Allégeance à la comtesse Antonia

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Comme à l'accoutumée, les serment d'allégeances s'adressent à la comtesse du Limousin.
Un serment n'est valable que s'il reçoit une réponse positive en retour de la part du comte.

textes héraldiques a écrit:

Lors de la cérémonie, les nobles jurent à la province, en la personne
du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé
(auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne,
protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur
accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas
fief déjà accordé.

L'Hommage peut etre fait par missive datée et scellée mais doit comporter les memes éléments que le serment oral.

Echéances :
Début de cérémonie : 17/03
Courrier de rappel : +/- 10/04
Fin de cérémonie : (rp le meme jour) / IRL : 17/04


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Le maréchal d'armes arriva à Limoges pour la cérémonie d'allégeance dans ce comté du Limousin et de la Marche puisqu'il n'y avait plus de héraut en titre. Il arriva donc dans la salle du trône avec ses parchemins et nobiliaires en attendant l'arrivée de tout les protagonistes et commença à s'installer en attendant que ses courriers aient l'effet escomptés que de voir venir la noblesse limousine accomplir son devoir.

Citation :

Liste des allégeants
(avec fiefs vassaux du Limousin)

Zya d'Arduilet, comtesse de Meymac, baronne d'Albussac
Nebisa de Malemort, comtesse de Ségur, vicomtesse de Chabrières, dame de Lussac les Eglises
Nicotortue de Brassac, comte de Turenne, baron de Neuvic
Ursin et Marie Antoinette de Lasteyries, comtes de Comborn, barons de Saint Léonard de Noblat et d'Aubazine
Ewaele de la Boesniéres, comtesse de Laroche Aymond, baronne de Mirambel
Jakamer, seigneur de Chabrignac
Clémence de Chéroy, vicomtesse de Bellac
Dhéa d'Ysengrin, vicomtesse de Droux
Adrian Fauconier, vicomte d'Isle
Raspoutine Saincte Merveille, vicomte de Lastours
Marie Alice et Flaiche Alterac, vicomtes d'Arnarc Pompadour, barons d'Eymoutiers et de Saint Julien le Chastel
Dragonet de Castelcerf et Nayria Grimwald, vicomtes de Saint Germain les Belles
Childebert, vicomte d'Argentat
Tiboulola Jagellon, vicomtesse de Bellegarde en Marche
Attila Caligula d'Ysengrin, vicomte de Saint Pardoux, baron de Laroche Canillac
AldaArégonde d'Ysengrin, vicomtesse d'Excideuil
Alcyone et Namaycush, vicomtes d'Aubusson, barons du Dorat
Systral, baron de Chasteauneuf-la-Forest
Kidineige, baronne de Chenerailles
Valériane de Gonzague, baronne de Chateauvert
Bess Saincte Merveille, baronne de Saint Angel
Trokinas, baron de Perpezac le Noir
Enguerrand de Lazare, baron du Bazaneix
Solveig Bradburry, baronne de Davignac
Ratgus, baron de Neuville
Alexandre, seigneur de Pierre-Buffière
Juliette de Lasteyrie, dame de Meyssac
Vladilir, seigneur de Naves
Zxyankxya, dame de Laroche l'Abeille
Mic31, seigneur de Laprugne
Breccan, seigneur de Saint Martial d'Entreygue et des Rosiers d'Egletons
Sindanarie, dame de Viam
Shiska, seigneur de Vignols
Ginger, seigneur de Lubersac
Aimadina, dame de Lagrauliére
Ratou42, dame de Saint Augustin
Wolfloner de Gailimh, seigneur de Pierrefite
Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde dicte Ariadne, dame de Champagnac la Riviére
Léanice Mctyle, dame du Buis

Courriers en cours d'envoi ce soir/demain

Les messagers partis étaient revenus, certains avec la nouvelle de la mort du destinataire de la missive. Il faudrait donc rayer quelques noms et faire faire les papiers de successions.
Il y avait également quelques autres nobles à rajouter à la liste qu'on lui avait signalé

Citation :

Ratou42, dame de Saint Augustin
Wolfloner de Gailimh, seigneur de Pierrefite
Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde dicte Ariadne, dame de Champagnac la Riviére
Léanice Mctyle, dame du Buis

Il rectifia donc sa première liste puis attendit le commencement de la cérémonie.

Une colombe ........

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Leanice , Dame de Saint Amand le Petit, Dame du Buis,

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous, Léanice , Dame de Saint Amand le Petit, Dame du Buis, a écrit et ratifié,

Sur les routes , le vingtième jour du mois de Mars de l'an 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen

Un pigeon entra dans la salle et vint se poser devant le trône.

Citation :

Bien le bonjour messir que je ne connais point,
Veillez faire suivre cette missive à qui de droit afin de considérer mon allégeance à la nouvelle comtesse. Étant sur les routes en compagne de la baronne de St Angel je ne pourrais en effet pas me rendre à la cérémonie.

Shiska Rouben de Bellechassagne, seigneur de Vignols.

Nous, Shiska Rouben , seigneur de Vignols, à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un malaise venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un sol, nous jurons que nous prendrions nouvelle de votre santé.

Moi, Shiska Rouben , seigneur de Vignols, ai écrit et ratifié,

Sur les routes , le vingtième jour du mois de Mars de l'an 1458.

Shiska Rouben.

Allons bon, à son grand dam Ari était en retard en pénétrant dans la salle du trône ! Elle qui s’était juré que le jour où cela arriverait, elle serait la première en face de… la Comtesse. Maintenant la voilà parjure ! Saperlotte, il allait falloir remédier à ce problème dans les plus brefs délais ! Mais bon, dans l’immédiat, la salle du trône ! Après un détour par les étables, bergeries et porcheries comtales pour vérifier auprès de l’intendant que tout allait bien avec les animaux, la rosebonblonde était rentrée chez elle et avait revêtu une robe d’une très jolie teinte céladon avant de prendre la direction du château. Pour une fois Anna était à l’heure, même son frère l’avait précédée ! Bref, l’important était qu’elle soit là et tout compte fait, si on faisait abstraction de sa moitié gémellaire, elle était belle et bien la première. Ariadne s’avance donc vers l’estrade et salue les gens déjà dans la salle… Elle commence par celui qui remplaçait temporairement Nebisa :

Le bonjour Maréchal, ravie de vous rencontrer.

Sans attendre se tourne vers le trône comtal et avec un large sourire lance gaiment « Ta Grandeur ! » en guise de salut avec une petite révérence taquine, sincèrement heureuse pour son amie qui avait amplement mérité la place qu’elle occupait vu le travail fourni depuis tant d’années. Puis s’installe aux côtés de Carmody et lui dit à voix basse :

Coucou petit frère ! Tu aurais pu m’attendre, nous serions venus ensemble. Je t’ai entendu partir mais le temps que je sois présentable pour t’interpeller tu filais déjà au galop !

Plus une taquinerie qu’un réel reproche, elle lui tire la langue, nez froncé… La moue kylianesque si célèbre dans la famille, les yeux pétillants de malice.

Alexandre, qui était atuellement Commandant d'un foncet de la Compagnie Fluviale de Guyenne, vivait au grés du courant et du vent.
Pendant que les matelots oeuvraient aux manoeuvres ordonnées par celui ci, il se contentait de tenir tranquillement la barre.

Le reste du temps on pouvait entendre les matelots chanter, dans le meilleur des cas, un chant de marins bien connu sur la Garonne.

Quant à Alexandre il regardait les mouettes survoler le bateau. Ce matin là sur le pont alors qu'il remontait la Garonne entre Bordeaux et Bazas, il prit sa plus belle plume et encrier :

Citation :

D' Alexandre* Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac et Seigneur de Pierre Buffière,
à Antonia , Comtesse du Limousin et de la Marche,

Bonjour votre Grandeur,

Par la présente, nous vous reconnaissons vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes, comme suzeraine.

Nous vous devons donc par conséquent respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour le fief de Pierre Buffière.

Que si un un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous sauf si celui-ci vous opposait à notre bon Roy Levan III de Normandie au quel cas nous prendrons cause pour notre Roy.

Nous resterons fidèle au Comté du Limousin et de la Marche, et à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, et à notre souveraine.

Nous vous présentons nos félicitations et puisse votre mandat apporter au Limousin un avenir florissant.

Qu'Aristote vous protege,

Faict en nostre âme et conscience,

Entre Bordeaux et Bazas , le 20 ième jour du moy de Mars de l''an de grasce 1458,

Alexandre* Demessy-Montferrat
Vicomte de Nérac et Seigneur de Pierre Buffière

Alexandre prit un pigeon qui avait du être croisé avec une mouette, enfin bon on va pas non plus lui demander sa généalogie, et l' envoya au Castel de Limoges, salle du Trône, porte de droite dans le couloir de gauche.

Le pigeon connaissait bien le chemin... C'était un pigeon habitué à retrouver le Limousin, et à retrouver le Château de Limoges en particulier. non qu'il ait spécialement été consacré à amener les allégeances épistolaires de Sindanarie, non, loin de là. Le fruit d'une longue éducation, sans doute... Toujours est-il que le pigeon se retrouva alourdi par deux parchemins et deux cachets (forcément), les deux plis étant explicitement adressés à la Comtesse Régnant du Limousin et de la Marche, Antonia de Rocheclaire. Et toc. Donc, une fois que ces parchemins seraient portés à la Comtesse nouvellement élue, elle pourrait y lire ce qui suit :

Citation :

Lyon, 20 mars 1458.

Comtesse,

Je vous prie de pardonner mon manque d'originalité dans ce qui va suivre, ainsi que mon absence à la cérémonie d'allégeance. Les temps sont troubles, le Maine est tombé, et je fais route vers cette Province pour rejoindre mes Frères et Soeurs de l'Ordre de la Licorne. Le détour par le Limousin est impossible... Aussi est-ce par lettre uniquement que je jurerai, une nouvelle fois, fidélité à mon Comté.

Et, en guise de première application sous votre mandat, je vous demanderai d'aider le Maine, tombé aux mains d'un groupe qui se fait appeler la Junte Gennaise et qui semble déterminé à faire des Mainois ses esclaves, poussant le cynisme jusqu'à vouloir les dépouiller, par un texte inique, de toutes leurs possessions et allant jusqu'à oser nommer un nouveau Conseil, élargi à quatorze conseillers, dont un spécialement dédié à la torture et un autre consacré à l'exécution des hautes-oeuvres. Ils les dépouillent officiellement de tous leurs droits, et leur promettent d'appliquer à la lettre cette privation. Cette Junte, cette organisation ne peut être issue que de ce que la nature humaine a de plus vil et de plus honteux, et doit absolument être repoussée. Son action doit être combattue, le Maine doit revenir aux Mainois, et le plus rapidement possible, avant que ces suppôts du Sans-Nom n'aient acquis une trop grande emprise sur la région et n'aient réussi à obtenir suffisamment de renforts pour tenir Le Mans contre vents et marées.

Sans doute avez-vous déjà eu vent de cette abomination, mais, quoi qu'il en soit, je vous demande solennellement de soutenir le peuple Mainois, par tous les moyens que vous jugerez appropriés.

Vous trouverez, jointe à la présente, mon allégeance officielle.

En espérant que vous ne me tiendrez pas rigueur de la liberté que j'ai prise de vous exposer ma vision des récents événements en Maine, je vous salue respectueusement.

Sindanarie Carsenac

Citation :

De Sindanarie Carsenac, Dame de Viam,
A Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit vous opposait vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, au Roy, je soutiendrai notre Souverain.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Sindanarie Carsenac, humble Dame de Viam en Limousin et Marche, avons écrit et ratifié, à Lyon, le vingtième jour du mois de Mars de l'an 1458.

Sindanarie Carsenac

Encore une allégeance qui allait se passer de sa présence. Encore. Retourner au Limousin pour prêter allégeance à la nouvelle comtesse du Limousin et de la Marche ne lui déplait pas...c'est juste que son quotidien ne lui permet que très rarement d'être aux alentours du comté quand vient le jour des fameuses allégeances. Lors d'une halte dans on ne sait quelle cambrousse du Sud, de l'Ouest ou de l'Est, Breccan prit une feuille et tacha de ne pas faillir à son devoir. Aussitôt la lettre d'allégeance terminée, elle s'envola direction le castel comtal du Limousin et de la Marche.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Breccan, Seigneur de Sarran, des Rosiers d'Egletons et de Saint Martial d'Entraygue

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Sur les routes , le dix septième jour du mois de Mars de l'an 1458.

Brec'hellean Ddeallgar
Seigneur de Sarran, des Rosiers d'Egletons et de Saint Martial d'Entraygue

Quelques nobles et messages avec missives arrivèrent dans la salle du trône. Le maréchal leur rendit leur salut et salua de la tête l'ancien comte qui était arrivé à son tour et que la comtesse avait fait venir en premier pour l'allégeance.
Puis la comtesse s'adressa à lui pour lui demander les anoblissements.

Bien sûr.

Le vicomte d'Avize fouilla les parchemins qu'il avait emporté dans son pourpoint et en sorti deux.

J'en ai même deux pour lui.

Tout d'abord une érection en baronnie qui date un peu

Citation :

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Roy d'Armes et Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz.

Nous, LeGueux, Roy d’Armes de France, faisons savoir :


Qu'après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Jakamer proposée par Sa Grandeur Alcyone, alors comtesse du Limousin.

Qu'en conséquence, la seigneurie de Chabrignac, octroyée à Messire Jakamer, est élevée au rang de baronnie.

Qu'il devient donc baron de Chabrignac et portera parti en 1 de gueule au loup ravissant d'or, en 2 d'azur aux trois étoiles d'or sommées d'un lambel de même, soit après dessin :



Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente dictée par Orléans et amendée par nos soins, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo vint e seten de genièr de l'an de pascuas MCDLVII en l'alotjament francimand de Brinhola
Fait le vingt septième de janvier de l'an d'Horace MCDLVIII en le campement Français de Brignoles.

Et puis le fief de retraite

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Messire Jakamer , quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité comté pour lui-mesme comme les lois héraldiques l'y autorisent après deux mandats complets de régnant sis au fief nommé Cieux en Limousin-Marche.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Cieux est bien fief du comté de Limousin-Marche.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules au chef d'argent chargé de de trois mouchetures de sable, à la bordure de gueules brochante , soit, après dessin



Par nostre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques .

Faict le douzième jour du mois de mars de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie

Vous pouvez les lui remettre et il prêtera allégeance pour ses fiefs.

Que de temps écoulé depuis son dernier séjour en Limousin, la Comtesse de Comborn, la santé encore fragile, amaigrie et le pas encore hésitant, elle venait prêter allégeance à la nouvelle comtesse, elle s'avança serrant des ses mains son grand manteau afin de le garder bien contre soi, et dit d'une voix la plus claire possible.

Votre Grandeur, Nous, Marie Antoinette de Lasteyrie, Comtesse de Comborn, Vicomtesse de Labourd, baronne de Saint Léonard de Noblat et d’Aubazine

Nous vous reconnaissons vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes, comme suzeraine.

Nous vous devons donc par conséquent respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium)
Si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous sauf si celui-ci vous opposait à notre bon Roy Levan III de Normandie au quel cas nous prendrons cause pour notre Roy.

Qu'Aristote vous protège.


Puis elle se retira dans la fond de la salle, se demandant se elle ne devait plutôt rentrer.

Qu'il était fatigué, l'ancien brigand...

Rufus fit à cet instant son entrée dans la salle du trône, encore crasseux du voyage, n'ayant eu que le temps de se rafraichir le visage et les mains. Le vieil homme au visage chevalin, grand et élancé, battait la mesure de ses pas au rythme de son épée qui cliquetait contre sa hanche. Ses bottes étaient maculées de boue ; ses cheveux épars au vent. S'avançant dans la salle, il salua discrètement les nobles amis du Vicomte d'Isle, son maistre, avant que de faire le tour et de contourner les allégeances en cours. S'avançant jusqu'à un clerc qui notait les allégeances, assistant le maréchal d'arme, il lui tendit ainsi deux missives : l'une, scellée de gueules, à remettre à la Comtesse. La seconde, d'or, au maréchal. Puis, se reculant, il resta là quelques instants, à s'assurer que lecture en bonne et due forme serait assurée de ces missives, avant que de ressortir pour se diriger vers les bas-fonds de Limoges, pour une mission particulière mandée par son Vicomte...

Citation :

De Léard, Comté du Maine, Domaine Royal, Royaume de France,
A Sa Grasce Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche,

Respect et amitié.

Comtesse,
Cette missive n'aura aucune des formules de courtoisie usitées habituellement ; car elle est rédigée dans l'urgence, dans une terre en crise, alors que des crises graves s'annoncent.
Elle peut être retransmise à l'ensemble des nobles assemblés à Limoges, en la Aula Noblia, comme son contenu peut en rester secret. Cela sera à votre bon vouloir.

Le contenu de ma missive est grave, Comtesse. Si grave qu'il est probable que la situation actuelle soit pire que ce dont vous aurez les échos via ces lignes.

Les affaires de Provence tournent mal. Cela est un fait. La destruction de deux de nos armées en ce lieu est en soi préoccupante, laissant présager une fin tragique et une débandade prochaine ; les armées royales étant coupées entre Arles et Marseille avec, en leur milieu, un fort parti de provençaux. Mais, bien plus grave, est la première des conséquences de cette situation, qui explose aujourd'hui avec la crise du Maine. Cette conséquence, comtesse, est le manque total de protection du Domaine Royal. L'Ordre de la Licorne a déplacé la quasi-totalité de ses forces vers le Maine, et les trefs ont été montés à Léard, seigneurie du Comte de Beaumont-sur-Sarthe, qui est des nôtres, en attente de la suite des évènements. La situation est grave. Très grave. La Champagne est assaillie par les brigands et la Touraine, l'Orléannais font état de troubles du même ordre. Les milices civiles, les osts, ont été durement frappés par la mobilisation en direction de la Provence. Les duchés ont perdus leurs forces vives ; pour les plus faibles, aux caisses vides, la situation risque bientôt de devenir difficile. Voire intenable.

Mais cela serait encore acceptable sans un péril bien plus grand, comtesse, qui menace l'ensemble du royaume ; le Limousin-Marche y compris.

La Bretagne fait mouvement.

Les discussions politiques sur une prise de position vis à vis des évènements en Provence vient de se finir, et seule la crise politique due à l'indépendance de Rieux retient les bras des armées bretonnes et de leur armada, qui sont assemblés à Fougères et à Vannes, prêtes à en découdre pour aider le Marquisat des Alpes Occidentales. On dit que Maël de Morrigan, le Marquis de Montfort, mènera leur armada. Leurs troupes sont prêtes, et sont aux portes du Maine. Le Maine, face à cela, est dans un état de délabrement impressionnant, devant recourir à nos seuls bras quasi-exclusivement pour sa protection. Le rapport de force, face aux bretons, sera quasi-suicidaire : probablement de 1 contre 3. Voire 1 contre 4. Inutile de dire que, dans de telles situations... Le Domaine Royal sera littéralement balayé.

Nous vous enjoignons ; pire, par cette lettre, nous supplions.

Primo que vous mettiez tout en oeuvre pour un retour rapide et prochain des troupes royales, si la Princesse d'Etampes ne veut pas voir un breton parader fièrement dans Saint-Denis, au milieu des dépouilles de nos anciens roys, qui ont défendu le royaume par le fer, la plume et le sang.
Secundo que le Comté aide le Maine par les moyens à sa disposition ; rien que la voie commerciale et diplomatique serait une bénédiction à cette heure.
Tertio... Que le Comté se place en défense le plus rapidement possible, en battant le rappel du ban et de l'arrière-ban. Que des stocks de vivres soient effectués ; que des armes soient préparées ; que les fortifications soient entretenues. Il est probable que, si attaque il doive y avoir, elle fera mal, et sera accompagnée de mouvements de brigands. Nous ne pouvons que vous enjoindre à la plus extrême prudence. Et que, si nos craintes sont infondées, qu'au moins le principe de précaution soit appliqué par l'ensemble des hommes et femmes de ce comté.

Nous brandissons haut nos couleurs, et faisons honneur au Comté. Fasse le ciel que vous n'ayez point à rougir des actes de votre noblesse.

Chaleureusement,

Adrian Fauconnier,
Vicomte d'Isle et de Montbarrey.

Citation :

De Léard, Comté du Maine, Domaine Royal, Royaume de France,
A Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche,

Respect et salutations.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit vous opposait vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, au Roy, nous soutiendrions ce dernier.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation de Dieu tout-puissant.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Adrian Fauconnier, Vicomte d'Isle en Limousin et Marche, avons écrit et ratifié, à Léard, le vingt et huitième jour du mois de Mars de l'an 1458.

Adrian Fauconnier,
Vicomte d'Isle et de Montbarrey.

Citation :

Nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Dame douairiére de Lussac les Eglises

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche , choisie par les sujets du Comté, reconnue par Sa Majesté le Roy,

vous prions d'accepter nos excuses sincéres de ne pouvoir être présente ce jour pour, de nostre bouche vous présenter l'allégeance naturelle que nostre coeur inspire à vous faire, tant est grande nostre assurance en vos mérites et qualités, cependant, retenue que nous sommes par nostre devoir en Champagne, nous résignons à mander missive par pigeon dopé.

Aussi, par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Dans l'attente de retrouver les beautés et la douceur de mon cher comté, recevez, Comtesse l'assurance de mon estime et de ma sereine confiance,

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Sur les routes , le 30 éme jour du mois de Mars de l'an 1458.




ps : l'invitation à se présenter à la cérémonie était un torchon, je pense qu'il ne faudra pas s'étonner que d'aucun l'ait pu prendre pour une mauvaise plaisanterie, il faudrait s'assurer que nos comparses ne s'y soient point abusés.

Aprés avoir présenté sa missive à l'huissier en fonction prés de la Comtesse, le valet portant la livrée Malemort, un pourpoint noir ou luie un croissant immaculé, porté sur un collant noir révélant tout le galbe d'un fessier ferme et caressant, l'homme fait signe et, aussitôt, comme mue par une force invisible, deux solides gaillards s'avancent, faisant rouler devant eux deux énormes barriques... présent de la Comtesse à sa Comtesse, vin de Champagne, lequel ne vaudra jamais la Prune limousine mais mettra en joie les papilles des conseillers comtaux durant leurs longues séances de travail... pour la dicte Comtesse, dans un drageoir d'argent, quelques pralines multicolores, la Malemort se souvenant que durant certaines périodes, elle même étant fort contrariée d'un sevrage douloureux, le gout du sucré se pouvait voir renforcer et les sucres d'orges se révéler un paliatif acceptable.

Le corbillard entre en cour d'honneur du castel de Limoges, quelques robustes gaillards loués pour la journée et revêtus d'une livrée de deuil saisissent un lourd gisant de plâtre, censé représenter un reconnaissable Leu Ysengrin.
Précédée d'u sergent Bourgogne tenant sa salade à deux mains, mine renfrognée bien que rubiconde, la funèbre procession fait grand émoi dans les couloirs du castel, jusqu'à la salle du trône.

Là, le gisant moulé à la hâte est déposé aux pieds du trône Comtal, et l'assistance peut découvrir entre les pattes griffues du gisant un parchemin que le sergent Bourgogne tend au héraut pour en faire lecture, lui=même en étant bien incapable.

Citation :

Nous, Attila Caligula d'Ysengrin, vicomte de St Pardoux et baron de La Roche Canilhac

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche , choisie par les sujets du Comté, reconnue par Sa Majesté le Roy,

étions mourant il y a peu, par félonie et barbarie Périgourdine sous la lame de Vonafred-le-Compulsif, sans motif valable autre que calomnie et revanche injustifiée. votre prédécesseur Jacques Ameur le Mol en fut informé en son temps bien que nous n'attendions rien de notre suzerain, bien incapable de protéger ses vassaux comme nous le constatâmes.
tenons par ce présent macabre vous rappeler à vos devoirs, sans vous tenir rigueur pour les actes, ou les non actes de votre paresseux prédécesseur.
Que vous sachiez aussi que Aldaregonde, naguère assise sur le trône que vous occupez, est en ce moment entre vie et trépas par même félonie, revanche injustifiée, de la main du Bourguignon.
Que Noblesse Limousine merite votre appui. Au moins symboliquement.
Que l'on parle davantage du Limousin par le biais de ses Nobles déplacés que par ses actes propres.

Etant appelé par la Mer infinie et l'Aventure, la joie sauvage de fendre flots et ennemis irlandais ou autres, sous mes armes et celle de Breizh, je ne puis que m'en remettre à votre audace et intrépidité pour défaire l'oeuvre mortifère de Jacques Ameur l'Endormi et son âme noire le Cornu Castelcerf.
Brillez, osez, tentez. Si choir devez, vous relever pouvez!
Le Royaume se gangrène, il est temps de le saigner comme tout médicastre ferait pour le sauver. Le Vicomte de Gennes applique sa médecine. Fournissez lui la lancette et chassez les Demi Cocus Licorniques.

Que ceci vaut pour notre Conseil.

Aussi, par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce de la Bonne Fortune.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes. Mais cela m'en bouge une sans secouer l'autre, soyons honnêtes.


Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Vannes, XXXIè jour de Mars de l'an 1458.

Attila Caligula d'Ysengrin

Le sergent a du mal à retenir un fou rire, si ce n'est de retrouver ces lieux qu'il considéra jadis comme son chez lui. Tournant la tête de part et d'autres, il se demande tout à coup s'il verra Lastours pour demander des nouvelles de ses compagnons cavaliers de l'Hydre.

Le vicomte avait également un assez gros paquet de missive en main qu'il en profita pour donner à la comtesse afin qu'elle puisse y lire les hommages qui lui étaient rendus.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,

nous, Enguerrand de lazare, humble Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le pèlerin en Limousin Marche,

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Enguerrand de Lazare, humble Baron du Bazaneix et Seigneur de Saint Julien le pélerin, a écrit et ratifié,

Date en la bonne ville de Sémur, le vingtième jour du mois de mars de l'an de grâce 1458

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Citation :

A la Comtesse du Limousin et de la Marche,

Pour notre fille Aliénor de Lasteyrie, digne héritière de feu Milamber de Lasteyrie, Damoiselle de Meyssac qui n'est pas encore en âge de prêter allégeance devant vous,

Nous, Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes et Douairière de Meyssac, vous saluons.

Nous vous reconnaissons, vous Antonia, comme comtesse du Limousin et de la Marche devant qui nous prêtons allégeances au comté du Limousin et de la Marche. Nous lui jurons fidélité, de lui apporter aide militaire et conseil si le besoin s'en faisait ressentir.

Nous vous prions de biens vouloir nous excuser pour notre absence à la cérémonie. Nous ne pouvions dans un délai acceptable, nous rendre en Limousin, étant retenue en Normandie.

Fait à Evreux, le 20 mars 1458

Juliette d'Harles de Lasteyrie
Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes, Douairière de Meyssac.

[sceau]

Citation :

Nous, Alda Arégonde de Rien, Vicomtesse d'Excideuil
à Vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche , choisie par les sujets du Comté, reconnue par Sa Majesté le Roy,
Vous reconnaissons comme légitime Suzerainne et Vous jurons obséqium, auxilium et consilium ainsi que notre loyauté envers votre personne et les terres de notre Comté.
Nous confirmons :
Que si un conflit venait à Vous opposer Vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, Nous jurons que Nous prendrions cause pour Vous.
Que Nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant Nous osions le tenter, que Nous sachions que Nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
Nous regrettons de ne pouvoir venir en personne Vous prêter allégeance mais un fâcheux incident Nous retiens à Mâcon où Nous nous remettons doucement de blessures quasi meurtrières.
Nous tenons toutefois à Vous témoigner notre fierté de Vous voir à ce poste et ne doutons pas que Vous permettrez au Comté de briller. Qu'Aristote Vous protège et Vous guide.


A Mâcon,sur son lit de souffrance, le 2 éme jour du mois d'Avril de l'an 1458.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Bess Saincte Merveille, humble Baronne de St Angel

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous,Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Bess Saincte Merveille, humble Baronne de St Angel, a écrit et ratifié,

Daté sur les routes de France, le XVIIIème jour de l'an de grâce MCDLVIII.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Marie Alice et Flaiche Alterac, Vicomtes d'Arnac Pompadour, Barons d'Eymoutiers et de Saint Julien le Chastel, Seigneurs d'Igny, de la Tour de Chavan et Maugasteau

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Marie Alice et Flaiche Alterac, Vicomtes d'Arnac Pompadour, Barons d'Eymoutiers et de Saint Julien le Chastel, Seigneurs d'Igny, de la Tour de Chavan et Maugasteau avons écrit et ratifié,

Sur les routes auvergnates, le 19ième jour du mois de mars 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Ewaële de la Boësnière, humble Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel, Dame d'Yssandon en Limousin-Marche,
à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,
salut.
Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain le Comté du Limousin et de la Marche.
Que nous lui devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Que si un conflit venait à l'opposer lui, Comté du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.
Que si un conflit venait l'opposer lui, Comté du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.
Nous Ewaële de la Boësnière, humble Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel, Dame d'Yssandon en Limousin-Marche, avons écrit et ratifié,
Date en l'enceinte de la ville de Brignoles, le vingtième jour du mois de mars 1458.
Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Comment????

Yeux qui font des ronds parfaits, tellement elle est surprise. Brady... Bah, y avait qu'elle pour lui rappeler une telle chose. Mais bon, pour une fois, elle ne râlerait point. Faut dire que de courrier annonçant la cérémonie, elle n'avait point eu. Et, sachant les affres dans lesquelles se trouvait la Hérauderie, elle avait simplement supposé qu'aucune cérémonie n'était encore commencée! Aussi, quand Bradbury l'informa, via pigeon, qu'elle s'inquiétait de savoir si sa Capitaine avait bien fait son allégeance, le sang de la Capitaine au masque froid devint chaud bouillant!

Inspiration lente et longue. Ca ne servait à rien de s'énerver, après tout, quand on se trouvait à des lieues et des lieues de là.

Aussi, après un petit tour pour apaiser les sens, la Comtesse de Meymac se réinstalla, virant papiers, cartes et courriers mainois pour faire ce que de droit.

Original? Pour le coup, non. C'était devenu rare, qu'elle le fasse. Faut dire qu'aucun des régnants n'exaltait sa passion. Et même un Blond qui, autrefois y parvenait plus ou moins, échouait lamentablement depuis quelques mois. Blasée de la vie? Ouais, et même pire.
Enfin bref, passons.

La plume, elle, courut sur le parchemin. L'écriture se fit serrée, pour tenir sur un support des plus petits. Fallait pas non plus exagérer. A la guerre comme à la guerre. Elle passait déjà ses journées à écrire, elle n'allait pas non plus allonger sa corvée quotidienne plus que de raison.

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
Nous, Cyrielle d'Arduilet-Saint Ange, Comtesse de Meymac, Baronne d'Albussac,

A vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Nos respectueuses salutations.

Par la présente, nous faisons savoir que nous vous reconnaissons vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche comme suzeraine.

Que nous vous devons désormais conseil (consilium), respect (obsequium) et aide (auxilium) .

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan le troisième, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions fait et cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers autre que notre lige Normand, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

Nous, Cyrielle d'Arduilet-Saint Ange, Comtesse de Meymac, Baronne d'Albussac, avons écrit et ratifié,

Des abords du Mans, le vingt neuvième jour du mois de mars 1458.

La sénestre pose la plume, roule le tout pour le sceller. Et un peu plus tard, dans la journée, elle envoya un coursier mainois accomplir la dure tâche de faire parvenir cette allégeance en salle du trône limousin.

Et bien voilà… Incroyable ! Elle avait pensée à dire à sa capitaine de ne pas oublier de prêter allégeance, elle-même n’avait pas oubliée de le faire ou du moins de l’écrire, car en jetant un coup d’oeil dans ses papiers qu’elle avaient peu regardée ces derniers temps, était glissée la missive qu’elle était sensée avoir fait parvenir à Limoges depuis plusieurs jours, en plus elle n'avait même pas de quoi sceller ses missives, évidemment en campagne, elle voyageait léger.

C’était bien d’elle ça ! Fallait-il avoir la tête en l’air, pourvu que Zya ne l’apprenne pas, sinon elle rirait bien et avec juste raison. Arrivée dans le Maine elle l’envoya donc par pigeon gros porteur. ()

Citation :

Par la grâce d'Aristote,
nous, Solveig Bradbury, baronne de Davignac,

à vous, Antonia, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salutation,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Antonia de Rocheclaire, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Puisse vostre règne être profitable au Limousin-Marche,

Et pour que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

nous Solveig Bradbury, baronne de Davignac en Limousin-Marche, a écrit et ratifié,

Date en la ville de Vendôme en Touraine, le 30ème jour du mois de mars de l’an de grasce MCDLVIII.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.
Solveig Bradbury-dicte La Condé, Baronne de Davignac
(Pas de sceaux en campagne)