Allégeances Comtesse Aldarégonde

Juge Nombre de messages : 693 Date d'inscription : 15/09/2006

Alors qu'il se dirirgeait vers le trône comtal pour remplir son office et repartir aussi vite que possible, Flaiche fut dépassé par une espèce d'énergumène gesticuant et vociférant se jetant presque sur la comtese.

Le vice comte se figea, attendant que la scène théatrale prenne fin et qu'il puisse a son tour rendre allégeance. Tout ne serait pas gacher par cet individu tout droit sorti de......non, en fai il fallait bien admettre que le vice l'appréciait déjà.

Un fin sourire narquois se dessina sur le visage de Flaiche, appréciant le reste de l'évènement à sa juste valeur cette fois. Après tout, son tour pourrait attendre, rien ne s'y opposait, et quelques minutes de plus ou de moins dans l'heure de son passage n'y changerait rien.

Sentant un regard inquisiteur sur lui, Flaiche tourna la tête, découvrant les
yeux qui se voulaient perçant de son beau frère.
Un frisson d'angoisse le parcouru, remontant sa colonne de haut en bas même s'il n'en laissa rien paraitre. Idiot qu'il était, tout occupé qu'il avait été à maudire cette cérémonie et que l'autre benet ai voulu y participer pour soulager son épouse, il en avait complètement oublié de jouer son rôle, au moment et dans l'endroit qui convenait le moins à ses plans.

Il allait falloir corriger le tir, et vite, mais cela, ca ne serait pas bien difficle, après tout, qui pourrait se targuer de connaitre aussi bien son sujet ? Surement personne. Donner le change, même à une personne le connaissant aussi bien que le connaissait Engue, n'en serait donc qu'un jeu d'enfant.

Prenant un air outrageusement engoncé, il fit une révérence en direction de son beau frère, se relevant avec un sourire amusé, son éternel sourire.
Il fallait se risquer à se rapprocher du groupe, parler un peu pour dissiper le doute qu'il avait vu dans le regard du baron. Pour l'instant, l'imitation était parfaite, et ce dernier avait déja du voir s'évaporer une partie de son inquiétude devant le petit jeu de Flaiche.

Il commençait à s'avancer lorsque l'appel de son nom, après quelques secondes de flou, le fit tourer la tête d'étonnement.
Qu'avait donc dit le héraut ? Mérite ? Dévouement ?....recevoir les fruits...

Jouer.

Alors que de nombreux regards se tournaient vers lui, le vice fit mine de ne pas comprendre, se pointant le doigt sur la poitrine comme pour qu'on lui confirme qu'il s'agissait bien de lui, regardant tout autour delui, se retourant, vérifiant même en se penchant pour regarder entre ses jambes. Il se releva et avoir une pointe d'amusement sur les lèvres, regarda son beau frère, haussant les épaules avec un air de profonde exaspération, puis se rendit vers le trône après un clin d'oeil amusé.

Arrivé ves les deux femmes, il exécuta une révérence parfaite, et attendit la suite.

Arégonde observait le Vice Comte, qui semblait plus qu'étonné d'être appelé par Marche... Etait-ce joué ? Ou est ce qu'une missive avait été encore mangé par le croque mange-nouvelle ? Elle sourit. Son regard se dirigea vers Marche qui avait semble-t-il une déclaration à faire.

[Sur les routes du Périgord]

Oh non. Oh. Non. Elle avait pris la route avant les allégeances. Oh non. Vengeance galopait de sa longue foulée puissante sous elle, et elle ne put s'empêcher de se frapper le front. Voilà ce que c'était que de se précipiter au sortir des couvents ! Sous prétexte d'échapper enfin à ceux qui vous soignaient (car une nouvelle rechute avait malheureusement fait son oeuvre), l'on oubliait tout. Et elle n'avait pas repris la route de Limoges pour se rendre directement au Château pour présenter son allégeance à la Comtesse AldaArégonde, mais bien celle du Périgord. En vue des remparts de Sarlat, alors que le jour se levait, l'évidence de son oubli lui sauta aux yeux.

Oh non.

Et qu'allait-on croire ? Que celle à cause de qui les dernières élections comtales s'étaient si mal déroulées refusait de paraître dans la noble assemblée réunie pour prêter serment de loyauté à la Comtesse ? Que Sindanarie Carsenac fuyait ses devoirs, par honte, par couardise, par autre chose encore ?...

Son premier réflexe fut de tourner bride. Vengeance, providentiellement, réagissait parfaitement à ce genre de changements de direction. Cette jument était décidément parfaite pour Sindanarie... Mais l'évidence s'imposa à la jeune femme. Elle ne serait jamais arrivée à temps pour la cérémonie des allégeances. Du moins, pour son début. Et pour sa fin, rien n'était moins sûr, car elle ne connaissait pas assez bien les routes du Périgord pour pouvoir y pousser sa monture autant qu'en Limousin. Pas de raccourcis, que des grandes routes.

Maugréant contre elle-même, Sindanarie voyait la route défiler sous elle. Non, elle ne serait pas assez rapide. C'était désormais une évidence. Mais quelqu'un qui connaîtrait à la fois les routes périgourdines et limousines serait parfait... Elle n'avait pas pareille perle rare sous la main. Elle devait continuer. A toute vitesse.

Le temps bientôt ne signifia plus rien. Sindanarie avait oublié ce que le temps pouvait être, prisonnière du galop sans fin de Vengeance, seule entre la terre sur laquelle s'étirait sa route et le ciel infini. Elle fut finalement tirée de sa torpeur (signe avant-coureur d'un endormissement qui ne pouvait être une bonne chose au vu de sa condition physique et de sa folle chevauchée) par un paysage familier. Elle était rentrée en Limousin.

Aussitôt qu'elle reconnut les chemins qui s'étendaient à l'Ouest de Tulle, Sindanarie quitta la route principale pour prendre une traverse qui lui avait déjà gagné tant de temps quand elle se rendait dans cette ville. Bientôt elle serait à Limoges. Un regard vers le ciel. Il était tard. La cérémonie avait dû commencer. Elle ne pourrait pas passer dans une auberge quelconque pour se débarbouiller un minimum. Hors de question. Pas le temps. Et bientôt la silhouette bien connue du Château se découpa sur le paysage.

La dernière partie de ce voyage effréné sembla bien longue à la jeune femme. Comme si le Château s'éloignait au lieu de se rapprocher. Elle ferma les yeux un instant. Une sorte de vertige la prit quand elle les rouvrit. Oh non. Il ne fallait pas que ça recommence. Pas maintenant, pas alors qu'elle touchait presque au but ! Plus tard, elle s’en moquait, mais pas maintenant, pas sur la route.

[Après l’arrivée à Limoges, en route vers la Salle du Trône…]

Elle avait perdu toute notion de temps à force de lutter contre elle-même, contre son propre mal, quand elle pénétra enfin dans Limoges. Sans laisser Vengeance ralentir, elle lui fit parcourir les rues encombrées de la capitale de son Comté sans réellement se soucier de ce qui se tramait autour d’elle. Il fallait qu’elle arrive au but, et vite. Le plus vite possible. La cérémonie devait être bien entamée. Et elle franchit les derniers faubourgs avant d’arrêter Vengeance au pied de la citadelle et de descendre d’un bond de son dos. Un garde la regardait d’un air curieux, et elle profita de cette attention pour lui lancer la bride de la jument. Il saurait bien s’en occuper, ou la remettrait à une personne compétente, elle n’en doutait pas. Et c’est d’un pas qu’elle tentait de rendre assuré qu’elle pénétra dans la citadelle, empruntant les couloirs depuis si longtemps connus. Le chemin n’était plus long, désormais. Elle allongea la foulée jusqu’à courir. Plus vite elle arriverait, mieux ce serait.

Et c’est à un coude de corridor de la Salle du Trône qu’elle tomba. La vision de Sindanarie se brouilla, ses jambes se dérobèrent sous elle, et ce fut le froid de la pierre contre sa joue qui la fit revenir à elle. Non. Il ne serait pas dit qu’elle abandonnerait. Plus jamais. Plus jamais, maladie ou pas maladie. Hors de question. Se relever fut le plus dur, mais une fois que Sindanarie fut debout, elle se remit à avancer. Lentement, puisque c’était manifestement sa précipitation (jointe à la fatigue d’un jour et une nuit sans sommeil, la nuit ayant été passée à chevaucher en Périgord, jour et nuit eux-mêmes suivis d’une matinée de chevauchée) qui l’avait achevée, provoquant cette vague réplique de ses malaises.

C’est finalement une Sindanarie pâle et toujours amaigrie, couverte de poussière, en tenue de voyage, épée frappée de la Licorne tintant légèrement contre sa cuisse gauche au rythme de ses pas, qui pénétra discrètement dans la Salle du Trône. Tant de monde était déjà rassemblé… C’était manifestement au tour de Flaiche de s’avancer vers la Comtesse Nebisa et la Comtesse AldaArégonde. Il n’avait pas l’air sûr de lui… Etonnant. Sindanarie resta dans le fond de la salle, proche du mur, comme à son habitude. A ceci près que cette fois, il serait peut-être utile pour qu’elle reste debout. Rapidement, le regard de la jeune femme parcourut la salle, reconnaissant nombre de figures. Mic, Lea, Dragonet, Enguerrand de Lazare… Tant de monde déjà croisé ou cotoyé. Suite du tour d’horizon… Voir Bess habillée en véritable Dame lui arracha un léger sourire. Un autre sourire étira ses lèvres pâlies quand elle vit Mic en compagnie d’Aimadina. Ainsi, son implication avait enfin été récompensée…

Sa vision se troubla de nouveau et elle sentit son sang refluer vers son cœur, et elle lutta pour rester debout. Aussitôt que Flaiche aurait parlé et que la Comtesse aurait accepté son allégeance, elle s’avancerait et présenterait la sienne. En espérant qu’il n’y aurait pas de contretemps…

Rasp suivit des yeux le regard de Eng et grimaça de concert...

Pffffftttt ! Toujours pas en geôle çui-là ? Bon sang, y a d'la chance que pour la canaille j'l'ai toujours dit...
Muet ? Ne m'fais pas rire, nous n'aurons pas cette chance !

Le regard attiré par l'arrivée d' Alcyone qu'il eut quelque mal à reconnaitre, il loupa carrément Besss qui, le prenant par surprise, se planta devant lui et l'apostropha violemment.
Une Bessssss de toute beauté d'ailleurs, attifée comme il avait rarement eu l'occasion de la voir : pétrifié, le vicomte ne savait où porter les yeux, se souvenant O combien de la virulence de sa cousine quand elle n'était pas d'humeur.

BON SANG COUSINE, BARONNE ! Quelle joie de te revoir enfin ! Alors ? Les bonnes soeurs t'ont l'aissé sortir ? Mmmmh ?
Pas eu l'temps d'passer à St Angel, mais j't'y ai envoyé un pigeon ... tu ne l'as pas eu ? Ah j't'avais dit qu'on pouvait pas faire confiance à ton Lourd ...
Avec un nom pareil ... ajouta-t-il un sourire innocent aux lèvres.

Et vlan, décidément les femmes allaient le faire devenir chèvre ! Voilà la Alcyone qui s'avance vers leur petit groupe et leur demande de faire les présentations .... Pffffftttt ! Mais à quoi jouait-elle ?

Humpf...Bonsoir Baronne... Baronne Alcyone, laissez moi vous présenter la baronne de Saint Angel, Bessss Saincte Merveille ...

Un tintamarre soudain accompagna l'irruption d'un nouvel arrivant qui se précipita vers la Comtesse et l'abreuva d'un discours quelque peu inattendu. Plissant les yeux, Rasp observa le nouveau venu, et sursauta quand il entendit Marche le nommer Vicomte de Droux...
Voilà doncques la descendance de celle qui, si Aristote et le pré-cité vicomte le voulaient, deviendrait sa femme un jour ... Hum... ça promettait !

Son petit manège avait visiblement amusé Enguerrand qui eut du mal a garder son sérieux. Un peu d'humour dans ce monde de brute ne pouvait pas faire de mal, de temps à autres... Alcyone résista avec difficulté au fou rire qui montait, mais y parvint.

- Bonjour à toi Alcyone. Il s'agit, je crois, d'une commune connaissance dont je laisserai notre cher vicomte t'en faire les présentations.
- Humpf...Bonsoir Baronne... Baronne Alcyone, laissez moi vous présenter la baronne de Saint Angel, Bessss Saincte Merveille ...

Dur de rester de marbre devant l'râleur de Lastours qui s'exécute et fait les présentations... Dur mais ô combien amusant de pouvoir répondre en usant de tous ses talents en matière de théâtre... Alcyone ne se priva pas. Elle prit un air exagérément surpris, portant la main sur sa poitrine, bouche bée et yeux de merlan frit, avant de s'extaaaasier d'une voix qui monta dans les aigus. Ben oui, histoire que tout les regards se braquent sur Bess et admirent sa jolie mise. Ca se payerait probablement très cher, connaissant la marraine de sa fille, mais un tel moment, voir Bess passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel, c'est comme avec Mastercard, ça n'avait pas de prix...

- Bess???? OH-MON-DIEU!!! est-ce possîîîîîble???? Je ne t'avais pas reconnue, c'est incroyâââââble!!!

Et l'Oscar de la meilleure actrice est attribué à ...

Sérennisse Nombre de messages : 185 Date d'inscription : 22/07/2007

Bis repetita, c'est la même chanson mais la différence c'est le Comte (ou la Comtesse).

Dhéa une fois encore (bah ouais faites pas les étonnés, c'est le jour où elle le sera pas qui sera un événement) en retard arriva à la salle du trône. Un Impératif Religieux Légitime étant survenu totalement à son insu elle n'avait pu être présente plus tôt.
Et dire qu'elle se faisait une joie d'aider Aldaarégonde dans sa première (et pas dernière cérémonie). Voili ti pas que la petit Brune de Rien était Comtesse...qui l'eut cru ? Dhéa était fière pour la jeune soeur de son alie la Blonde. Elle aurait était fière d'elle et la cérémonie aurait surement retentit d'un éternel cling clong.
Dhéa se sentait étrangement émue. Elle aurait aimer voir son Aregonde à elle sur ce trône, la sienne aussi méritait cet honneur. Elle essuya une larme qui coula sur sa joue.

Une fois de plus elle fit une entrée discrète, longeant les murs discrètement en faisant le crabe le long du mur pour ne pas se faire remarquer.

Par contre se faire remarquer il y en avait un qui n'hésitait pas à le faire. Il fallait bien que jeunesse se passe mais de là à léchouiller la Comtesse...mais qu'avait pu faire Dhéa à Aristote pour avoir ce Fils là ? (le premier qui répond qu'elle a accomplit le devoir conjugal avec Balrog il aura affaire à elle....).
Ni une , ni deux, elle traverse la salle dans un froufroutement de sa robe couleur de nuit. Elle attrape l'oreille de son fils et la tire pour l'emmener un peu à l'écart. Elle regarde vite fait l'assistance, pourvu que personne ne remarque le petit esclandre familial, pour changer. Elle reconnait des visages familiers qui font plaisir à voir, Vlad, Rasp, Capitaine ô mon Capitaine Bess...Rasp ? Hein ? Quoi ? Comment ? Lui ici ? Son incroyable fiancé est là ? Décidément cette allégeance est particulière.

Non mais c'est pas possible !! Pourquoi m'infliger ça ? Et en publique comme toujours ?? Que vais je faire....que sera ta vie ???
Tirant plus fort sur l'oreille de son fils
Vous voulez me mortifier de honte ? Déjà le notaire cravaté ne vous a pas suffit au mariage de Fitzounette ? Je me demande qui vous a appris toutes ces choses...Ne me répondez pas ! Je sais que les goupils ne font pas des brebis !!

N'en déplaise aux autres, la Bess, trop occupée par ses problèmes vestimentaires ET par le moyen somme toute mal choisi de passer inaperçue, n'avait preté qu'un oeil à ce qu'il se passait. Pi un goupil faisant des siennes n'étant pas la chose la plus incroyable... enfin si quand même, ça valait le coup d'oeil à chaque fois mais là n'est pas le souci.

Le souci est qu'Alcy avait bien entendu mit les pieds dans le plat, qui ça étonne ? personne bien sûr... regard en biais à Eng qui cachait trés mal une envie de rire, en même temps elle avait du mal à lui en vouloir, le voyant trop souvent la mine sombre, et cette mine visiblement réjouit lui redonnait un coup de jeune...

Elle n'eut pas le temps de s'en prendre à lui qu'il avait déjà tourné son attention vers le goupil, suivant son regard Bess vit même la fiancée du Vicomte faire son apparition ... en retard comme toujours. Sourire en coin à l'attention de Rasp qui n'avait encore rien vu, la St Angel susura à son attention :

Et bien cher cousin, il me semble qu'il faille repousser notre altercation pour le moment, mais tu ne t'en sortiras pas aussi bien que ça... je t'attends à St Angel avant que tu disparraisses à nouveau, sinon foi de Saincte Merveille (même en pièce rapportée) tout le Limousin en entendra parlé !

Enfin ... la meilleure part pour la fin. Se tournant vers Alcy, avec un grand sourire que démentait le plissement de paupière, elle toisa son amie, qui toute de noire vétue voulait lui en conter :

Ma chère amie... il semble qu'à l'inverse de toi j'ai prit des notes quand aux tenues à porter. Ou donc est passée la flamboyante rousse avec ses jupons affriolant ? mmhhhh ? tu veux peut être l'adresse de mon tisserand ?

On montre les dents dans un sourire à la colgate, on penche sa tête sur le côté et on papillone des yeux histoire d'en rajouter une louche, et pi tant qu'on y est, étant donné qu'on est seule pour le moment, on glisse un bras sous le coude d'Eng :

Mon cher Eng, à ton avis ? qui de nous deux et la mieux vétue ce soir ?

Quoi ? vous croyiez vraiment qu'il allait s'en sortir comme ça l'Eng ? faut pas rêver !

Le sourire, d'un bloc, s'était figé dans son esquisse de plus en plus large. La question de la Bess l'avait pris par surprise et il sentait le piège s'ouvrir sous ses pieds, prêt à le happer d'un coup, sans état d'âme ni regret.

Laquelle des deux était la mieux vêtue...laquelle des deux était la mieux vêtue...

La phrase tournait en boucle dans l'esprit du baron, tandis que son regard passait de l'une à l'autre des deux jeunes femmes.
Dépêche toi mon ami, dépêche toi. Voilà typiquement le genre de question à laquelle il faut répondre avec célérité, sans quoi, quel que soit ton choix, les deux demoiselles pourraient te porter grief pour ton hésitation.

Dernier coup d'oeil à Alcyone, avant de s'adresser à Bess:

Hé bien le choix n'est point là des plus facile, ma chère Bess, tant vous pouvez toutes deux en nombre d'occasions apporter charme et atours en discussion ou simple rencontre. Pour l'heure, si ce n'était une sorte de courroux que l'on peut percevoir jusqu'à Tulle, je ne pourrais qu'apprécier au plus haut point ta vêture, même si je sais ô combien tu préfères vêtements plus agréables à porter et surtout, des plus pratique.

Sourire à la jeune femme, puis vers Alcyone.

Toutefois, Alcyone a su opter pour la simplicité, dans des tons certes plus sombres, mais permettant mise en valeur de sa féminité sans conteste aucune.

Mine volontairement soucieuse.

Or donc nous voilà en bien périlleuse situation que celle de faire un choix. Aussi vais je devoir me retrouver forcé d'en appeler à la rescousse autre juge des plus impartial.

Signe de tête vers Rasp, avant de reprendre, d'un air amusé.

Mon cher ami, quel serait donc ton avis en la matière? Qui de ces deux jeunes femmes serait à cette heure la mieux vêtue?

Et paf, comme dirait l'autre, passe en arrière de la bombre à mèche courte.

C’est sur ces entre-faits qu’arriva Valériane… sortit tout droit de chez les sœurs, où elle s’était bien reposée . Elle avait donc une mine resplendissante et dorée.. non, pas trop non plus.. il faut dire que dans le couvent, elle pouvait se mettre au soleil dans le prieuré. Mais bien sûr, elle savait que lors des retraites estivales, le soleil, était comme l’alcool , à consommer avec modération.

Bref, elle avait gardé sa robe blanche aux reflets bleutés agrémentée d’ une ceinture de velours bleu marine . Elle était entrée dans la salle et avait tout de suite reconnu la voix de sa marraine et suzeraine… mais ma parole.. elle parlait de qui ? discrètement, elle suivi le regard d’Alcyone et reconnut à peine la Baronne de St Angel.. Val sourit.. eh bien, voilà toutes ces femmes de têtes en robe ! Elle s’avança doucement, et perçut quelques bribes de paroles.. mais ne voulut pas s'immiscer dans leur conversation , elle fit signe de tête à ses connaissances, elle chercha Ratgus du regard.. mais ne le vit pas. Déjà parti ?

Par contre, elle aperçut son parrain , Flaiche qui s’avançait vers le trône..

Elle se contenta de se poser dans un coin de la salle.. et d’attendre le moment opportun pour venir faire son allégeance.

Rasp, dont l'attention s'était un instant égarée vers le nouveau vicomte de St Pardoux, fut bien vite à nouveau accaparé par sa cousine qui apparemment lui en voulait pour on ne sait quelle raison. Il plissa les yeux et haussa les épaules :
Ah les bonnes femmes !

Observant le manège de Besss avec Eng, il étouffa un rire quand il entendit la question qu'elle lui posa le plus sérieusement du monde... Il vit Eng changer de tête mais une autre arrivée dans la salle des allégeances l'empêcha d'ouïr l'argumentation sans nul doute imparable du baron.

La vicomtesse de Droux avait fait son apparition et tel l'aigle moyen fond sur sa proie, elle se précipita vers sa progéniture, lui martyrisant une oreille au passage, oreille qui vira au cramoisi illico.
Ah ! Remis à sa place le bon sang de vicomte !
Il n'en menait pas large le bougre !

Inconsciemment Rasp se frotta les mains, se retenant pour ne pas applaudir à si remarquable action...

Il faisait déjà un pas en leur direction quand Eng le prit en traître et lui refila le boulet :

Mon cher ami, quel serait donc ton avis en la matière? Qui de ces deux jeunes femmes serait à cette heure la mieux vêtue?

Rasp, interdit, le foudroya du regard, toisa les deux jeunes femmes, jeta un coup d'oeil à Dhéa qui l'avait repéré et répondit avec sa délicatesse habituelle :

Hum ... V'devriez prendre exemple sur la Vicomtesse de Droux chères Baronnes ! Voilà femme charmante toujours bien toilettée !
Je pourrais peut-être intercéder près d'elle si vous voulez ... pourrait vous donner des cours ? mmmmh ?

Faisant une grimace, il éclata de rire et s'éloigna de quelques pas, histoire d'éviter les représailles qui ne manqueraient de lui tomber dessus dans la seconde.

Mais, excusez-moi chers amis, j'ai vu quelqu'un là-bas que je dois saluer.

Il s'inclina moqueusement un sourire aux lèvres ( oui oui c'est de Rasp dont on parle ! ) et c'est d'un pas décidé qu'il se dirigea vers Dhéa et Attila, son peut-être futur beau-fils...

Ginger a écrit:: De Ginger de Lubersac, Vicomte de Gimel les Cascades, Baron de Saint Martial le Mont, Seigneur de Lubersac.

A Sa Grandeur Aldaarégonde, Comtesse du Limousin et de la Marche,

Respectueuses Salutations,

Moi, Ginger de Lubersac, tiens a vous adresser tout mes vœux de réussite et de prospérité pour votre règne, et fait par la présente, acte d’allégeance à celle que je reconnais comme suzerain, en la personne de Sa Grandeur Aldaarégonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, pour mes terres limousines.

Je vous jure de vous apporter auxillium , consilium, et obsequium pour la durée de votre règne.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Aldaarégonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, à un tiers, je jure que je prendrai cause pour vous.

Que si un conflit venait vous opposer à sa Majesté Levan III, Roy de France, Souverain du Royaume, je prendrai actes et faits pour lui.

Pour que l'autorité de mon serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression de notre sceau. (que je n'ai toujours pas, désolé)

En ma résidence d'Aurillac, Duché du Bourdonnais-Auvergne, le XIème jour du mois d’Aout de l‘an de grâce MCDLVII.

Sérennisse Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 06/04/2009

Tête penchée sous la poigne maternelle, langue un peu pendante....

- Aaaaa...Aïe! Mère! On avait dit pas en public!

Cherchant un moyen d'échapper au courroux de sa vicomtesse de mère, le loupiot monté en graine aperçoit un vieux beau se diriger vers eux d'un pas martial, comme feu Père. Les petits rouages Ysengrins se mettent à cunutter à folle vitesse.
Vendetta? Peu probable, il n' a encore engrossé aucune fille de bonne famille.
Excommunication? Possible sauf que le sieur a l'air de tout sauf d'un ecclesiastique forcément scrofuleux.
Dette impayée? Ses impôts angevins courent toujours la campagne, atteignant somme rondelette, sans parler de ses dettes de tric trac, de dé, de boisson chez ce gueux de tavernier. mais là non plus, l'homme n'a pas l'air d'un receveur des impôts royaux. Peut être est il là pour lui péter les rotules et l'inciter à se montrer plus solvable? Ils n'oseraient pas!
Monsieur son futur beau Père? Aaaaah voilà qui mérite -Aïe- considération.

- Mère! Votre jouvenceau arrive à cadence d'éperonnage. Et je ne fais aucun sous entendu grivois. Quoique j'espère que le prétendant ait hampe bien roide.
Lastours? Est ce bien vous?
Mère, de grâce, rendez moi mon oreille, ma belle cousine est si sensible.

Sérennisse Nombre de messages : 311 Age : 48 Date d'inscription : 24/11/2006

Du coin de l'œil Aimadina observait le jeune Ysengrin. Un peu plus tôt, elle avait surpris un drôle de regard de sa part. Les babines retroussées, il l'avait regardée comme une friandise.
Elle n'était pas certaine d'aimer cela. D'habitude, c'était plutôt elle qui croquait -entre deux petits fours- les livreurs qui venait chez elle.
Elle était un peu décontenancée. Les nobles était jusqu'alors pour elle des animaux bizarres.
Il allait falloir qu'elle se renseigne sur les Ysengrin. Ses souvenirs étaient assez vagues sur l'histoire pleine de rebondissements de cette famille.
Au fond, les nobles, c'est comme pour les animaux, le pédigrée ca compte.
Le langage fleuri de celui ci lui plaisait bien. Ca changeait du style ampoulé des barbons.

Ménestrel Nombre de messages : 67 Age : 100 Date d'inscription : 09/06/2008

Le vieux Vicomte d'Argentat attendit son tour, puis se présentat à la Comtesse Alda. Il mit un genou a terre s'appuyant sur sa cross et dit.

Moi, Childebert Albus Jehan Malo de Béarn, Vicomte d'Argentat, Vice Primat de l'Eglise de France, Evêque In Partibus de Séleucie. Prèe de l'Ordre Grégorien d'Argentat.

En ce jour vous reconnais comme suzerain, vous Alda Aregonde, Comtesse du Limousin et de la Marche. Je vous dois et offre mon respect (obsequium), mon aide (auxilium) et mon conseil (consilium),

Que si un conflit venait à t'opposer vous, Alda Aregonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

Que si un conflit venait t'opposer vous, Alda Aregonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Et je prie et bénis votre couronnement afin qu'il soit prospère pour notre Comté.

Qu'Aristote soit avec Vous.

Hmmm... que le prix à payer soit élevé, elle n'en doutait pas. Mais à ce point, tout de même...

- Ma chère amie... il semble qu'à l'inverse de toi j'ai prit des notes quand aux tenues à porter. Ou donc est passée la flamboyante rousse avec ses jupons affriolant ? mmhhhh ? tu veux peut être l'adresse de mon tisserand ?

Ses poings et ses mâchoires se crispèrent un bref instant... L'éclat enjoué qui illuminait son regard un instant auparavant s'éteignit aussitôt. C'était même pas l'arroseur arrosé. Non... puis ce n'était pas tant la pique sur son style vestimentaire qui lui fit mal. Parce qu'elle ne manquait pas de goût ni de confiance en elle en ce domaine, ça non. Et en d'autres circonstances, elle en aurait ri de bon coeur avec Bess. C'était plutôt le rappel de ceux qu'elle pleurait, dont elle portait le deuil...
Forcément... Bess ignorait la mort de Tarrelian... une nouvelle qui lui ferait peut être plaisir si elle l'apprenait. Etonnant qu'elle ne s'en soit d'ailleurs pas doutée en voyant la Sainte Anne en noir des pieds à la tête...

Elle se força à sourire malgré tout, histoire de pas casser l'ambiance, lorsque la brune s'amusa à tendre ce piège typiquement féminin à Enguerrand. Qui s'en sortit, il fallait le reconnaître, d'une manière tout à fait admirable (pour un mâle, s'entend), veillant à ne froisser ni l'une, ni l'autre. Il s'offrit même le luxe de refiler la patate chaude à Rasp.
Le grognon de Lastours avait bien moins de délicatesse que le Grand Maître de la Licorne, ça ne faisait aucun doute, mais au moins, il s'en tirait avec panache.

La rouquine hocha la tête vers Rasp en guise de salut lorsqu'il s'en alla auprès de sa promise, avant de se tourner à nouveau vers Enguerrand et Bess... Que dire... Elle n'avait tout à coup plus le coeur à rire, et un goût âcre lui était monté du fond de la gorge. Un gout de cendres, un gout d'incendie, comme celui dans lequel celui qu'elle avait tant aimé avait péri.
Allez, bouge, dis quelque chose, fais quelque chose... reste pas plantée là comme une cruche... Cet arrière gout qui ne passe pas... Il est trop tard pour éclater en sanglots. Et quoi qu'il en soit, ce n'est pas son genre. Et encore moins ici, dans cette salle, devant eux. Alors, fidèle à cette petite phrase fétiche "Souris puisque c'est grave", elle affiche un joli sourire. Sur ses lèvres seulement, puisque son regard a perdu de son éclat. L'oscar de la meilleure actrice lui échappe peut-être en cet instant, pour ce détail. Tant pis.

- Haaa Enguerrand... Je te remercie pour ces compliments qui me vont droit au coeur, tu as su te tirer avec brio de ce piège tendu par Bess! Il est vrai que le noir me va si bien... Mais tu sais parler aux femmes... sans te faire écorcher vif en réponse, bravo!

Elle se tourne vers Bess

- En ce qui concerne ton tisserand, je le connais bien, je crois... Et puisque tu le suggères si gentillement, je ne manquerai pas de lui commander deux ou trois de ces fameux jupons affriolants sitôt que la mode du noir sera passée, je suis certaine qu'il sera ravi de laisser parler sa créativité débridée!

Na! Non mais... Réponse qui n'était même pas une pique, tout au plus titillait-elle la jalousie de Bess, histoire de rester dans le ton léger de la soirée et de ne rien laisser paraître du vide qui venait de la happer à nouveau. Et qu'elle tenta de combler, toujours souriante, par un nouveau verre de vin, saisi au passage d'une servante qui tenait un plateau garni de coupes pleines...

Son regard porté sur Marche Arégonde n'avait pas vu l'homme qui venait de mettre genou à terre pour prêter allégeance, une moue se dessina sur son visage lorsque celui-ci commença à prêter serment. Une étincelle jaune passa dans les vertes prunelles d'Arégonde, elle observa successivement le Vice et le Héraut ne sachant que faire. Un moment de flottement prit place.

(NEB ? )

Citation :

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grandeur EweleComtesse du Limousin et de la Marche quant à l'octroi d'une baronnie se trouvant sur les terres, fief nommé Saint Julien le Chastel , à Messire Flaiche.
Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Flaiche.
Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Saint Julien le Chastel est bien Baronnie du Comté du Limousin et de la Marche.
Après consultation des registres, il est avéré que le baron de Saint Julien le Chastel porte De sable billeté d'or, au lion de même armé et lampassé de gueules brochant sur le tout, soit, après dessin :

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Allégeances Comtesse Aldarégonde - Page 4 Saint-11

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .
Faict le 14 eme jour du Mois de Juillet 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.
Allégeances Comtesse Aldarégonde - Page 4 Sss10

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(pardon... alzheimer commence tôt chez moi Embarassed

)

Juge Nombre de messages : 693 Date d'inscription : 15/09/2006

Flaiche écouta attentivement les paroles du héraut, manquant de peu éclater de rire lorsqu'il comprit à quoi tout ceci rimait. Il se retint de justesse, arborant un sourire fier pour faire disparaitre le rictus qui avait prit place sur ses traits lorsqu'il s'était retenu. Heureusement, personne ne remarqua le subterfuge, et la tirade de la préposée héraldique se poursuivit dans encombre

Ainsi Ewaele l'avait fait anoblir, il recevait donc en ce jour une terre. Cela lui faisait penser a un énorme gâteau que les invités se partageaient en se congratulant les uns les autres. Bah, tant qu'a être un personnage politique du Limousin, autant en retirer quelque chose lorsque cela était possible.

Nouveau rire tout intérieur du vice comte.

Ses yeux pétillèrent alors de malice, prévoyant déjà les futures utilisations de cette terre qu'on lui offrait. Une terre bien à lui, lui seul, et sur laquelle il comptait bien faire valoir ses droits, voir même un peu plus.

Tout à ses réflexions sur ces futurs amusements, Flaiche se rendit compte qu'un silence pesant s'était installé. Diantre qu'il n'aimait pas ce genre de cérémonie...
Il allait toutefois devoir trouver une parade, que dirait donc l'autre en pareille circonstances...

Sourire niais, courbette exprimant l'ampleur de sa gratitude..et très vite passer à autre chose.

Se tournant vers l'actuelle comtesse, il récita:

Nous Mariealice et Flaiche Alterac, vicomtesse et vicomte d'Arnac Pompadour, baronne et baron de Saint Julien le Chastel...et tout le toutim, vous reconnaissons, vous, AldaAregonde, comme suzeraine et comtesse du Comté du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.
Que nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium.

Que si un conflit venait à vous opposer, vous, AladaAregonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, je jure que je prendrais cause pour lui.
Que si un conflit venait à vous opposer vous, Comtesse du Limousin et de la Marche, ma suzeraine, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Voila qui était fait...attendre la réponse comtale et filer a toutes jambes, mettre quelques plans à exécution.

Ils sont forts les Limousins, enfin.. ça dépend qui, mais en tout cas le Rasp et l'Eng sont assez malins pour esquiver et feinter, et sans qu'on arrive à leur en vouloir en plus.

Pour ce qui est d'Alcy, Bess en aurait sans doute rajouté une couche s'il n'y avait pas eut un petit quelque chose dans le regard de son amie qui l'en avait dissuadé. Donc résultat des courses, Rasp avait rejoint sa promise qui tirait une oreille des plus malpolie, Eng avait réussi un coup de maistre en arrivant à s'en sortir sans dommage, et Alcy avait répond non pas fidèlement à elle même, au contraire.

Bref, l'envie d'assassiner tout le monde était tombée, et en plus elle n'avait pas encore réussi à se prendre les pieds dans les jupons de sa robe, ce qui en fait était déjà une victoire. Laissant son regard parcourir la salle, c'est ainsi qu'elle s'apperçu que le trône Comtal était "enfin" vide et qu'il n'attendait qu'une chose ... qu'un nouveau noble se glisse devant pour faire son devoir. Pour une fois elle n'attendrait pas...elle sera le bras d'Alcyone un instant, s'excusant auprés d'elle et d'Eng, elle se précipita (sans tomber) vers la Comtesse, une jolie révérence (et encore sans répétition), la Baronne releva le nez avec un sourire des plus engageants envers la De Rien, et attendit patiemment derrière Flaiche.

Profitant de la pause avant que la comtesse ne réponde et qu'un noble ne s'avance... la Chieuse biffe les noms des nobles s'étant présenté...

Comme elle peut se tromper, il est loisible au gentil lecteur de signaler toute erreur de coloriage qu'il pourrait apercevoir au détour de la lecture de ces humbles et insignifiantes lignes.

Zya62 d'Arduilet
Comtesse de Meymac
Baronne d'Albussac
Dame de (SIM en Flandres ?)

Ewaele de la Boesniéres
Comtesse de Laroche Aymond
Baronne de Mirambel

Hugues de Carpadant
Vicomte de Bellac

Marie Alice et Flaiche Alterac
Vicomtes d'Arnarc Pompadour[Marie Alice]
Barons d'Eymoutiers [Marie Alice] et de Saint Julien le Chastel [Flaiche]

Dragonet de Castelcerf
Vicomte de Saint Germain les Belles

Dege et Tiboulola Jagellon
Vicomtes de Bellegarde en Marche

Childebert,
Vicomte d'Argentat

Attila Caligula d'Ysengrin
Vicomte de Saint Pardoux
Baron de Laroche Canillac

Systral
Baron de Chasteauneuf-la-Forest

Solveig Bradburry,
Baronne de Davignac

Juliette de Lasteyrie,
Dame de Dame de Meyssac

Vladilir,
Seigneur de Naves

Ratgus,
Seigneur de Neuville et de Saint Méard

Mic31,
Seigneur de Laprugne

Finitou et Breccan,
Seigneurs des Rosiers d'Egletons(Finitou, SM), de Saint Martial d'Entreygue (Breccan-SM)

Ginger,
Seigneur de Lubersac

Aimadina,
Dame de Lagrauliéres

Leanice,
Dame du Buis

Doncques doncques doncques où en étions nous ?

Tout en se dirigeant vers Dhéa et son affreux rejeton, Rasp jeta un coup d'oeil à Flaiche qui venait de recevoir annoblissement ... n'avait pas franchement l'air dans son assiette le vice comte.
Mouais, après tout cela ne le regardait pas ou plus ou presque plus. Haussant les épaules intérieurement, il continua courageusement vers la vicomtesse de Droux toujours penchée sur son fils qui semblait se débattre.
Rasp entendant les dernières paroles du vicomte de St Pardoux crut étouffer et se senti rougir comme une jouvencelle.

Ouais LASTOURS est de retour ! et il n'est pas du tout content !
BON SANG VICOMTE un peu de tenue par Aristote !

On ne cause pas ainsi à sa mère !
Et si vous voulez attirer l'attention de la comtessse, faudrait voir à ne pas vous ridiculiser en public !

Pfffftttttt !
puis s'inclinant devant Dhéa, il s'empara de sa main blanche et l'approcha de ses lèvres.

Vicomtesssse enfin vous voilà ! Aurons-nous le bonheur de pouvoir nous parler quelques instants en privé ? mmmmh ? ajouta-t-il se tournant vers Attila et le fusillant du regard...

Ménestrel Nombre de messages : 67 Age : 100 Date d'inscription : 09/06/2008

Voici le tour du Vicomte d'Argentat de se plier à l'Allégeance.

Le vieux Vice Primat s'avance auprès du trône comtal, s'inclina tout en s'appuyant sur sa cross d'évêque et avec respect devant la nouvelle comtesse du Limousin et de la Marche et prononça ces quelques mots.

Moi, Monseigneur Childebert Albus Jehan Malo de Béarn, Vicomte d'Argentat, Vice Primat de l'Eglise de France, Evêque In Partibus de Séleucie et Père de l'Ordre Grégorien d'Argentat,

Vous reconnais, Vous Comtesse AldaArégonde pour légitime suzeraine et Comtesse du Limousin.

Je vous jure fidélité et respect (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) et par la même au Comté du Limousin et de la Marche.

Que si un conflit venait à Vous opposer ,Vous, Votre Grandeur AldaArégonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, ma Suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, mon Souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

Que si un conflit venait à Vous opposer Vous, Votre Grandeur AldaArégonde, Comtesse du Limousin et de la Marche, ma Suzeraine, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour Vous.

Que le Très Haut Bénisse Votre famille et le Limousin.

Se relevant, il retourna à sa place et attendit la suite.

Le vieux comte de Comborn attendait dans son coin que son tour arrive pour présenter ses hommages et faire son allégeance à la toute nouvelle comtesse du Limousin.
La cérémonie tirait en longueur et son grand a ge lui faisait chercher un siège ou il pourrait reposer ses vieilles jambes

Sérennisse Nombre de messages : 185 Date d'inscription : 22/07/2007

Retroussement de bâbines et claquement des machoirs, Dhéa met ainsi fin à sa petite explication avec son cher Fils. C'est fou comme il arrive à faire ressortir ses instincts de mère louve celui là. Rien à dire de sa soeur, parfaite demoiselle, toujours en train de poursuivre ses études dans un couvent éloigné ( avis aux amateurs je rech une joueuse, quoi cmmt c'est pas l'endroit pr passer une annnce ? ).

Petit moment de panique voilà le Vicomte de Lastours qui s'approche. Dhéa foudroye une dernière fois son fils, en espérant qu'il va comprendre l'avertissement et se laisse embrsser, la main, par son fiancé.

_ Vicomtesssse enfin vous voilà ! Aurons-nous le bonheur de pouvoir nous parler quelques instants en privé ? mmmmh ?

_ Mais bien sûr? C'est toujours un plaisir de vous voir parmi nous? Vous vous faites si rare...devrai-je m'en inquiéter ? Vous voulez qu'on discute maintenant ou après mon allégement ?

Petit inquiétude, enfin LE sujet aller être abordé depuis des mois...

Brad, heureuse d’avoir vue Tiboulola quelques instants, puis c’être assurée que le parchemin de l’allégeance de Zya, avait été pris en compte, décida de quitter, la salle du trône, il était temps pour elle de préparer ses affaires pour un nouveau départ, dans le Royaume.

Elle quitta donc les lieux, discrètement, après avoir saluée son amie et ceux qui se trouvait autour et après avoir relâchée le volatile afin qu'il retrouve sa propriétaire.

» Allégeances à la Comtesse Alcyone
» Allégeance à la comtesse Antonia
» Lettre d'une vassale à la Comtesse
» Lettre d'un vassal a sa comtesse
» [RP] Allégeance à la Comtesse Ewaele de la Boesnière