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 [SIM-Turenne] Lissac

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AuteurMessage
Arnaut de Malemort
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Arnaut de Malemort


Nombre de messages : 1090
Date d'inscription : 14/04/2010

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MessageSujet: [SIM-Turenne] Lissac   [SIM-Turenne] Lissac EmptyLun 18 Juin - 19:27

Citation :
Lissac

[SIM-Turenne] Lissac _269 ~~~~ [SIM-Turenne] Lissac _270

Héraldisme
Fief seigneurial, vassal de Turenne.
Description du Blason : D'argent à trois pals de gueules, alésés par le bas, mouvants d'une divise en fasce du même ; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Ancien nom :
Étymologie : Lissac vient de Liciaco (nom mentionné à partir du Xième siècle) qui signifie "domaine de Liscius". (Le suffixe -ac provient du latin et veut dire "domaine de".)
Devise :
Actuel Seigneur :
Ancien Seigneur :
Nom des habitants :

Généralités historiques

Cette paroisse, échelonnée sur les coteaux, au bord de la riante vallée de la Couze, que touche presque son clocher, est connue depuis la première moitié du Xième siècle. En avril 934, deux époux du nom d'Etienne et d'Ildiarde donnèrent à l'abbaye de Saint-Martin de Tulle trois mas dans la paroisse de Lissac, vicairie civile de Cousages ; parochia Liciaco, in vicaria Cosatico. Elle dépendit dans son ensemble du prieuré de Saint-Martin de Brive. Comme la paroisse de Lissac relevait de la châtellenie de Turenne, le château fut hommagé aux vicomtes dès 1350. Il avait alors pour maîtres des seigneurs du nom, dont un ascendant fut peut-être cet Etienne de Lissac, natif en tous cas de la paroisse, qui fut au milieu du XIIième siècle abbé de l'abbaye chef-d'ordre de Grandmont, en Haut-Limousin. « Large en aumônes, dit un chroniqueur du temps, puissant en œuvres ; et en « paroles, dévot en l'oraison, assidu aux jeûnes », il gouverna brillamment son troupeau, qui lui dut de s'étendre beaucoup. C'est lui qui fit écrire la vie et fixer la règle de Saint Etienne de Muret, son patriarche.

Dès 1105, un Guillaume de Lissac avait été témoin du don fait à Uzerche par Guillaume d'Auberoche, évêque de Périgueux., de l'église de Saint-Méard de Gurzon, Deux Lissac sont aussi nommés en 1282 et 1300 dans des actes testamentaires des Cosnac : l'un d'eux au moins est chevalier. Guy de Lissac, cellerier de Tulle, était présent à l'entrée de Hugues d'Aubusson dans sa ville épiscopale de Tulle en 1451. Le dernier chef de la race dut être Reynaud de Lissac, connu par un acte d'hommage de 1415, où il est qualifié seulement coseigneur de l'endroit ; ce qui fait penser à une autre pièce de 1326 où un Raymond de Lestrange (Extraiiei) est dit chevalier de Lissac. La fille présumée de Raynaud, Jeanne de Lissac, porta ses biens avec sa main à Guy d'Ornhac-Saint-Chamant, héritier de nom et d'armes de son oncle, Guy de Saint-Chamant. « Dame de Lissac, de Rignac (dans la paroisse), de Noailles et de Bonnefacie (Lot) », cette dame testa le 7 septembre 1454. Ce fut son fils Renaud, le fondateur des quatre vicairies, qui, dans la seconde moitié du siècle, dut poser son écu aux voûtes de l'église. Il épousa en 1482 une demoiselle de Gascogne, Catherine de Clamard de Pujol, ce qui valut à son fils, Jean, comme lui sénéchal des Landes et seigneur de Lissac, la baronnie de Pujol ou Puyjoli (Landes) et la vicomté de Moritbans ou Montbazin (Hérault), dont nous avons trouvé le nom à l'une des vicairies.

Décédé sans enfants, il transmit à un petit-neveu dont la fille, Françoise de Saint-Chamant, porta cette terre en 1593 à Jean de Saint-Martial, seigneur de Puydeval (Espagnac) et de Conros (Auvergne), gentilhomme de la maison du duc d'Alençon. C'est ce gentilhomme que le président de Vernyes, en ses Mémoires, appelle du nom tout court de Lissac. Son fils fut tué au château et son petit-fils, malheureux dans ses affaires, fut obligé d'engager la châtellenie, qui ne fut dégagée que lentement, peut-être même incomplètement.

La paroisse a eu sa petite histoire lors des troubles religieux du XVIième siècle. C'est là qu'en 1576 étaient partiellement massées les troupes du vicomte de Turenne, fortes de 400 chevaux et de 3.000 hommes de pied. Henri de la Tour se proposait même d'assiéger Brive, et avait envoyé sommer le château de Noailles. Une rencontre eut lieu, dit-on, entre les deux bourgs près du village de Crochet, paroisse de Chasteaux. Furent ensuite volés par les reîtres, vers 1580 « Lissac, où il a esté aussi bruslé ung prisonnier », dit le texte. « La maison de l'archier de Laporte, de Lissac. Les enfants de l'autre Laporte, de Lissac, ont esté aussi bruslés en deux granges et ung corps de logis. » « En 1586, le sieur d'Aubeterre, sénéchal du Périgord, étant venu avec 500 chevaux sans compter les gens de pied s'adjoindre aux sieurs de Pompadour, de Gimel, de Marcillac et à la milice de Brive, conduite par les consuls Maillard et Léonard, une petite armée catholique, qui venait déjà de délivrer le château du Pescher, put ainsi poursuivre sa campagne contre les huguenots du Bas-Pays. Le fort de Voutezac fut emporté et rasé, celui de Sainte-Féréole abandonné et rasé aussi. Les huguenots délogèrent alors des châteaux de Beynat et de Lissac et de la commanderie de Puy de Noix. » Justel nous apprend que c'est Lamaurie lui-même, lieutenant du vicomte, qui avait cette année-là assiégé et pris Lissac.

Vestiges préhistoriques et antiques
  • Grotte du moulin de Laguenay : art pariétal paléolithique ; seule grotte (connue à ce jour) du Limousin possédant une main en négatif entourée de noir, une série de points à l'ocre rouge et les vestiges (à peine visibles) d'une main négative entourée de noir


Architecture civile
  • Château de Lissac du XIIIième siècle situé dans le bourg : Ce château appartenait à l'origine à la famille De Lissac. Les armes de la famille de Laporte de Lissac sont d'argent à trois pals alaisés par le bas de gueules et mouvant d'une divise en fasce de même ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.


Architecture sacrée
  • Église Saint-Pierre-aux-Liens des XIIième, XIVième et XVième siècles pour les parties les plus anciennes ; le clocher-pignon date de 1830 car l'ancien clocher présentant des fissures, fut démoli et remplacé à cette époque. Ces travaux furent réalisés par Godin de Lépinay, maire de Lissac, comme en atteste l'inscription gravée dans la pierre au bas du porche d'entrée, sur le côté droit.


Sources :
http://lissacsurcouze.pagesperso-orange.fr/
http://lissacsurcouze.pagesperso-orange.fr/annalesdelissac.pdf.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lissac-sur-Couze
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