Allégeances Comtesse Aldarégonde

Arégonde observa le Vice. Un demi sourire aux lèvres elle le félicita.

- Nous vous félicitons pour ce nouveau titre qu'il puisse prouver votre valeur et la reconnaissance de vos pairs. Nous acceptons votre allégeance et vous accordons protection et subsistance que vous puissiez prospérer et faire ainsi évoluer notre Comté.

Elle lui fit l'accolade mettant fin ainsi à la torture du pauvre Vice. Puis se retournant vers Monseigneur Childebert de Béarn elle s'approcha de lui lorsqu'il reprit sa place afin de lui donner l'accolade vassalique.


- Nous vous accordons protection et subsistance pour la durée de notre mandat que votre vie soit un exemple pour le peuple de notre Comté.

Ecoutant le débris d'Argentat:

- Je reve ou ce vieux gateux de curé a fait deux fois allegement. Pourvu qu'il ne soit pas incontinent en plus!
Cousine! Ne repondez pas, voici un fief qui est bien triste apanage. Son suzerain sucre les fraises et il a la tremblante. Enfin faut dire que la calotte doit y etre pour beaucoup! N'a plus le goupillon bien alerte, le mâtin, pour radoter de la sorte!
Les vieux faudrait les tuer avant que ca meure!
Ce ne serait que Justice.

Puis, reprenant ses esprits apres l'ahurissant bégaiement du vice primat (ce qui en dit long sur l'etat de l'eglise).

- Dites donc Lastours, vous me parlerez de ridicule quand vous aurez mis fin a la pantalonnade qui fait de vous le fiancé le moins empressé du Royaume. On se croirait dans une fable d'esope! ou pire, une farce italienne! L'amoureux transi ou quelque chose de même ton.
Je vous croyais ardent cavalier. Où est la Furia Francese? La charge de la brigade légère? L'esprit conquerant? Le rapt de la Belle de Troie?
Vous en voyez pas qu'elle n'attend que ça?

Aaah les hommes ! Tous les mêmes!

Il a bien d'la chance d'être proche d'Aristote celui ! un peu plus et il lui aurait marché sur les pieds. Elle restait là à ronchonner dans sa robe, tapant du pied au même rythme que son humeur, la Bess croisa les bras, attendant qu'on la laisse enfin parler.

Le prochain c'est sûr elle lui colle son talon sur les orteils. Namého !

[hrp : heu... si quelqu'un peut me dire ou on en est là ? Alda à répondu à qui ? j'arrive pas à comprendre si bess peut parler ou pas]

[oui là la place est libre...]

]Le vieux comte voyant une fenêtre de tir se leva de sa chaise en frolant Nico de Brassac et en grillant la politesse à La baronne de Sainte Maerveille puis promptement vint se planter devant la régnante.[/i]

NOus Ursin de Lasteyrie venons en ce jour présenter nos devoir à la noble comtesse du Limousin Aldarégonde.
Nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, AldaAregonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

[HRP] Euh c'est marqué dans le post j'ai répondu au Vice et à Childebert.... Donc oui semble que la place soit libre à moins qu'il vienne une troisième fois serait pas homme d'Eglise je dirai qu'il est amoureux de l'Arégonde...[HRP]


Un regard mi-amusé mi-courroucé à l'endroit de son bon cousin qui se permet de l'apostropher et de faire des remontrances désobligeantes sur un homme d'Eglise. Puis elle se concentre sur l'assistance qui semble si prompte à venir prêter allégeance. Petit regard vers Marche pour s'assurer que tout est en ordre, et toujours souriante elle attend le prochain obligé. Lorsque le Comte de Comborn s'avança elle écouta avec attention comme pour les précédents avant de répondre.


- Nous Alda Arégonde de Rien, Comtesse du Limousin et de la Marche recevons et acceptons ce jour votre serment d'allégeance et vous accordons protection et subsistance. Que votre famille puisse prospérer en paix.

Une accolade de plus et son sourire toujours aux lèvres elle attendit la suite des événements.

Dhéa ne pu s'empêcher de sourire à la remarque de son fils. Il est vrai que le Vicomte d'Argentat avait effectivement prêter allégeance 2 fois. C'est fou ce que le religieux était empressé de s'alléger à chaque fois. Il ne prêtait pas attention, passant devant tout le monde.

Bess était prête, Dhéa la voyait s'élancer vers la Comtesse quand elle se fit encore doubler...Décidément les hommes étaient peu galants icelieu...

Pour ne pas manquer son tour, elle se rapprocha de Bess. Le Vicomte de LAstours attendrait bien encore un peu

_ DEEEEEEUUUUUUUU'SSSSSSSSSSS après ma Capitaine !!! Nah ! C'est dit !

Elle s'était retenue de justesse de hurler un "TROOOOIIIIIISSSS" bien senti après la Vicomtesse de Droux, par respect pour les tympans délicats du Grand Maître qui était toujours à ses côtés. Puis parce que quand on est en deuil, on est pas supposé se donner en spectacle, tout ça... Mais là, fallait avouer que tristesse ou pas, là situation commençait à prêter juste un peu à sourire...

Soupir de la rouquine... Elle venait encore de se faire griller, par les deux éternels fiancés...
Dans sa tête, un petit air assez agaçant venu d'elle ne savait où trottait...
Ambiance...

Dans les anniversaires
Dans les bals populaires,
Dans toutes les allégeances
De la noblesse de France...

Arégonde ne put réprimer un sourire en apercevant Bess se présenter, son air affirmait que son tour était arrivé et qu'il était temps qu'on écoute ce qu'elle avait à dire.

- Baronne de Saint Angel, c'est avec une émotion particulière que Nous acceptons votre allégeance et Nous vous accordons en tant que Comtesse protection et subsistance. Votre mérite est grand et Nous profitons de ce moment pour vous remercier personnellement de ce que vous avez fait et faites pour le Comté. Vous êtes l'un des exemples à suivre et Nous espérons que beaucoup vous prendrons comme modèle.

Accolade mettant fin à l'allégeance, le regard d'Arégonde se tourne un instant vers sa marraine, garante de sa bonne conduite aristolienne, dont la triste tenue révèle le deuil, avant de se reposer sur Bess.

Sur le coup elle cru que la Comtesse allait pas lui répondre... c'est vrai qu'en même temps elle avait pas fait dans la dentelle, et sans doute que le Comte Ursin s'en souviendrait des petits petons de la Bessou.

Par contre ce à quoi elle s'attendait pas c'était les propos tenus par la Comtesse, et sur le coup ... ben elle est restée là à regarder sa Suzeraine avec des yeux de merlan frit (sans les odeurs évidemment), avant de lancer des regards autour d'elle en se disant qu'elle devait se tromper quelque part ... ou alors c'était ironique ? peut être qui sait ? entre la robe, le marchage sur les pieds, le deusss de la futur Madame Raspoutine ....

Ah.... je .... oui .... enfin .....

Surtout surtout surtout éviter de porter le regard sur la rouquine qu'elle avait vu s'avancer derrière Dhéa, fallait pas être sorti de l'Académie Militaire du Limousin pour savoir qu'elle allait en faire des gorges chaudes l'Alcy.

C'est un ....

Pfff j'vais dire quoi moi ménan ? mmh ? Elle ronchonerait presque la Bess si elle n'était pas dans une situation ne permettant pas qu'on se mette plus encore dans l'embarras qu'elle ne l'a fait jusqu'à maintenant.

C'est ... mon travail, je ... merci ... vostre Grandeur ... heu .... je serais toujours là s'il y a besoin.

Pivoine qu'elle est la Bessou, elle tente une nouvelle révérence, cette fois ratée car troublée, avant de faire un pas en arrière et un demi PAAAAFFFF

A défaut d'un demi tour des plus féminin, c'est une rouquine qu'elle se prend en plein poire.

Alors ainsi elle était plus douée à faire rougir les dames que les sieurs, voilà un détail troublant, elle cherchait ce qu'elle avait pu faire pour bouleverser ainsi la Saint Merveille. La regardant laisser la place tant bien que mal avec l'arrivée d'une marraine à la chevelure flamboyante. Se mordant l'intérieur des joues pour ne pas rire en observant la scène Arégonde prend un air de circonstance lorsqu'Alcyone prête serment, mais son sourire se ternit en attendant la suite, sa mâchoire inférieure s'affaisse, ses yeux s'écarquillent, les bras lui tombent le long du corps, que n'a-t-elle pu avoir le temps de se remettre sur son trône. Déglutissant avant de reprendre un air plus Comtale elle énonce à son tour la jolie ritournelle sans pouvoir ajouter de fioriture tant ce qu'elle vient d'entendre la perturbé.

- Baronne du Dorat Nous acceptons votre allégeance et vous apporterons protection et subsistance.

Eternelle accolade et d'un ton proche du murmure elle ajoute :

- Quand tu dis rien avant le mariage tu sous entends que tu ne nous apporteras aucune aide financière si nous en avions besoin ?

Elle ne peut "hélas" pas attendre la réponse et se recule avec un doux sourire pour Alcyone et un nous en reparlerons plus tard articuler sans son, car elle aperçoit une Ysengrin qui semble bien peu patiente juste dans le dos d'Alcyone.

Regard à droite, puis à gauche pour voir si quelqu'un se précipite pas pour lui piquer son tour...C'est pas faute d'avoir crié deu's...

Dhéa, grand sourire, s'avance vers la cadette de Rien. Quel dommage que le Poilu et sa Blonde ne soient pas là...

Petite révérence :

_ Nous, Dhéa d'Ysengrin, Vicomtesse de Droux, vous reconnaissons comme suzeraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium, et tout le blablatum habituel des nobles, quoique je participe peu aux débats mais on pourra parler chiffons si vous préférez.

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Aldaarégonde de Rien, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Aldaarégonde de Rien, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Plus bas : Euh sinon un mariage avec mon cher Fils ça ne vous tente pas ? Il est de bonne famille...

Souvenir qui refait surface en regardant Dhéa s'avancer. La première cérémonie officielle avec tous les Nobles du Comté à laquelle Arégonde avait assisté, Annlor qui lui répète cent fois pendant le trajet : "ne te trémousse pas comme ça, coiffe tes cheveux, et tente de ne pas laisser tomber cette mâchoire, ne dévisage pas les hommes et ne compte pas fleurette aux gueux. Tu verras on va s'amuser." Annlor... Les larmes lui montent aux yeux, d'un geste rapide elle efface celle qui vient de passer par delà sa paupière. C'était la première fois où elle avait rencontré la Vicomtesse de Droux et cette dernière l'avait subjugué par son caractère tout comme Marche l'avait fait avec son décolleté. Elle écoutait peu attentivement l'allégeance de la Dame il faut bien l'avouer tant les souvenirs lui revenaient ce n'était pourtant pas le moment de se laisser aller mais là elle se sentait plus seule que jamais, elle aurait tant aimer l'avoir à ses côtés en ce moment. Le murmure de la Vicomtesse lui fît reprendre le fil de la cérémonie.

- Vicomtesse, votre fils a grand panache et ne manque pas de mordant j'avoue que se sont des qualités que j'apprécie chez un homme toujours est-il que j'ai un fiancé qui serait courroucé je suppose par mon changement d'idée.
Ses mots prononcés à voix basse redonne un peu de couleur à la Comtesse.

- Vicomtesse de Droux c'est avec un plaisir non caché que Nous acceptons votre allégeance, en tant que Comtesse du Limousin et de la Marche Nous vous accordons en échange protection et subsistance. Nous espérons que les dignes successeurs de votre famille apporteront à leur tour leur qualité pour renforcer notre Comté. Petit regard plein d'espoir vers le fiston Ysengrin.

Arégonde jaugea Valériane de la tête aux pieds d'un oeil bienveillant mais toutefois envieux. Il était vrai qu'elle était belle et semblait douce. Il était vrai aussi qu'elle avait entendu beaucoup d'éloge sur cette femme, même si cette dernière se faisait des plus discrète. Un grand sourire aux lèvres Arégonde l'écouta prêter allégeance.

- Nous acceptons votre allégeance et vous apportons protection et subsistance comme nous le confère notre rang. Toutefois Nous aurions une requête à vous faire.

S'approchant pour lui donner l'accolade, elle en profite pour lui glisser à voix basse.

- La requête est la suivante épousez le Sieur Ratgus au plus vite et n'oubliez pas de m'inviter à la noce.