Allégeances à la Comtesse Alcyone

Citation :: Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.

LLyr di Maggio a écrit:: Exemple de missive si empechement
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

ICI[/quote]

Code:: [quote="nebisa"][img]http://i63.servimg.com/u/f63/09/03/10/49/commin10.gif[/img]

[quote]Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, [b]fidélité[/b] (obsequium), [b]aide[/b] et service armé (auxilium) et [b]conseil[/b] (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, [b]protection[/b], [b]justice[/b] et [b]subsistance[/b]. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.[/quote]

[quote="LLyr di Maggio"][color=darkred][size=18][i][b]Exemple de missive si empechement[/b][/i][/size][/color]
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.[/quote]

[url=http://limousin-marche.forumactif.com/salle-du-trone-f212/allegeances-a-la-comtesse-alcyone-t12073.htm#193911]ICI[/url][/quote]

Ursin a écrit:

Citation :: Nous, Ursin de Lasteyrie, Comte de Comborn, Baron de saint Léonard de Noblat et d'Aubazine, en Limousin

à vous, Alcyone comtesse du Limousin par désignation de vos conseillers,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Alcyonne comtesse du limousin et de la Marche

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Alcyone comtesse du limousin notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Scellé par Nous Ursin de Lasteyrie en notre Hostel de mont de marsan le 4 eme jour d'octobre 1457

Comtesse carmin d'un vert d'eau vêtue, ravissante, vive et voulant évidemment arriver plus ou moins vite et ne point trop impatienter Vassaux, privilégiés et visiteurs, vole vers la salle du trône.

Mais point trop n'en faut... Alcyone, donc, arrivait de la cathédrale, non sans avoir fait un petit tour par sa garde robe pour changer de tenue (héééé oui! pask'on le vaut bien, quand on est comtesse!), fit son entrée et se promit intérieurement que tout roulerait vite. Parce que de toute façon, il ne se passe jamais rien dans ces pompeuses cérémonies, hein?
Elle vint se placer devant le trône, comme il se devait, et salua Nebisa.

- Une fois encore fidèle au poste, Nebisa! Je vous remercie d'officier ce soir.

Pour une fois Sytral arriva bien avant le début officiel de la cérémonie d’allégeance. Il faut dire qu’il avait du prendre ses disposition pour arriver en charrette de Ventadour. Les valets furent étonnés à l’arrivé du cortège improbable et furent tenté d’indiquer à la femme qui menait l’attelage l’entrée des cuisines pour les livraisons de victuailles. Ce n’est qu’en y regardant de plus prés qu’ils avisèrent étendu à l’arrière un personnage en tenue d’appart qu’ils avaient bien souvent vu dans les murs du château, mais jamais au grand jamais étendu sur des sacs de paille à l’arrière d’une charrette.

Une fois que la jeune fille qui accompagnait le couple leur eue expliquée la situation, ils firent venir une chaise et deux solide gaillards aidèrent le Baron à s’y installer avant de le porter sur sa chaise dans la salle du trône qui était prête à accueillir les invités.
Sytral leur demanda de le placer dans la première rangée face au trone et de rester dans son champ de vision pour venir le déplacer lorsque le moment de prêter allégeance serait venu.

Mara vient s’installer d’un coté de Sytral, et Jeni visiblement fatiguée par sa grossesse ainsi que par ce long voyage vient s’assoir de l’autre coté. Ils échangèrent un long regard chargé d’émotion, mais nul mot ne fut échangé, tout était déjà décidé, il ne manquait maintenant que l’arrivé des convives pour que démarre cette dernière action.
Mara de son coté avait été mise à l’écart des discussions de ces derniers jours, mais on la sentait agité et un peu craintive de revoir sa mère dans une salle qui se prêtait peu à des retrouvailles intimes.

Sourrire appréciateur de la chieuse, pendant un instant elle avait crain que la Comtesse n'arrive avec des brais sur les fesses, mais la tenue d'apparat comtale était amplement à la hauteur d'une telle cérémonie.

C'est toujours une joie d'officier ici, même si les cérémonies sont longues et que les pieds m'en démangent, je ne peux oublier qu'entre ses murs se sont incrites les plus belles pages de nostre histoire... et je suis ravie de voir le chapitre "Alcyone" s'ajouter aux grands noms de l'index.

Aprés une pause, et parce qu'lle n'est jamais trés à l'aise quand il s'agit de faire des compliments...

Bien... dés que tout le monde sera là, nous commencerons par appeler la Comtesse sortante et MEssire Ratgus, en suite... allégeances jusqu'au bout de la nuit... youhou !

Invité

Dur fut le voyage mais nous y étions arrivé..Sytral mal en point et jeni prête à accoucher...Mara, elle, toujours pleine de joie et de vivacitée.

Jeni connaissait peu Alcyonne mais elle s'était occupée de Mara pendant l'absence de Sytral.

Pour l'occasion, elle avait revêtue une houppelande rose ornée de petites fleurs blanches..Sytral lui, était beau tout simplement, comme à l'accoutumé.

Une fois son homme installé par les gaillards, Jeni vint s'assoir à ses cotés, tout en le regardant, elle lui prit la main pour la serrer aussi fort qu'elle le pouvait.
Pas de retour en arriere possible, cette journée allait être chargée d'émotions

Puceau Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 06/10/2009

Dur fut le voyage mais nous y étions arrivé..Sytral mal en point et jeni prête à accoucher...Mara, elle, toujours pleine de joie et de vivacitée.

Jeni connaissait peu Alcyonne mais elle s'était occupée de Mara pendant l'absence de Sytral.

Pour l'occasion, elle avait revêtue une houppelande rose ornée de petites fleurs blanches..Sytral lui, était beau tout simplement, comme à l'accoutumé.

Une fois son homme installé par les gaillards, Jeni vint s'assoir à ses cotés, tout en le regardant, elle lui prit la main pour la serrer aussi fort qu'elle le pouvait.
Pas de retour en arriere possible, cette journée allait être chargée d'émotions...

Sérennisse Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 06/04/2009

Quelques poulets s'échangèrent, les uns parfumés délicatement de fragrances de mousses des bois, d'autres ornés de brins de paille, mais toujours avec le meilleur vélin, la plus belle encre.

Citation :: Chere cousine, me ferez vous l'honneur d'être présentée a la comtesse pour votre titre à mon bras?
Si ce pleutre de Jakamer ne vous a pas déjà proposé son escorte, qu'il crève de jalousie. J'entends bien raffermir nos liens trop longtemps distendus. Et vous me paraissez pâlotte, bien que ça vous aille à ravir.

Votre cousin.
Attila

PS votre oreille ne vous fait plus souffrir j'espere.

Citation :: Cher Cousin,

C'est avec le plus grand plaisir que je prendrais votre bras, cela me semble en effet un début prometteur pour notre cousinage.
J'avoue que cela me touche vous êtes bien le seul à me témoigner cet intérêt.
Je suis certaine de faire pâlir d'envie les autres femmes présentes.

Affectueusement,

Arégonde

PS : Mon oreille se porte bien, mais je suis hantée par le même rêve toutes les nuits depuis l'incident. Je me vois, vêtue dema cape rouge, mon petit panier pour la cueillette des champignons à la main et le sourire aux lèvres, me mettre à courir à travers bois pour rattraper un loup gigantesque qui me mène au plus noir du bois. Etrange non ?

Citation :: Ma cousine,
retrouvons nous dans le couloir sis à la senestre du colimaçon nord, sous le soupirail du cinquième pilier. J'aurais une ombrelle rouge et un jokari.
Je vous laisse décider et faire s'il y a lieu. Nous enchainerons, tels les saltimbanques que nous sommes.

A

PS Etrange, je fais un rêve similaire, quoique plus sanguin et sans cape rouge, sans veture du tout en fait. Et vous m'attrapez bel et bien.... et ceci n'est evidemment pas destiné a etre publié.

Après la cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Limoges Ratgus et Valériane arrivent au château pour la cérémonie d’allégeance. En entrant dans la salle, la première personne que vu Ratgus fut la Comtesse Acyone devant son trône. Elle avait eu le temps de se changer et elle était rayonnante. La Chieuse était à ses cotés avec ses vélins en mains et la longue liste des nobles qui se presseraient ces quelques jours suivants pour renouveler leurs serments.

Au premier rang de la salle se trouvait assis le Baron Sytral, avec à ses coté une femme visiblement enceinte jusqu’aux yeux. Rapidement et d’un pas assuré Ratgus s’avance devant son ami

Cher Baron, bonjour, quelle joie de te voir ici. J’ai bien reçu ta missive et je vois que tu as réussi à venir malgré les blessures qui te navrent. Par ailleurs, je te présente toutes mes félicitations pour l’heureux événement qui ne saurait tarder visiblement à regarder les courbes de cette charmante femme auprès de toi.

Puis se tournant vers Valériane et avec un petit sourire en coin

Baron, tu connais bien sur Valériane ma fiancée… Non, ne me pose pas la question, la date de notre mariage n’est toujours pas fixée mais tu seras bien sur l’un des premiers averti. Pouvons nous nous assoir à vos cotés ?

Sytral salua d'un regard Alcyone -nul n'était besoin d'autre chose entre eux deux- tenant la main de Mara pour la rassurer.

Tu vois Mara, maman est là juste devant nous et si tu l'observes bien tu constateras que ses yeux sont presque en permanence rivés sur toi ma belle.
Il va nous falloir attendre la fin de la cérémonie pour des retrouvailles un peu plus intimes, mais n'aie pas peur, je resterai à tes cotés tout au long de cette cérémonie, sauf au moment où il me faudra aller prêter allégeance.

Cher Baron, bonjour quelle joie de te voir ici....

Une voix amicale et connue. Se tournant autant que possible, toujours rivé sur sa chaise, Sytral sourit en voyant approcher Ratgus accompagné d’une Valériane resplendissante.

Mon ami, je te remercie pour ta missive qui m'a fait un grand plaisir. Je constate avec un grand plaisir que Valériane est toujours à tes cotés et je ne te questionnerai point sur une date éventuelle de mariage. Vous êtes tous les deux chers à mon cœur et vous voir réuni m'emplis de joie.
Laissez moi vous présenter Jeni que j’ai rencontré au fin fond de la Guyenne lorsque j’y suis allé tenter en vain d’y retrouver Fairy la fille de feu Dame Ned. Nos chemins se sont croisés et depuis ils ne se sont plus séparés. Comme vous le constatez, je vais être bientôt père, même si j’ai peur qu’Aristote m’empêche d’en profiter bien longtemps.
Vous reconnaissez également la petite Mara qui a bien grandit depuis le temps. Alcy me l’a confié pour que je me charge de l’éduquer et l’instruire. J’espère ne pas avoir failli à cette mission.
Mais bien sur asseyez vous voyons, pardonnez moi simplement de ne point me lever pour vous saluer comme il se doit

Puceau Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 06/10/2009

Mon ami, je te remercie pour ta missive qui m'a fait un grand plaisir. Je constate avec un grand plaisir que Valériane est toujours à tes cotés et je ne te questionnerai point sur une date éventuelle de mariage. Vous êtes tous les deux chers à mon cœur et vous voir réuni m'emplis de joie.
Laissez moi vous présenter Jeni que j’ai rencontré au fin fond de la Guyenne lorsque j’y suis allé tenter en vain d’y retrouver Fairy la fille de feu Dame Ned. Nos chemins se sont croisés et depuis ils ne se sont plus séparés. Comme vous le constatez, je vais être bientôt père, même si j’ai peur qu’Aristote m’empêche d’en profiter bien longtemps.

Sytral avait l'air ravi de revoir ses amis, alors je me leva pour les saluer.

Bonjour je suis enchantée de faire votre connaissance, Sytral m'a si souvent parler de vous.

Que pouvais-je dire d'autre, je ne connaissais personne si ce n'est Alcyonne pour le moment.

Mais bien sur asseyez vous voyons, pardonnez moi simplement de ne point me lever pour vous saluer comme il se doit

Je me mis à sourire en entendant Sytral, ca avait l'air si naturel sortant de sa bouche

Oui bien sure prenez place à nos cotés..

La tâche n'avait pas été simple, le pire étant de compter les piliers sans s'endormir en effet c'était bien là l'ennui avec le poste de bailli cette habitude à trouver le sommeil en vérifiant les troupeaux, le pire étant celui de moutons. L'ombrelle rouge avait été d'un grand secours cachant le Goupil ajoutant ainsi à l'excitation de le découvrir. Arégonde se présenta d'un "BOUH !" Espérant le surprendre un peu. Les échanges de bonne manière effectuées elle prit son bras attendant mieux. Ses iris jaunes étaient accordées à sa tenue vertes brodées d'or, ses cheveux délicatement relevés sur la nuque et tenus par un peigne d'argent finement ouvragé,étaient parsemés de perles rappelant la parure qu'elle portait. Mais en entrant dans la salle du trône le plus beau de ses bijoux était celui auquel elle se tenait. Diamant brut. Son sourire légendaire était plus grand et plus brillant qu'à l'accoutumée. C'est d'un pas certain qu'elle entra dans la salle heureuse de retrouver sa Marraine sur ce siège légendaire. Un regard à l'assistance. Elle tourna son visage vers son Attila de cousin afin de prendre d'un coup d'oeil ses impressions.

Valériane arriva au bras de Ratgus, toute de bleue vêtue, ils avaient quitté la cérémonie à la cathédrale pour se diriger au château de Limoges.

Val n'aimait guère habituellement ce genre de cérémonie, mais celle-ci était spéciale à ses yeux et à son coeur.. la Comtesse n'était autre que son ancienne prévôte, devenue amie, marraine et suzeraine.

Elle rentra donc dans la grande salle, le sourire aux lèvres, admirant la nouvelle Comtesse près de son trône.. à ses côtés se trouvait la comtesse Nebisa qu'elle salua comme il se doit.

Ratgus se dirigea vers un homme qu'elle connaissait bien, et qu'elle respectait, celui qui fut aussi son prévôt pendant un temps.. décidément que de prévôt ici lieu, puisque Ratgus lui même avait eu cette charge.

Elle salua d'un signe de tête le jeune Ysengrin dont elle avait entendu parler par ses exploits de libre penseur. Elle se rappela notamment l'allégeance de la comtesse Ewaele qui avait été pour le moins perturbée.
Elle le vit en compagnie de Dame Alda Arégonde qu'elle salua également.

Puis elle se rendit près de cet homme qui avait l'air si heureux bien qu'il ne fût pas très en forme physiquement. En effet, le Baron Sytral se trouvait assis sur une chaise.. Val avait été mise au courant de sa chute par Alcyone et par Ratgus.

Par ailleurs, je te présente toutes mes félicitations pour l’heureux événement qui ne saurait tarder visiblement à regarder les courbes de cette charmante femme auprès de toi.

Eh oui, Val remarqua la jeune fille qui attendait un heureux évènement.. eh bien.. voilà qui était une bonne nouvelle.
Elle reconnut aussi la fille d'Alcyone qui avait bien grandit.

Bonjour Sytral, mon ami, alors, on revient sur ses terres ? Sais tu que tu nous as manqué ? Et que vois-je ? tu n'as plus usage de tes jambes ? Mais j'espère que tu vas guérir n'est ce pas ? Tu as bien survécu aux blessures de la guerre de Bretagne, tu ne vas pas capituler à cause d'une chute...

Valériane ne savait pas trop quoi dire, elle ne connaissait pas exactement l'ampleur du mal qui rongeait le Baron, mais elle ne pouvait jamais se résoudre à accepter le coup du sort, il fallait qu'il guérisse, cela ne pouvait en être autrement.

Laissez moi vous présenter Jeni que j’ai rencontré au fin fond de la Guyenne lorsque j’y suis allé tenter en vain d’y retrouver Fairy la fille de feu Dame Ned. Nos chemins se sont croisés et depuis ils ne se sont plus séparés. Comme vous le constatez, je vais être bientôt père, même si j’ai peur qu’Aristote m’empêche d’en profiter bien longtemps

Bonjour damoiselle , et félicitations à tous les deux ! J'espère que la cérémonie ne va pas trop vous fatiguer .. pour quand est prévue la naissance ?

Le Baron les invita à s'asseoir à leurs côtés

Oui bien sure prenez place à nos cotés.. lui répondit Jeni

Je vous remercie , je pense que les nobles ne vont pas tarder à arriver.

Val regarda Mara ,rouquine comme sa mère ,avec les yeux de son père.
Val se pencha et l'embrassa sur la joue.

Bonjour Mara, tu as vu comme elle est belle ta maman ?

Citation :: A la comtesse du Limousin et de la Marche,

Pour notre fille Aliénor de Lasteyrie, digne héritière de feu Milamber de Lasteyrie, Damoiselle de Meyssac qui n'est pas encore en âge de prêter allégeance devant vous,

Nous, Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes et Douairière de Meyssac, vous reconnaissons, vous Alcyone comme comtesse du Limousin et de la Marche devant qui nous prêtons allégeances au comté du Limousin et de la Marche. Nous lui jurons fidélité, de lui apporter aide militaire et conseil si le besoin s'en faisait ressentir.

Fait à Evreux, le 9 octobre 1457

Juliette d'Harles de Lasteyrie
Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes, Douairière de Meyssac, décorée de la toison d'or.

[/quote][/quote]

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
moi, Solveig Bradbury, Baronne de Davignac,

à vous, Alcyone, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Alcyone, Comtesse du Limousin et de la Marche.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Alcyone, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Alcyone, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

moi Solveig Bradbury, Baronne de Davignac en Limousin-Marche, a écrit et ratifiée,

Date sur les remparts de Loches, le III octobre MCDLVI.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

[/quote]

Elle n’avait pas reçu la convocation mais au détour de la conversation, elle avait appris par Estampe que la cérémonie des allégeances allait commencer. C’est comme ça qu’elle s’était retrouvée à la cathédrale, puis elle avait suivi le mouvement et donc vêtue de ses plus beaux atours, après tout, elle se devait de faire montre, pour une fois d’un minimum de décorum qu’elle se présente dans la salle du trône et attend que son tour vienne, un petit sourire aux lèvres, saluant les uns les autres d’un signe de tête ou d’un sourire.

Sérennisse Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 06/04/2009

Les jolies femmes sont toujours en retard. Leur charme ne repose pas là dessus, mais il va de pair. Plus elle est en retard, plus elle se sait invincible.
La cousine avait déjà une bonne plombe de retard foutre dieu!
L'ombrelle n'yant que peu d'attrait dans cet endroit humide et sombre, le Vicomte se rabat sur le curieux objet acheté à un camelot la veille.

"Jokari.... ridicule!"

Une espèce de semelle de bois, un boyau de chat frais (important avait dit l'escroc. Si le noyau sèche, le jeu n'est plus aussi amusant) et une balle en cuir mou.
Et de fait il était amusant de faire se cogner boule et semelle de bois par ce boyau stupide qui s'étirait mais ne rompait point. Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng
Et le temps passa Doïng Doïng Doïng Doïng
Quand enfin ....

- BOUH!
Sursaut et balle de cuir entre les deux yeux. Le vicomte se reprend tout de même, furieux de son attente.
- Deux heures ma cousi... Foutre que vous êtes belle!
Et par le fait, elle l'est.
Le Vicomte est tellemnt abasourdi que la jeune femme est obligée de lui prendre son bras, ballant au coté. Le Jokari toujours à l'autre patte. Le voici qui la mène pour son couronnement.
La vie qui revient sur ses traits pétrifiés s'accompagne de la fierté de présenter sa cousine à la Comtesse pour y être honorée.
Gravissant les dernières marches qui les ramènent des profondeurs du Château vers les ors et les lustres de l'apparat comtal, il enlève délicatement une araignée des cheveux de sa cousine, effleurant sa joue de sa patte. Et reprend la progression.

Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng Doïng

Sérennisse Nombre de messages : 759 Date d'inscription : 06/11/2005

Sa longue cape noire fétiche attachée sur ses épaules pour le protéger du temps humide qui sévissait en extérieur, le seigneur de Vignols fit son entrée au sein de l'hémicycle rectangulaire des allégeances (et oui en limousin on aime ne pas faire comme tout le monde). Le voyage avait été quelque peu long jusqu'au château de Limoges. Il avait du quitter son bureau de maire quelques heures plus tôt qu'a l'accoutumée et avait essuyé la route qui séparait Ventadour de Limoges au dos d'un canasson bien trop fougueux à son gout de pouvoir enfin s'ébattre sur de longue distances.

Mais heureusement pour lui il n'avait pas fait la route seule. A ses côtés deux femmes superbes au style bien différent, qui ne manqueraient pas de faire des envieux sous peine que ceux ci aient la décence de le reconnaitre. Quoi que à y réfléchir le loup s'accommodait très bien du fait qu'on laisse ses louves tranquille au final... Il avait d'autres moutons à balayer que ceux qui viendraient tourner autour de ses dames.

Car oui dames était le mot juste. Sa plus grande fille, Elysia Rouben, était devenu une magnifique jeune femme à la longue crinière blonde et soyeuse. Tout du moins lorsqu'elle finissait de se coiffer au matin...parce que une heure après c'était finis. On ne refait pas une jeune femme à l'énergie débordante. Malgré tout, son maintien et son éducation n'avait plus grand chose à envier aux ombrelles de la cours, dans un style plus simple néanmoins. Elle avait revêtu une cape grise qui laissait entrevoir les pans d'une robe bleue.

A son bras, sa louve, sa compagne de fortune et d'infortune, sa raison et sa motivation, la meilleure de toutes; sa Best quoi... Égale à elle même forcément, on change pas une équipe qui vit. Oui je sais c'est une phrase qui peut paraitre bien étrange sortie de son contexte mais croyez moi lorsque vous faites le métier de ces deux là ça prend vite du sens...

Les Rouben se muèrent donc au sein de l'assemblée nobiliaire environnante, toujours aussi à l'aise dans ce genre de réunions que sur le bord d'une barque qui flotte... Elysia quand à elle semblait tout à fait à l'aise. Elle souriait de ci de là, saluant respectueusement les personnes qui s'écartaient sur leur chemin. La famille continua son petit bonhomme de chemin pour aller se poser bientôt dans un coin de la salle, pas trop loin du trône pour pouvoir expédier cette formalité le plus rapidement possible.

Jugeant que le moment était opportun, oui bah faut bien commencer un jour, la Malemort se tourne vers la Comtesse

Nous pouvons y aller ... Nous commencons par la jeune Aldarégonde ?

Rasp, seul comme à son habitude, arriva la mine sombre, balaya la salle du regard, reconnaissant ici et là les nobles déjà arrivés : son futur beau fils accroché telle une bernique à Arégonde, Besss et son promis, Sytral l'air mal en point, ne manquait plus que sa promise à lui, mais là on pouvait rêver ! Encore fourrée chez les bonnes soeurs, il l'aurait juré !

Secouant la tête et marmonnant, il s'approcha du trône et adressa un petit signe à la Comtessssse resplendissante qui s'entretenait avec la Malemort.

Puis il se dirigea vers Shiska et Bessss :

Salut Cousine, Shiska...Quelle est doncques cette charmante damoiselle qui vous accompagne ? mmmmmh ?

Sérennisse Nombre de messages : 759 Date d'inscription : 06/11/2005

Shiska sourit en direction du patriarche, du grand manitou grincheux, du miroir familial des Sainct Merveille ancestrales, de l'illustre chef de famille au caractère très...SM. Fin au vieux quoi.

Bonjour Rasp, je vois que tu es en pleine forme...

S'inclinant poliment, il s'écarta pour laisser place à sa jeune accompagnatrice.

Je te présente Elysia, ma fille ainée... bien entendu elle a bien grandit depuis que tu l'as vu la dernière fois que tu es passé nous voir. Je ne m'attendais pas à ce que tu la reconnaisse.

Rit doucement en laissant sa jeune fille se présenter elle même non sans un petit sourire amusé au vieux.

Mic arriva dans la salle du trône mais se mit a l'écart de tout le monde, la situation actuelle l'occupait a plein temps et ses pensées étaient occupés a bien autre chose que les mondanités il attendit donc seul dans un coin le début de la cérémonie

Alors ca! Le premier arrivé fut Sytral, accompagné de Jeni, rayonnante future maman, bien que logiquement fatiguée, et de sa fille... sa Mara qui avait tant grandi... La situation rendait Alcyone autant heureuse qu'elle la peinait... partagée entre le bonheur de revoir Sytral et sa fille, son sang, sa princesse, ainsi que Jeni, et le fait de le savoir cloué sur une chaise... Lui qui était si vif, si actif... Mais elle ne pouvait se résoudre à ce que ce soit définitif, elle s'accrochait, malgré le pessimisme de Sytral, à l'espoir qu'il remarcherait un jour.

Elle hésita l'espace d'une milliseconde, la Comtesse... Elle était supposée rester là aux côtés de Nebisa, bien droite, bien polie, et gnagnagna, alors que sa fille et son suzerain étaient là, pas loin! Il furent rejoints par Ratgus et Valériane, voila qui soulageait un peu Alcyone, les deux éternels fiancés veilleraient autant que Jeni à ce que Sytral soit à son aise et ne manque de rien. Sur le point de bondir pour aller serrer sa fille dans ses bras, elle se fit rappeler à l'ordre par Marche.

Nous pouvons y aller ... Nous commencons par la jeune Aldarégonde ?

Oui, bien sûr, honneur aux dames, je vous en prie. La voilà avec son... fougueux cousin...

L'Ysengrin arborait un fier museau, elle les salua tous les deux d'un sourire et d'un hochement de tête. Un geste vers Rasp et vers les Rouben.
Naturellement, son regard se porta à nouveau vers sa fille et son suzerain, bon sang, qu'il lui tardait déjà que cette cérémonie s'achève, que l'on puisse oublier le protocole et les apparences...

Suivant le regard de la Comtesse en direction du jeune couple, la Malemort se dit qu'il est, en effet, sage de commencer ainsi... avant que ces deux là n'en viennent à se papouiller à nouveau en pleine allégeance...

J'appelle Damoiselle AldaArégonde de Rien à s'avancer devant sa Comtesse pour recevoir les fruits de son labeur au service du Limousin et de la Marche...

Le jeune Malemort SM avait décidé de venir assister à sa première cérémonie d'allégeances. En effet aujourd'hui il avait envie de comprendre pourquoi cette si longue cérémonie devenait de plus en plus un concours de parades amoureuses nobiliaires. En tout cas c'était ce qu'en avait dit les servantes du château.....

C'est donc avec un grand sourire presque bêta qu'il s'avança parmi cette foule de mannequins parés de tant de couleurs. Du haut de ses dix longues années et de sa taille miniature par rapport aux autres il marchait d'un pas assuré jusqu'à trouver une petite place lui permettant de voir sa mère faire son office.

Un petit coucou de la main vers sa "maternelle" et il parti en quête du nom de chaque noble de son comté.

» Allégeances Comtesse Aldarégonde
» Allégeance à la comtesse Antonia
» Allégeances à la Comtesse Sindanarie Carsenac.
» Lettre d'un vassal a sa comtesse
» Annoblissements de la Comtesse Nebisa