Allégeance au Comte Arnaut de Malemort

Citation :: Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.

LLyr di Maggio a écrit:: Exemple de missive si empechement
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Limousin-Marche,

à vous, [NOM du COMTE], Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en le Comté du Limousin et de la Marche, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

L'heure était venu pour les nobles de réunir, et de porter allégeance à leur légitime suzerain et Comte : Arnaut de Malemort. Du haut de son trône, qu'il avait pour l'occasion abaissé afin d'attester de la proximité qui lui tenait à cœur pour sa noblesse, il allait maintenant distribuer des bisoux à tout va. Derrière lui se tenait un page discret, et une mallette aux trésors. Suite à son allégeance devant la Reyne, et au coutume singulière qu'elle semblait avoir instauré à Paris, Arnaut se dit qu'il pouvait être amusant de faire du même en Limousin, dans la continuité de son style placé sous l'égide de la rupture. Une fois son mandat fini, libre au suivant de l'imiter, même si nous le savait, les régnants du Limousin n'aiment pas trop bousculer les usages...

Il s'était pour l'occasion parait de sa plus tenue rouge, bleu, noire, avec un peu d'hermine ici, et de lionceaux là, le tout sur un rappel des armes des Malemort, avec le fameux croissant d'argent. Le tout sur son collier du Grand Couvain, on pouvait dire qu'il portait sa croix... Il attendait maintenant la venu de sa mère, inexorable rayon de soleil, et unique femme de sa vie, jusqu'à ce qu'il en trouve une autre. Ces lèvres furent soigné pour l'occasion. Heureusement pour lui qu'il n'avait pas d'Herpès...

Les allégeances se suivaient mais ne se ressemblaient pas.
La veille, ils étaient tous réunis à Mirabelle dans la bonne humeur et les plaisanteries pour les anoblissements d'Antonia et Rosie.
Et ce jour, de retour à Limoges pour les allégeances au Limousin. Elle gardait un souvenir cuisant des précédentes et espérait que cela se passerait mieux cette fois-ci.
Antonia arriva accompagnée de sa nouvelle suzeraine, enfin nouvelle elle l'était depuis des années pour la blondinette. La salle était encore vide, seul Arnaut semblait être déjà là.

Bonsoir Vostre Grandeur...

La blondinette attendit la suite.

Si seulement elle avait pu rester à Ayen ! Elle avait encore des directives à donner pour aménager les lieux à son gout. Mais non, Anna avait tenu a ce qu'elle l'accompagne. Elle ne pouvait rien lui refuser, étant sa "nouvelle" suzeraine, elle lui avait promis entre autre "protection" et Dieu sait que la cour des nobles et que les allégeances, depuis le retour du leu, étaient devenues hautement dangereuses aussi entra-t-elle au bras d'Anna, flanquée de deux gardes, géants, barbus, et au visage aussi violent que le laissaient entendre les cicatrices dont il était orné. Elles étaient donc les premières, seul Arnaut se tenait à sa place, sur le tröne... Le gamin qu'il était avait probablement du faire mettre une tonne de coussins sous son comtal fessier pour y paraître aussi grand... La rosebonblonde tire légérement sur le bras de sa soeur de coeur pour attirer son attention et lorsque la blondinette la regarde, elle lui fait une moue boudeuse puis lui tire la langue à la Kilya. Enfin elle se tourne vers Arnaut et le salue d'un vague signe de tête et marmonne un "Votre Grandeur" avant de faire comme son binome et d'attendre la suite...

Ratou sortait rarement de sa ville de Tulle mais à chaque allégéance elle avait toujours répondu présent car c'était pour elle une bonne occasion de venir signifier son soutien à son Comté dans lequel elle aimait tant vivre. En plus, cette occasion lui permettait de s'habiller élégamment et de sortir, chose qu'elle faisait trop rarement à son avis, ses belles robes et le peu de bijoux qu'elle possédait.

Elle avait pour l'occasion choisi une belle robe mauve et blanche qui lui donnait un teint lumineux et n'était pas trop faste. Elle connaissait bien Arnaut et savait qu'il n'était pas homme à avoir un air condescendant envers ses proches.

Elle s'était néanmoins préparé avec soin et beaucoup de délicatesse. Sa robe longue mauve et blanche ornée d'améthystes et de diamants resplendissait dans la lumière et elle prit soin de mettre une belle parure assortie qui réhaussait de suite son teint léger et donnait une belle impression de gaité et de luminosité.

Ratou était très contente de sa tenue et elle entra en Salle du Trône l'esprit léger et le coeur plein d'entrain.

Le Comte était déjà là, installé confortablement sur son trône. Il semblait serein et sûr de lui sans l'être trop. Ratou le reconnaissait bien là, c'était un jeune homme qui savait bien se tenir et qui savait très bien tenir la place qu'il occupait. Il avait la prestance des plus grands de ce Comté.

Puis elle vit Antonia et Ariadne qui étaient déjà là. Elle salua le Comte d'un mouvement de la tête, en déclamant un "Votre Grandeur" respectueux et amical et rejoignit les deux femmes qui attendait dans un coin de la Salle.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Héhéhé... Petit rire maléfique... Si Arnaut portait aujourd'hui la couronne comtale, il n'en restait pas moins un jeune adulte débordant de malice. Quel ne fut pas son plaisir de voir entrer Antonia, suivie de près par Ariadne. Au fond de lui nourrissant l'angoisse qu'elle n'ose prendre le temps de se déplacer, et use du moyen peu élégant qu'est la missive. Oh oui ! Elles l'ignoraient encore, mais il leur avait préparé une belle surprise. Contrairement à ce que tous le monde pensait, il avait beaucoup d'estime pour ces dames encore jeunes et belles, quoique moins bien conservées que Nebisa ; il était juste maladroit pour le montrer. A son âge, sûrement la crise d'adolescence. Les saluant d'un prude sourire, il les invita d'un geste de la main, à s'avancer dans la pièce, ainsi que Ratou.

Alors que le blond venait de finir de surveiller le nouveau CAC corrigeant sans cesses ses erreurs et lui montrant la voie à empruntée, c'est las qu'il se rendit dans la salle du trône. Discret, il se glissa dans un coin perdu dans ses pensées attendant que la salle se remplisse et que la cérémonie commence.

Ménestrel Nombre de messages : 74 Date d'inscription : 22/10/2010

Le Mini avait eu juste le temps de revenir pour son devoir, il ne perdit point de temps à rejoindre la grande salle du trône afin de pouvoir aller faire son allégeance envers le nouveau Comte.
Entre les aller retour entre Paris, Bellac et l'Anjou, c'est qu'il avait fort à faire le pauvre Mini.
Il rentra dans la salle, saluant d'un signe de la tête les personnes présentes et qui semblait déjà attendre.
Il n'était surement pas le dernier pour une fois.

Dames, Messire, Votre Grandeur.

Il prit place , un peu au centre, attendant que la cérémonie débute.

Arthaud arriva au moment où seleina déposer son blason et repartait sans mot dire . L'envie était grande de faire comme elle. Et elle l'aurait fait si les personnes qui lui avaient octroyés ce titre n'était pas des gens qu'elle appréciait au plus haut point et qu'elle peinerait en faisant cela. Elle n'avait eu aucune envie de venir et avait faili faire cette allégeance par écrit. Sa santé se détériorant à petit feu ces derniers jours . Mais elle avait pris encore et encore sur elle pour se vétir décémment ,autant faire honneur à son tisserand de commpagnon. Elle était maintenant noble du limousin et encore pour le moment du conseil comtal. Sa place était ici même si sa tête bien ailleurs . Petit salut de la tête envers le comte , "votre grandeur" et elle se dirigea vers les nobles dames qui avaient tant donnés pour le limousin et bien plus que ce que beaucoup ne soupconnait. sourire franc et sincère envers elles et attente .

Salua de la tête les personnes arrivant, adressant un sourire au blond qui semblait encore plus las qu'elle. Elle se doutait à quel point il devait être content d'être là et savait que c'était à sa demande, à elle. Mais pour la blondinette, la récompense pour son travail valait bien ce petit sacrifice, après tout ce n'était qu'un mauvais moment à passer.

C'est alors qu'elle aperçut un mouvement de la main du Comte les invitant à s'approcher, arqua un sourcil s'imaginant tout et surtout le pire. S'apprêtait à avancer quand Seleina fit irruption dans la salle, armes de Neuville à la main qu'elle déposa devant le Comte avant de sortir sans mot dire. Antonia regarda la scène stoïque et finit par soupirer. Bien sûr elle s'en doutait, mais elle avait espéré qu'elle ne le ferait pas.
Adressa un sourire à Arthaud qui avait fait l'effort de venir alors qu'Anna la savait souffrante.

Se risqua tout de même à avancer, il fallait bien que la cérémonie reprenne son cours ou plutôt commence.

Salue Ratou, puis Gueld qui avait l'air de se demander dans quel guêpier il s'était fourré, sourit et lance un amical "Bonjour Gilles" au jeune Vicomte de Bellac puis alors qu'Arnaut fait un geste sans daigner parler, afin qu'elles s'avancent (ben oui elle's" : ari et anna hein ^j^), Ari s'approche d'Arthaud et lui dépose un baiser amical sur la joue. Et avant qu'elle (ari seule cette fois ! Suivez un peu ! Rhooo la la la !) n'ait fait un pas dans la direction du comte, elle voit sa bichette, la brune, son amie Seleina quoi, débouler et sans mot dire déposer les armes de Neuville. Oh elle n'est pas surprise, pas le moins du monde, après les derniers échanges qu'elle avait écouté ou qu'on lui avait rapporté de la salle d'audience et cela n'allait qu'empirer à n'en pas douter. Mais elle était triste. Déçue ? Peut-être un peu, mais ce sentiment passa très vite. Non, elle était juste triste de voir que Seleina n'avait pas compris qu'Arnaut n'était que de passage que l'allégeance n'était qu'une journée, et surtout qu'elle aurait pu faire un courrier. Mais d'un autre côté, elle était heureuse de la voir rester elle-même quoiqu'il en coute, sachant probablement qu'elle peinerait celle qui avait voulu lui faire ce cadeau. Mais Ariadne était mal placée pour faire la moindre critique, n'avait-elle pas fait la même chose près de 3 ans plutôt en lançant aux pieds du Duc du Bourbonnais Auvergne de l'époque les armes de Combrailles, Crest et Pontgibaud ? Bref, une fois qu'elle fut repartie, elle suit Anna comme une automate, et se place à ses côtés, face au comte, le regard fier et le menton levé.

Et de deux cérémonies. Deux en un jour, c'était beaucoup, mine de rien. Au moins, pour celle-là, la jeune femme n'aurait que quelques mots à dire. Jurer allégeance à son Comté. L'occasion était aussi solennelle qu'à l'accoutumée. Il était toujours autant question d'y mettre du coeur. Et, alors qu'elle s'apprêtait, remettant de l'ordre dans sa chevelure éprouvée par les courants d'air de Limoges, la Carsenac réalisa. Deux ans. Deux ans qu'elle avait juré fidélité à cette terre, sans considérer qu'il en allait autrement que de son appartenance à l'armée. A l'époque, elle avait vu un serment comparable. Protection, loyauté, fidélité. Comme un mariage.

Elle avait changé, c'était certain. Elle sortait peu à peu de l'ombre qui la protégeait si bien autrefois. Elle avait appris à encaisser. A maîtriser ce corps qui lui avait joué bien des tours. A masquer, aussi. A faire ignorer ce qu'elle pouvait parfois penser. Elle était arrivée à voir la noblesse comme la prolongation de son ancienne allégeance. Elle ne la craignait plus guère, et commençait presque à y trouver une place, à sa manière. Mais l'heure approchait. En route, Sindanarie. Direction le castel, cette fois. Même tenue que pour le Grand Couvain, simple robe noire rehaussée de broderies d'argent au col et au bout des manches. Pas besoin d'ostentation.

La Guéretoise arriva en vue des portes de la Salle du Trône comme Seleina en sortait, avec comme un vague remous dans son sillage. Pourtant, la cérémonie n'était pas commencée, aucune voix ne se distinguait des autres à l'intérieur de la pièce. Nul besoin d'être devin pour se douter alors de ce qu'elle avait fait, connaissant à peu près la tendance de ses opinions. La Carsenac esquissa un sourire. C'était bien là le caractère entier qu'elle appréciait chez la Romans. Une pointe de regret la traversa tout de même, incontrôlable. C'était ainsi que la noblesse du Limousin perdait l'une de ses figures les plus droites. Quelques mots furent soufflés (audibles ou non, elle s'en moquait comme d'une guigne) alors que Sindanarie se portait à hauteur de la renonçante, dans le couloir :

Tu succédais bien au Baron... Mais je respecte ton choix.

Une accolade. Ce fut tout ce que la jeune femme put ajouter avant de relâcher et saluer l'ancienne Proc' et d'entrer dans la salle. Le régnant était déjà là, de même qu'un certain nombre de nobles. Refoulant tout ce qu'elle pouvait ressentir à son égard suite à un fameux exercice, elle se glissa le long d'un mur, à son habitude, saluant ici et là les figures qu'elle reconnaissait. Quel bonheur que d'avoir une enveloppe qui obéit au doigt et à l'oeil... Visage neutre, elle ne s'adossa pas à la paroi, contrairement à ce qu'elle faisait généralement. Aujourd'hui pas de soutien. Pas besoin de soutien. Et elle observa trois personnes s'avancer. Voyons voir...

En retard ? Mais non, elle avait juste dut remettre la main sur les allégeances épistolaires reçues ces derniers jours, prendre le temps de se recoiffer et puis se mettre en route pour la Salle du Trône, suivie par une nuée de jeunes pages au fessier rebondis et chargés de divers blasons dissimulés sous un drap de lin car... en ouverture des allégeances, certains Limousins se verraient récompensés de leurs mérites par l'octroi de titres et de terres...

Parvenue à destination, la Malemort remonte l'allée centrale en direction du Trône, saluant, au passage, les quelques personnes présentes qu'elle reconnaissait et se retenant de poupouter son fiston parvenu à destination.

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Robe_r18

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Robe_r18

Elle portait ce jour là une houpelande sobre, pour ses habitude, mais somptueuse, doublée d'hermine et brodée d'or, parmi ses joyaux, elle avait misé sur une ceinture d'or et de rubis qui ceignait sa taille et descendait le long de ses jambes en une traine étincelante ainsi que pour des pendants d'oreilles en rubis toujours, taillés en poire, dans ses cheveux retenus en arrière, une myriade de perles baroques... bref, juste de quoi ne pas faire honte à son rang et passer pour une campagnarde sans le sou au jour d'une cérémonie officielle quoi...

Messire Comte, mon bébé, nous pouvons, à présent, débuter les festivités, si tel est votre bon plaisir... les anoblissements du précédents mandats et la remise de fief de retraite à Dame Antonia.

Fauconnier a écrit:: Par la grâce d'Aristote,
Nous, Adrian Fauconnier, Vicomte d'Isle en Limousin-Marche,

à vous, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Salut et Respect.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Adrian Fauconnier, Vicomte d'Isle en le Comté du Limousin et de la Marche, avons écrit et ratifié,

Daté en l'enceinte de Tours, Duché de Touraine, le XXIIIe jour de mars.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

[Sceau d'Adrian]

Auxanne a écrit:

Bonjour,

je ne serais pas en Limousin lors de la ceremonie, je vous transmet de ce fait mon allegeance.

Puissiez vous avoir une belle ceremonie.
Auxanne de Saint Bonnet de l'Enfantier
Dame de Masseret

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Auxanne de Saint Bonnet de l'Enfantier, humble Dame de Masseret en Limousin-Marche,

à vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Arnaut de Malemort , Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Auxanne de Saint Bonnet de l'Enfantier, humble Dame de Masseret en le Comté du Limousin et de la Marche, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de Blaye, le 22 mars 1549.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

( c'est pas la plutot
https://limousin-marche.forumactif.com/t13858-allegeance-au-comte-arnaut ?)

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Alors qu'une flèche vînt déposer son blason devant le trône, sans que le Comte n'y pipe. Peut-être que les atouts de la noblesse ne sont pas accessibles à tous. Sans mot dire, il repris le cours de la cérémonie. Mon bébé ? Mwarf... Et devant tous le monde, même à voix basse... Puisque le héraut était là, la cérémonie allait pouvoir commencer, la première de toute sa vie, du moins à cette place. Dans sa tête, le déroulement était d'une logique parfaite. Un signe de tête aux pages derrières son trône, pour vérifier que tout était prêt, puis le Comte se leva, remis son mantel, et appela sa Grandeur Antonia :

- « Antonia De Rocheclaire, veuillez vous avancez je vous prie. »

Pour rajouter une touche de solennité, il avait décidé de la vouvoyer.

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Nebisa transmis à son fils la lettre de son frère, qui avait déjà préparé une réponse.

Citation :

Arnaut de Malemort, Comte du Limousin & de la Marche,

Adrian Fauconnier, Vicomte d'Isle en Limousin-Marche,

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Sceaucomtelimousinrouge

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Puis une deuxième à destination d'Auxanne. Dernière le trône, les pages s'effaraient pour remplir les colliers de leur contenu officiel.

Citation :

Arnaut de Malemort, Comte du Limousin & de la Marche,

Auxanne de Saint Bonnet de l'Enfantier, Dame de Masseret,

Enfin Nebisa arriva, la cérémonie allait pouvoir commencer, d'ailleurs elle l'ouvrit immédiatement et Arnaut l'appela en la vouvoyant. Etait-ce pour la cérémonie ou pour une autre raison? Arqua de nouveau un sourcil mais ne releva pas, se contenta d'avancer. Habituée aux allégeances, elle n'attendit pas plus longtemps et récita son serment.

Nous, Antonia de Rocheclaire, Vicomtesse de Chambéret, Dame de Sannat et de Saint Solve, vous reconnaissons vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et la Marche, comme suzerain légitime.
Nous vous promettons Consilium, Auxilium et Obsequium.

Que si un conflit venait à vous opposer à un tiers, prendrions cause et effet pour le Limousin et la Marche.
Que si un conflit venait à vous opposer à sa Majesté Béatrice de Castemaure, Reyne de France, prendrions cause et effet pour elle.

Elle attendit la réponse du Comte, c'était la première fois qu'elle était aussi brêve.

Ménestrel Nombre de messages : 74 Date d'inscription : 22/10/2010

Un blason qui s'envole au pied du Comte, froncement de sourcil du Mini. Ca c'était de l'expéditif, vivre noblement, ben c'était râter là. Il regarda la Dame sortir sans dire un seul mot, petite interrogation, avant de rendre le "Bonjour Vicomtesse Ariane". Petit regard sur la salle, une autre Vicomtesse qui s'avança pour faire son serment. Peu de nobles présent. Le Mini laissa un petit soupire s'échapper. Il aurait pû également le faire par missive, mais il était là et pis bon, c'est tout de même mieux de le faire en face, surtout que la dernière Comtesse sortante, ben c'est qu'il l'attend toujours son retour de serment...
Puis reporta son regard vers le Comte et la Comtesse

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Première gorgée de bière, première allégeance et autres plaisirs minuscules... Debout aux pieds de son trône, il écouta son discours. Qui dit personnalité spéciale, dit également allégeance spéciale.

Nous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin & de la Marche de par la volonté de Sa Bienaimée Majesté Béatrice Ier De Castelmaure, Reyne de France, et du bon peuple limousin recevons en ce jour votre serment. Nous gageons en retour protection, justice et subsistance.

Suite à votre mandat comtale, nous élevons votre Vicomté de Chamberet en Comté. Je vous remet donc la couronne inhérent à votre rang. Pour le Limousin, puissiez-vous à jamais vous en montrer digne, Votre Grandeur.

Alors qu'on lui apporta la couronne comtale sur un coussin de dais rouge, il l'empoigna délicatement, et la déposa sur les cheveux blonds. Désormais Comtesse, ils partageraient tous deux appellation de Grandeur, et Antonia prenait place dans la haute noblesse du Limousin, rejoignant Nebisa, Zya, Ursin, Ewaele, un comité restreint mené par la féminité.

Afin de symboliser ce lien hautement sacré que nous venons de celer, nous vous offrons cette robe, non comme un dû, mais comme un cadeau. Je vous en avais jadis salopé une, j'espère que celle-là vous plaira. Puissiez-vous la porter fièrement.

Pour clôturer son discours, et apporter une touche de simplicité, il finit par parler de lui à la première personne du singulier. Puis le Comte se tourna vers sa mère, afin quelle-ci apporte la patente d'élévation, alors que derrière le trône, les pages s'affairèrent à apporter la robe à la désormais comtesse. de Chamberet.

Enguerrand_de_lazare a écrit:

Citation :: Par la grâce d'Aristote,

nous, Enguerrand de lazare, humble Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le pèlerin en Limousin Marche,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain le comte Arnaut de Malemort.
Que nous lui devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait l'opposer lui, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Limousin Marche.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Chevalier Enguerrand de Lazare, humble Baron du Bazaneix et Seigneur de Saint Julien le pélerin, a écrit et ratifié,

Daté sur les routes du Royaume de France, le vingt-quatrième jour du mois de mars de l'an de grasce 1459

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Ewaele a écrit:

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Ewaële de la Boësnière, humble Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel, Dame d'Yssandon en Limousin-Marche,
à vous, Arnaud de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,
salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain le Comté du Limousin et de la Marche.
Que nous lui devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à l'opposer lui, Comté du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Reyne de France, notre souveraine, nous jurons que nous prendrions cause pour elle.
Que si un conflit venait l'opposer lui, Comté du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Ewaële de la Boësnière, humble Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel, Dame d'Yssandon en Limousin-Marche, avons écrit et ratifié,

Date en l'enceinte de la ville de Sémur, le vingt et unième jour du mois de mars 1459.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Haussant un sourcil en voyant son fils offrir à la Comtesse nouvelle un lot de steak, la Malemort se dit qu'il faudra revoir avec lui le concept de galanterie, heureusement, la Couronne de rubis et émeraudes vient compenser le coup...

Passant en mode "héraut", elle se saisit de la patente et donne lecture du contreseing faisant de la Vicomtesse de Chamberet, la Comtesse du même nom...

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, Nous, Thomas de Clérel, Duc de Dun-le-Roy, Roy d'Armes & Pair de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de dame Antonia, quant à l'érection de son fief de retraite au rang comtal suite à l'achévement de son second mandat, comme les lois héraldiques l'y autorisent sis au fief nommé Chamberet en Limousin et Marche.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Chamberet est bien fief du comté de Limousin et de la Marche.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est parti : au premier coupé au I d'or aux deux lions léopardés de gueules et au II de sable, au lion d'or, au second fascé d'argent et de gueulles de six piéces, les fasces d'argent chargées chacune de trois mouchetures d'hermine de sable.

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Chamb-10

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Chambe10

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques.

Fait le vingtième jour du mois de Mars de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Thomas5

Elle remet la patente entre les mains de la blonde avant de faire de même avec le blason comtal.

Allégeance au Comte Arnaut de Malemort Chamb-10

Avec toutes mes félicitions, Comtesse. Puisse le Limousin et la Marche, toujours compter sur votre dévouement et votre investissement pour leur cause et leur grandeur.

Une douce colombe aux couleurs du Rouergue se posa sur l'épaule de la Marquise Nébisa et se mit à roucouler. On ne pouvait louper le parchemin scellé qui était attaché à sa patte

Citation :: D' Alexandre* de Demessy, Comte du Rouergue, Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière et de Sainte Bazeille,
à Arnaut de Malemort , Comte du Limousin et de la Marche ,

Par la présente, nous vous reconnaissons vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes, comme suzerain.

Nous vous devons donc par conséquent respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour le fief de Pierre Buffière.

Que si un un conflit venait vous opposer vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous sauf si celui-ci vous opposait à notre Reyne Béatrice au quel cas nous prendrions cause pour notre Reyne.

Nous resterons fidèle au Comté du Limousin et de la Marche, et à Sa Majesté, Béatrice, Reyne de France, et à notre suzerain.

Nous vous présentons nos félicitations et nos salutations.

Qu'Aristote vous protege,

Faict en nostre âme et conscience,

Rodez, le 21ième jour du moy de Mars de l'an de grasce 1459,

Alexandre* de Demessy
Comte du Rouergue, Vicomte de Nérac, Seigneur de Pierre Buffière et de Sainte Bazeille

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Arnaut fit une brève lecture des plis, et se rappela les mots simples que lui récité sa mère sur son rang : À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité. Il faut que les roturiers en le voyant se disent : consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire…! et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions…! Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.* Des mots sages qu'il conviendrait de partager avec tous ceux qui sont ici. La lettre de Seleina le coupa dans son éloquence verbale et manuscrite, il renonça temporairement a lui répondre.

- « Votre Grandeur, vous pouvez vous reculer, mais je vous prie de bien vouloir demeurer ici encore un temps. Nous souhaiterions nous adresser à toute la noblesse en fin de cérémonie. »

Clôturant ses paroles par un salut discret de la tête, il se tourna vers la légendaire entarteuse : Ariadne.

- « Dame Antoinette Diane Tartasse, si vous voulez bien vous approcher s'il vous plait. »

*Issu du légendaire site Au blason des armoiries.

Arnaut avait tantôt fait signe de s'approcher, elle était donc resté un pas derrière Anna alors qu'elle prêtait allégeance et recevait son élévation au rang de Comtesse. Que de chemin (chaotique) parcouru depuis le temps ou elle-même était duchesse "la couronne était plus jolie NA !" pourra-t-elle taquiner Anna en l'appellant "Votre Granbleur" avec une tendresse sororale lorsqu'elles seront en famille ou entre amis... Granbleur, savant mélange de "Grandeur" et de "blondeur"... oui la rosebonblonde a l'imagination débordante venait d'affubler son doux hérisson d'un nouveau surnom. Elle allait le lui glisser à l'oreille mais le comte l'interpelle (en écorchant son nom ! Il allait falloir lui donner des cours pour apprendre les noms des gens qui l'entourent, surtout quand il était amené a les cotoyer souvent...). Tant pis le surnom ne sera que partie remise, elle le glissait dans un petit tiroir de sa mémoire puis s'avance d'un pas vers l'estrade et dans la même posture que précédemment, le visage impassible, le menton relevé et un maintien fier et droit. Regarde Arnaut sachant ce qu'on attendait d'elle, Ari se lance donc dans la tirade vassalique :

Nous, Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde, Vicomtesse d'Ayen, Dame de Champagnac la Rivière, vous reconnaissons, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et la Marche, comme suzerain légitime.

Nous vous promettons Consilium, Auxilium et Obsequium.

Que si un conflit venait à vous opposer à un tiers, prendrions cause et effet pour le Limousin et la Marche.

Que si un conflit venait à vous opposer à sa Majesté Béatrice de Castemaure, Reyne de France, prendrions cause et effet pour elle.

Voilà, ne restait plus qu'à attendre la réponse, et elle s'attendait au pire après avoir vu la petite lueur de diablotin dans le regard du jeune Malemort et surtout après avoir vu ce qu'il a osé qualifier de "robe" la chose informe et il fallait bien l'avouer : hiddeuse, qu'il avait offerte à Antonia...

Sérennisse Nombre de messages : 1090 Date d'inscription : 14/04/2010

Le Comte reçu le serment de la vieille Ariadne, qui avait perdu du poids depuis sa dernière couche. Ses souvenirs lui rappelait une comtesse absente du à sa couche en cours ; à moins que ça soit sa fille. Arnaut n'avait jamais vraiment bien compris cette historie loufoque. Qui était enceinte, qui avait mis enceinte qui, qui a couché avec Dragonet... Un claquement de doigt raisonna dans la pièce, et dernière le trône se fit entendre une brouhaha.

- « Nous, Arnaut de Malemort, Comte légitime du Limousin & de la Marche, reçevons aujourd'hui votre allégeance, et acceptons avec moult joie vos Consilium, Auxilium et Obsequium. En échange, nous vous gageons protection, justice et subsistance.

Pour vous remercier de votre éternelle dévouement, et par la volonté de notre prédécesseur Sa Grandeur Antonia, nous vous confions la charge de... de.... »

Suspendant son ton, attendant que sa mère vienne compléter son élan. N'y avait-il pas en effet un quelconque fief à remettre ?

Ménestrel Nombre de messages : 114 Date d'inscription : 03/06/2010

A peine était il rentré chez lui après quelques jours de retraite et de repos qu'il croulait sous les lettres. Voilà un projet fraîchement réfléchi. Celui là est une invitation. Encore un, pour se plaindre. Celui qui suit, pour être encore plus mal aimable. Le suivant ne demande qu'innocemment des nouvelles. Et celui là lui dit de venir à une cérémonie.
Naturellement un lourd soupire en découla. Il fallait faire la corvée lorsqu'on est noble, porter allégeance pour la première fois et en plus de tout ça il viendrait seul. Autant dire que la motivation n'était pas de mise et c'est lentement avec nonchalance que le blondinet prit la direction du château.

Bien entendu le petit nerveux n'avait pas attendu longtemps avant de faire agenouiller devant lui les nobles mais n'est pas en retard celui qui n'arrive pas trop tôt...

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