = Fauconnier)
Marie Alice Jagellon (IG = Mariealice)
Sofjia Jagellon (IG = Sofjia)
Aldaaregonde de Rien (IG =Aldaaregonde)
Alcyone et Namaycush Salmo Salar
Antoinette Diane et Lafouine de Tartasse Mirabeau de la Rotonde (Ariadne et Lafouine)
Sindanarie Carsenac (Sindanarie)
Flaiche Altérac (Flaiche)
Bess Saincte Merveille et Shiska Rouben (Bess.scte.merveille et Shiska)
Enguerrand de Lazare (IG =enguerrand_de_lazare)
Solveig Bradbury (IG : Bradbury)
Valériane de Gonzague (Valeriane)
Alexandre De Demessy Montferrat (Alexandre*)
Alienor de Lasteyrie (IG = Alienor_de_lasteyrie)
Vladilir
Breccan
Auxanne
Arthaud
Gabin
Gueldnard
Ginger
Wolfloner
Zeinar

Ménestrel Nombre de messages : 132 Date d'inscription : 30/04/2010

Une fois n'était pas coutume elle était la première arrivée dans la salle au moins elle n'aurait pas à se faufiler entre les gens présents et elle pouvait choisir son coin. Un regard circulaire afin de pouvoir prendre la meilleure place et elle s'avance d'un pas décidé tout en fredonnant. Il n'y a plus qu'à attendre.

Ménestrel Nombre de messages : 114 Date d'inscription : 03/06/2010

Un de Rien n'était jamais seul, alors lorsque l'on en voyait un, l'autre n'était pas loin derrière. La suivait-il? Pour connaitre secrètement sa vie, ses occupations, ses amours et ses amants. Leurs corps s'étaient depuis quelques temps séparés l'un de l'autre, il ne serait pas improbable que pour son simple et unique plaisir des yeux il puisse l'espionner. Ou bien, était-ce le fruit du hasard, qui fait si bien les choses? Le destin les a toujours mené l'un vers l'autre. La première séparation, la plus grande, lorsqu'elle eu fuit le Bédé qui voulait la marier à un cochonnailleur, pour rejoindre leur adorée soeur et blonde Annlor. C'est quelques mois plus tard qu'à son tour il quitta le nid familial pour éviter de continuer à vivre dans la merde des porcs. Leurs retrouvailles alors, en Limousin, dans le bureau du Régent Rasp, surprise étonnante et si agréable. Ce fut la plus intense, mais chaque fois séparations et unions rythmaient leur fraternité, le mariage et la guerre en fut de nouvelles causes. Et toujours, bruneur et blondeur s'entremêlaient à nouveau.

Ainsi, quelques pas derrière, l'autre moitié des de Rien arrivé. Doucement, il s'avança vers sa douce soeur les bras tendus. Que faire? L'enlacer? Bander ses yeux? La regarder? La savourer? Gabin choisit rapidement, profitant d'un dernier regard des courbes il se jeta sur elle pour d'une main cacher ses yeux, de l'autre envelopper sa poitrine et de son menton poser sa tête sur son épaule.

Pour une fois Alexandre de Demessy était en Limousin pour la cérémonie d'allégeance au nouveau Comte. Il revenait juste de Tulles ou il avait escorté ce dernier. La première des choses qu'il fit après son arrivée fut d'aller embrasser son épouse qui était au campement de l'armée du Lion Ruthénois, puis passa à leur appartement pour se changer car l'armure qu'il portait n'aurait pas été de bon goût pour une telle cérémonie. Fallait il dire qu'il avait demandé à ses gens de veiller à la logisitique des Camboulas en Limoges qui était depuis un certain nombre de semaines la base de repli des armées engagées contre le Poitou. Chose difficile en pleine zone de guerre me direz vous, mais pas infaisable quand on connaissait la détermination d'Omi, fidèle serviteur des Demessy, qui parlait peu mais avait plus d'un tour dans son sac.

Celui ci avait préparé des habits de belles factures pour le Comte, chemise rouge en soie et pantalon noir le tout recouvert d'une veste noire, épée d'apparat, cadeau de son père kazert, dont la poignée était joliement scultée d'un léopard, d'ou son surnom de : Vilain Léopard.

Il entra dans la salle du Trône admirant la beauté de celle ci, témoignage d'une richesse passée quand il surprit un couple enlacé sans grande retenue dans un endroit peu approprié. Alexandre se demanda un instant si il devait sortir pour ne pas déranger ou faire semblant de rien mais il risquait fort de passer pour un voyeur. il préféra faire part de sa présence.

Hummm hummm !!!! Excusez moi j'espère ne point vous déranger. Est ce bien la salle du trône ou me suis je trompé de salle ?

Il affichait un léger sourire comme si il n'avait rien vu de ce débordement d'affection

rien

Bon, puisqu'elle était dans le coin pour participer au débat au collège de la Noblesse, autant en profiter pour faire allégeances directement. D'un pas lent, elle se dirigea donc vers la salle du trône, observant les changements ici et là avant de passer les portes. Rapide coup d'oeil à droite et à gauche, pour voir qui était sur place, signes de tête puis direction un coin pour attendre.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Le Malemort pénétra dans la pièce par une porte dérobé dont lui-seul connaissait le secret, tombant nez à nez avec la noblesse. Oh oh ! Bon. Ben il va falloir penser à faire cloisonner ce passage et en construire un 2ieme. A force de ses paranoîa d'invasion, le château de Limoges avait été creusé comme du gruyère, mais l'avantage, c'est qu'on pouvait se mettre en sécurité rapidement.

Cinq nobles se trouvaient déjà dans la salle. Pointant les murs, le Malemort vérifia que tous les chandeliers étaient bien à leur place, histoire d'éviter cette stratégie pour l'assassiner. Arthaud était là. Pourquoi était-elle venu ? De toute évidence, il ne lui laisserait pas son fief. Sur les cinq déjà présent, il commença donc par la plus violette.

- Votre Seigneurie, il nous coute de recevoir votre allégeance en personne. C'est pour nous grand symbolisme. Je vous en prie, approchez vous !

Sérennisse Nombre de messages : 185 Date d'inscription : 22/07/2007

C'était avec retard que l'allègement au Comte avait été lancé. Pour une fois Dhéa éviterait d'être en retard et puis elle était déjà présente icelieu comme beaucoup d'autres.
Hum les coins étaient déjà pris, le Fessier collait sa soeur de façon peu appropriée et elle décida de faire son cheveu dans la soupe.

- Bonsoir, bonsoir les deux Rien, j'dérange point ? A votre avis il y aura du monde ou il y aura plus de lettres ? Ca serait assez amusant s'il y avait quelques rebondissements ça fait bien longtemps que les allègements sont d'un calme non ?

Et une porte de souffrir dans un coin. Du moins un coin qui semblait du coup plutôt peuplé. Si même les coins n'étaient plus déserts, où allait-on! Haussement de sourcils. Votre Seigneurie. Ah elle n'était pas vassale de Llyr pour rien, ils avaient tous les deux du mal avec la pommade. Et pas la peine de lui dire que quand on était noble fallait adorer se faire cirer les chausses, elle ne portait que des bottes.

Comte, il vous coûte? Mais quoi donc? Il ne me semble point encore avoir parlé d'argent.

Sourire en coin. Bref il fallait donc alléger alors autant y aller tout de go.

Moi, Marie Alice Jagellon, Comtesse d'Igny, Vicomtesse d'Arnac Pompadour, Baronne d'Eymoutiers, Dame de Maugasteau, Chevalier et Pair de France...

Inspiration parce que bon cela demandait du souffle et qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle recommença tous les jours non plus.

Prête ce jour allégeance à vous Arnaut de Malemort, reconnu Comte du Limousin et de la Marche. Je vous promets aide, conseil et fidélité. Si un conflit venait à vous opposer à un tiers, je jure de prendre faits et cause pour vous. Si un conflit venait à vous opposer à Sa Majesté la Reine, je jure de prendre faits et cause pour Elle.

Et je ne doute qu'Elle mettrait un point d'honneur à vous fesser si vous osiez.

La dernière phrase n'avait pas été murmurée du tout mais bien dite à haute et intelligible voix et ponctuée d'un sourire en coin.

Sérennisse Nombre de messages : 647 Date d'inscription : 02/04/2006

L'ombre du Comte le suivait encore, comme à l'accoutumé désormais. Un bon chien, comme il ne s'en fait plus de nos jours, surement plus fidèle que tous ces nobles hypocrites. Debout, derrière le fauteuil, il écouta l'allégeance de la première, une vieille connaissance. Être vassal de deux personnes différentes n'était pas au goût du Déchu, il savait à quel point cela pouvait être source de conflits. D'ailleurs, en cas de conflit, il fallait faire un choix.

Icarasht se pencha alors à l'oreille du Comte.

Mon Comte, elle jure de défendre la Reine si vous vous opposiez à elle, voilà qui met largement en doute sa fidélité. Nous n'avons pas besoin de vassaux ne vivant plus sur nos terres. Nous avons encore moins besoin de vassaux qui risqueraient de nous trahir. En cas de conflit, croyez-vous qu'elle vous choisirait vous ou le Cygne ? Cette femme n'est plus rien pour le Limousin et ne lui est pas fidèle.

Le Déchu se redressa, et entreprit de faire ce pourquoi il était né, la politique... Ce n'était pas au Comte de poser les questions fâcheuses. Il s'adressa donc à Marie-Alice, d'une voix claire et intelligible, pour que toute la salle entende.

Comtesse Marie-Alice, ma vieille amie, puis ennemie, puis on ne sait plus trop, maintenant que l'eau a coulé sous les ponts. J'ai une question pour vous très chère. Vous dites prendre cause pour le Comte si le conflit l'opposait à un tiers autre que la Reine. Si un conflit venait l'opposer au Duc Llyr, ou à un futur duc de Touraine, prendriez-vous toujours cause pour le Comte du Limousin ?

Il était conscient que la question était une attaque sans nom, d'une grande férocité. Quelque soit la réponse, elle serait mauvaise... Il était temps que la noblesse du Limousin apprenne à faire un peu de politique non ?

Durant une allégeance il fallait s'attendre à des réglements de comptes de Nobles frustrés, mais venir mettre en cause un Pair de France qui avait plus que démontrer son honneur et sa fidélité à ses engagements. Le Comte de Camboulas fut trés largement outré des propos faits à haute voix d'un personnage qui n'avait rien de Noble. Que venait il faire en cette salle ? Il ne le connaissait pas mais peu importait car lui aussi avait des principes et des valeurs quand bien même cela s'adressait à un Licorneux pour lesquelles il avait aucune estime. Bien sur il ne doutait pas que celle ci n'eut pas besoin que l'çn prenne sa défense, mais l'injure était trop énorme

Messire vous faites outrage à un Pair de France en mettant en doute sa fidélité, si vous étiez Noble je vous jetterai en l'instant mon gant, du moins si la Comtesse m'y autorisait. Lorsque vous arriverez à la moitié de la cheville de Sa Seigneurie vous serez déjà grand. En vous attaquant à un Noble du Limousin vous faites injure à l'ensemble de la noblesse qui prete icilieu allégeance. J'espère que notre Comte saura vous chatier comme il se doit

Sérennisse Nombre de messages : 361 Age : 37 Date d'inscription : 24/05/2008

Lorsqu'elle arriva dans la salle des allégeances, la cérémonie avait déjà commencé.
Sofja habillée pour l'occassion d'une de ses plus belle robe, et oui ce n'était pas tous les jours qu'elle sortait en public, tellement qu'elle était bien chez elle, avec de vraix problèmes, de vraix joies, de vraix relations humaines.
Elle salua d'un signe de tête les quelques personnes qu'elle connaissait.
Tout en cherchant une place, elle croisa une nouvelle tête, un homme assez effrayant, que pouvez bien t'il être ? En plus il était à côté du Comte et prit la parole suite à l'allégeance de sa tante. Sa question lui refroidit tout le corps, était il le diable en personne ? Elle eut du mal à déglutir mais qui était le comte à cette heure ?
Elle s’essaya et attendit, sans envie, son tour.

[hrp] javais repondu au vu de ce que j'avais lu mais ça vaut même pas le coup bon jeu à tous si on peut encore appeler cela du jeu [/hrp]

La Carsenac s'était présentée à la salle du trône juste à temps pour entendre l'allégeance de Marie Alice... Et serait certainement tombée assise par terre à entendre la réaction du Déchu si elle n'avait dû faire attention à maintenir en état la robe noire qu'elle portait. La même que pour la récente réunion du Collège de la noblesse limousine. N'en ayant pas non plus pléthore, il était logique de les "rentabiliser"... Et les abimer n'était pas acceptable. Bref, Sindanarie manqua donc de tomber à terre de la réaction qui lui sembla si pleine de mauvaise foi de l'ancien Comte, disparu, réapparu, re-disparu, re-réapparu, et, pire encore, d'en perdre la voix. Ce fut la réaction d'un ancien Frère en la Licorne qui la ramena à la réalité. La montée au créneau commençait... Avec virulence.

Un sourire sans joie étira fugitivement les lèvres de la Vicomtesse. Saluant de droite et de gauche les quelques nobles présents, elle s'avança à son tour, jusqu'à se porter à hauteur de l'Errante. L'injure ne pouvait pas passer de la sorte. Et ce fut sur cette pensée qu'elle commença, sans se soucier de ne pas rester à sa place :

Icarasht, quelques remarques en désordre. Sauf erreur de ma part, on vous a prêté serment dans les mêmes termes quand vous avez été reconnu Comte, c'est là affaire de coutume. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi une vassale directe de Sa Majesté, Comtesse en Ile-de-France et Pair de France sans parler de son implication dans un Ordre royal de chevalerie, pourrait voir entrer en conflit son allégeance au Régnant du Limousin et de la Marche et la Reine de France, attendu que notre Régnant est lié par serment à celle-ci. Enfin, votre exemple quant à la mobilisation du ban de Touraine me semble inexact. Les nobles dits issus de mérite constituent l'arrière-ban d'une province, et ne peuvent être appelés que par leurs suzerains. Par ailleurs, il me semble qu'il y a hiérarchie des allégeances. Ainsi, une allégeance à une province prime sur une allégeance à un noble, et une allégeance à la Reine prime sur celle à une province. Notre Héraut, même momentanément suspendu, pourra sans doute me reprendre si je fais erreur...

Nouveau sourire sans joie, furtif. Et sans guère prendre le temps de s'arrêter, la jeune femme continua :

Cela dit, Icarasht, vous êtes de sang noble, si je ne m'abuse, malgré le fait que vous ayez été déchu de vos titres. Rien n'empêche donc que nous réglions cela par le fer. Si vous pensez que l'honneur de Marie Alice Jagellon est entaché par un faux serment ou un serment déloyal, je serais honorée de devenir sa championne et de la défendre contre vous.

Ca, c'était fait. Se tournant vers le Comte régnant, la Carsenac reprit, sans se départir de son calme :

Votre Grandeur, si je puis hasarder un conseil... Prenez garde à ceux dont vous vous entourez. Un prétendu général de la COLM qui y intervient deux fois en un mois, et pour préconiser des méthodes de brigandages indignes d'une compagnie honnête, ne saurait être conseiller fiable en la chose militaire, malgré son expérience. Ce même général ne saurait, par des paroles futiles, réussir à vous brouiller avec ce que la noblesse limousine compte de meilleur, à l'instar de la Comtesse d'Igny. Ainsi, votre Grandeur, si un reproche doit être fait à une allégeance telle que celles que vous avez déjà reçues, et tournée dans les mêmes termes, je pense que vous ne devriez laisser à nul autre que vous le soin de le formuler.

Voilà un bon début pour la cérémonie. Insultes et protestations, un peu de mouvement en perspective... Qui a dit que c'était ennuyeux, une cérémonie d'allégeances ?

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

- Marie Alice Jagellon, votre touche violette nous rappel inlassablement les principes vertueux qui élèvent les justes. Vous êtes pour nous un exemple de paix et de probité. Être arrivé aussi haut, pour une femme, est tout à votre honneur. Les femmes du Limousin s'illustrent, c'est indéniable. Sauf peut-être les coutumières cagettes qui brillent plus par leur jobardise, et qui n'ont évidemment pas mérité un triple A. Nous vous accordons protection, justice, et subsistance pour la durée de notre mandat.

Puis finalement, son nouveau conseiller favori vînt lui glisser quelque mot délicat, avant d'intervenir directement devant tous le monde. Avant même que le Comte ai pu d'articuler la moitié d'une réponse, que les autres nobles s'empressèrent de prendre la défense de la pair de France.

- Il suffit. Nan mais ça va pas ? Vous avez mal au bide ? N'auriez donc pas tous abusé de la cure au sangsues ? L'éclat des fer ou des voix - Oui je rajoute ma petite touche - n'a point place, où seul l'éclat des hauts faits importes. Gardez vos énergies pour l'ennemie, car cette ennemie est bien en Touraine, mais il n'est certes pas Sa Seigneurie Llyr di Maggio. Icarasht, nous discuterons de cela plus tard voulez-vous ? Mais regardez au loin ! Je crois voir au loin un rebelle porter un drapeau breton !

Mais si !

Mais si !

Icarasht, allez donc épingler ce maudit. Et par épingler, j'entends bien sûr, transpercer en trois endroits peu saignant, puis clouer à un pilori, la tête dans la boue, les cheveux rasés, et un cierge allumé dans le derrière, celle-ci allumé, jusqu'à ce que le tout s'embrase ! Allez allez ! et n'oubliez pas la bougie !

Voila une vision de joie et de couleur ! Du jamais vu ! Du grandiose ! Mais il fallait faire avancer les allégeances. Après ces quelques idées tortueuses, le Malemort repris :

- Nous recevrons maintenant si vous le voulez bien, l'allégeance de Sa Grandeur Alexandre de Demessy, a qui le Limousin doit beaucoup, tant pour la récente protection de son Comte, que celle de Limoges.

Alexandre bouillait intérieurement quand Sindanarie vint s'interposer elle aussi devant l'impertinent. Mais voilà qu'elle lui piquait son gant, du moins ses intentions. L'homme semblait être de sang noble mais qu'était ce la noblesse quand on a si peu d'honneur que de cracher sur les autres.

Vicomtesse mes hommages. Ravissante robe mais si vous me permettez le noir vous donne un air triste, même si surement certains ont l'art de nous ternir la journée.

Sur ce le Comte Arnaut de Malemort intervint pour sauver le pauvret de sa mauvaise situation. Certes l'ennemi n'était pas celui là. Alexandre préféra jetter son regard vers Sindanarie et lui adressa un signe de tête entendu, laissant aller l'homme vers la porte.

Le Comte de Camboulas n'avait pas entendu la réponse à l'allégeance de Marie alice que déjà le Comte lui demandait de prêter allégeance.

Il s'avança face au Comte du Limousin, fit une révérence comme il se devait

Votre Grandeur, je vous remercie pour vos propos à mon encontre mais je n'ai fait que mon devoir envers le comté ou j'ai terres de par feu mon père Kazert de Demessy.

Il mit genou en terre, baissa la tête en signe de respect et à haute voix dit :

Nous, Alexandre de Demessy, Comte de Camboulas, Vicomte de Nérac et d'Elves, Seigneur de Pierre Buffière et de Sainte Bazeille, Premier Huissier de France, vous reconnaissons vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes, comme suzerain.

Nous vous devons donc par conséquent respect, aide et conseil pour le fief de Pierre Buffière.

Alexandre reprit son souffle et marqua une pause pour que la portée de ses paroles soient entendues.

Que si un un conflit venait à vous opposer vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous sauf bien sur si celui-ci vous opposait à notre Reyne Nebisa de Malemort, votre mère, au quel cas nous prendrions cause pour elle.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

- Oh Comte ne soyez pas si humble ! Ce fut en réalité un plaisir pour nous de braver l'ennemie à vos cotés. C'est bien sur le champ de bataille que se nouent les amitiés les plus vives, et vos travaux ces derniers mois en Limousin furent à la mesure de votre noblesse. Vous vous êtes démené pour cette terre, bien plus que d'autre noble pourtant bien présent.

Puis il reçut son allégeance. L'homme oeuvrait sainement pour l'avenir de la France, pour sa mère, et pour ses terres. Un homme de grande bravoure.

- Dieu élève les justes, et nous, Arnaut de Malemort nous les bénissons en ne leur retirant pas leur fief, à défaut de pouvoir vous offrir bien plus. Je vous promet donc en retour protection, justice et subsistance ; et Aristote sait que pour cette dernière, vous et vos hommes stationnés à Limoges sont très gourmands.

Dit-il avec une pointe d'humour, faisant ainsi référence aux milliers de milliers de pains données aux armées royales. Une fois les derniers échanges terminées, le Malemort invita la suivante :

- Nous appelons désormais Monseigneur Sofjia Jagellon.

Que dire, que répondre....Alexandre se releva tout en y réfléchissant mais ne trouva rien d'autre que :

Je vous en remercie Votre Grandeur. Qu'Aristote vous protège.

Et sourit à la pointe d'humour du Comte.

Surement la guerre ouvre t'ellle l'appétit à moins bien sur qu'une épée vienne nous vider prématurément. Soyez certain que la joie fut partagée de mettre mon épée au service du Limousin et du Royaume.

Le Comte se retira après une dernière révérence

Et là.... Et là.... Bouche ouverte pour répondre mais pas le temps, même pas de former un son, une lettre, non, à peine celui de soupirer et d'attendre qu'on daigne la laisser parler. Non pas qu'elle n'apprécia pas qu'on la défende ainsi, si tant est qu'elle en eut besoin mais pouvait-elle en placer une bon sang de bonsoir!

Ahem.... Merci à vous deux.

Bah quoi, râclement de gorge vu histoire de dire qu'elle allait parler - non non pas danser, pas Rabbi Jacob non plus hein.

Si je puis... Enfin d'ailleurs non même si je puis pas après tout hein vu que je suis quand même la première concernée par la question.

Ica, on a beau dire, le temps passe mais tu ne changes pas. Niveau ami ennemi le temps le dira mais ravie de voir que tu es en pleine forme. Et pour répondre à ta question, s'il arrivait que le Limousin soit en guerre contre Llyr ou la Touraine, je prendrai alors la décision qui s'impose en fonction des faits et je l'assumerai.

Ca s'était fait.

Oh et si je devais me battre en duel contre Ica ou qui que ce soit, je pense que je le ferai moi-même.

Clin d'oeil à Sinda. Après tout elle était encore capable de tenir une arme. Puis demi-tour pour laisser la place aux suivants et notamment à sa nièce qui avait bien grandi.

Arrivé en salle d'audience, il regardait cette mascarade en silence. Le copinage et la charogne empestait à plein mais c'était sans doute l'avenir du Limousin. Pensant à autre chose, le blond se mit à rêvasser jusqu'à ce qu'on l'appel.

Sérennisse Nombre de messages : 647 Date d'inscription : 02/04/2006

Un sourire en réponse de l'ordre déguisé d'Arnaut. Le gamin préférait expédier vite fait la séance d'hypocrisie plutôt que d'en profiter. Guère étonnant, le Déchuse doutait que sa petite pique ne lui plairait pas. Mais au moins, elle eut l'effet escompté, surtout auprès de ce nouvel inconnu, qui s'avérait être le fils de ce bon vieux Kazert. Le père ne méritait pas que le Déchu s'acharne sur le fils. Père surement mort lui aussi à présent. Il n'y a que la mauvaise carne qui survit. Un instant, l'âge potentiel de la mère du môme lui vînt en tête. Il balaya bien vite cette pensée... Et voilà que Sindanarie s'y mit elle aussi, son ancienne potentielle future femme, s'il avait eu l'audace de faire sa demande plus rapidement, avant d'être déchu. Aurait-elle acceptée ? La question demeurera éternellement sans réponse et aujourd'hui, elle ne se pose plus.

Je me charge de suite de ce trouble mon Comte, je ne voudrait pas qu'un Breton m'enlève le loisir de jouer les troubles-faits !

Son sourire narquois ne l'avait pas quitté, alors qu'il traversait la salle vers la sortie. Arrivé à hauteur de Sindanarie, il s'arrêta un instant, lui murmurant ces quelques mots.

Les règles de ces gens corrompus de l'hérauderie, j'ai arrêté de les suivre il y a bien longtemps, bien avant mon arrivée sur le trône comtal. Heureusement, sinon notre Reine ne le serait pas aujourd'hui... Mais tu sais bien que ce genre de serments me laisse de marbre et que je ne leur prête aucune légitimité, dans un sens, comme dans l'autre.

Puis, il continua à haute et intelligible voix.

Je ne faisais que souligner un éventuel futur problème, et ne remets pas en cause la loyauté de cette chère Marie-Alice, vous le savez bien. Heureusement que le Limousin ne compte pas de noble possédant fief en notre Comté et en l'un des Comté du Ponant, car le problème que je souligne, pourrait se poser. Néanmoins, un duel contre vous ma vieille amie me procurerait un grand plaisir, et rien que pour cela, je pourrais éventuellement reconnaître que la loyauté de la Comtesse est douteuse. Étant le défié, vous me laisserez donc le choix des armes, et il y en a une que j'ai toujours rêvée d'utiliser avec vous dans mes fantasmes les plus fous !

Il lança un regard entendu à son entrejambe avant de gratifier la salle d'un sourire satisfait.

Marie-Alice, le passé appartient au passé, mes vieux démons sont bien loins à présents. Comme toujours tu es celle qui répond le mieux à mes pitoyables attaques. Faire un choix, oui, il le faudra. Mais comme le souligne le Comte, le Cygne n'est pas notre ennemi fort heureusement. Mais si ce n'était pas Marie-Alice dans cette situation, si c'était quelqu'un de beaucoup moins respectable ? Réfléchissez-y.

Il reprit sa route, non sans décrocher une dernière tirade avant de sortir.

Le Comte m'a donné un poste à la Compagnie d'Ordonnance, un poste qui n'est rien d'autre qu'une reconnaissance pour ce que j'ai apporté là-bas. Et oui, en mon temps, lorsque je la dirigeais, nous utilisions des méthodes de brigands, comme à Vanne en Bretagne mais l'honneur stupide et aveugle n'a jamais fait gagner une guerre. D'ailleurs, en mon temps, la guerre, on l'avait gagné.

Et il franchit le seuil... Le Duc Llyr avait participé à sa destitution, il ne l'avait pas oublié, et le Cygne n'avait pas oublié.

Sérennisse Nombre de messages : 361 Age : 37 Date d'inscription : 24/05/2008

Arnaut de Malemort a écrit:: - Nous appelons désormais Monseigneur Sofjia Jagellon.

Et bien, ça commence bien... peut être devrait telle tomber la robe pour montrer qu'elle était tous sauf un, Monseigneur.
Mais il faisait un peu froid pour se retrouver toute nue dans cette pièce si glaciale.
De coutume, elle aurait répondu dans le même sens, avec un "Princesse" ou un "Comtesse" mais bon, elle n'était pas d'humeur non plus à rire.
Donc elle se leva de son banc et s'avança simplement jusqu'au Comte qui elle l'espéra reconnaitrait ses attributs féminins en se baissant pour prêter serment.

Moi, Sofja JAGELLON, Vicomtesse de Bellegarde en Marche, vous reconnais vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Petite pause de coutume puis reprit.

Je vous dois donc désormais respect, aide et conseil, et m'engage en ce jour à vous les apporter en toutes circonstances, où que mon devoir m'appelle, aussitôt que vous les solliciterez ou que la situation m'amènera à vous les proposer.

Si un conflit venait vous opposer vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche, à un tiers, je jure que je prendrais fait et cause pour vous.

Cependant, si un conflit venait à vous opposer vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche, à Sa Majesté, le Roy ou la Reyne de France, notre souverain, je jure que j'embrasserais sa cause.

Toujours abaissait, elle attendit mot du Comte pour se relever.

Brad avait reçue la missive de la Maréchale d’Armes Royal, en charge du Limousin, en pleine convalescence, après avoir été mise à mal lors de la rencontre avec une armée. Avec la deuxième, pour tout dire, en moins de 4 mois, elle avait été grièvement blessée deux fois.

C’est donc appuyée sur une canne, qu’elle se présenta à la cérémonie, dans la salle d’apparat, qu’elle connaissait bien, n’étant pas à sa première allégeance.

Elle n’était pas la première arrivée, et la démarche encore hésitante, malgré une nette amélioration de sa santé, mais grimaçante, cependant ; elle n'eut même pas besoin de saluer les personnes présentent, puisqu'elle arriva en pleine discussion quelque peu houleuse et elle arqua un sourcil amusé en apercevant les responsables de ce "chahut".

Elle se glissa silencieusement vers le trône, comme si de rien était, et attendit patiemment la fin des discussions.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

- Sofjia Jagellon, nous avions grande hâte de vous rencontrer. Vous avez répondu présente à notre supplique, spontanément, prestement, bref : noblement. Nous vous avons découvert, et grand dieu, nous avons fort aimé ce que nous avons vu.

Écouta son serment, considérant la femme avec une grande harmonie, appréciant de quelque chose en elle de Jagellon. Ce quelque chose qui devait être mis à profit.

- Nous recevons votre serment, Vicomtesse de Bellegarde en Marche, et nous promettons en échange protection, justice et subsistance. Nous espérons vous revoir en de nombreuses autres occasions.

Puis il sourit naïvement, avant d'appeler la suivante :

- Sindanarie Carsenac ? Vicomtesse ? Etes-vous prête ?

Ménestrel Nombre de messages : 114 Date d'inscription : 03/06/2010

A peine avait-il eu le temps de sentir l'effluve de sa soeur qu'aussitôt il fut dérangé. Il avait lâché rapidement se corps féminin pour reprendre une posture plus noble et conventionnel. Cependant, il n'eut pas le temps de répondre que celui-ci élevé déjà la voix contre cet impertinent Ysengrin.

- Vicomtesse! Heu non non vous ne dérangez jamais. Large sourire. Regardez il y a déjà de l'animation et plein de bons gens qui arrivent. Ça annonce des belles allégeances. Nous avez vous concoctez une petite surprise?

Soudain un visage l'interpella et il ne put s'empêcher de glisser quelques mots à Dhéa.

- Regardez, votre tueur, lâchez les chiens!

Avec un peu de chance cela l'éloignerait et il pourrait en profiter pour quelques caresses plus discrètes cette fois ci à la seconde Vicomtesse.

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